Ala fin des annĂ©es 1970, la tĂ©lĂ©vision allemande a diffusĂ© la sĂ©rie amĂ©ricaine ‘Shoah’, qui a eu un retentissement dans le monde entier. Deux jours plus tard, Kleinicke succombait Ă  une attaque cĂ©rĂ©brale. Sa fille a alors dĂ©couvert une pile de lettres que son pĂšre avait reçues. Lorsqu’elle a appris que l’auteur d’une de ces lettres Ă©tait vivant et voulait la rencontrer

ï»żJ’étais prĂ©sent, samedi 18 juillet, Ă  la cĂ©rĂ©monie pour la JournĂ©e nationale en mĂ©moire des victimes des crimes racistes et antisĂ©mites de l’État français et d’hommage aux Justes de France Ă  Saint-Etienne. Combattons sans cesse l’oubli et la haine. Il y a 25 ans, Jacques Chirac dĂ©livrait un discours historique en reconnaissant la responsabilitĂ© de la France dans la rafle du Vel’ d’Hiv. Cher papa, on nous emmĂšne au VĂ©lodrome d’Hiver, mais faut pas nous Ă©crire maintenant parce que c’est pas sĂ»r qu’on restera lĂ . Je t’embrasse bien fort et maman aussi. Ta petite fille qui pense toujours Ă  toi ». Marie Jelen, dix ans Marie Jelen adresse le 16 juillet 1942 Ă  son pĂšre, un ancien tailleur polonais du 19Ăš arrondissement, contraint de travailler dans une exploitation agricole ardennaise. Lettre aprĂšs lettre, il y en aura sept au total, on suit son calvaire du VĂ©lodrome d’Hiver jusqu’au camp de Pithiviers. Marie y attrape la scarlatine, puis la varicelle. Le 21 septembre 1942, Marie monte avec 163 autres enfants, dans un train, le convoi n°35 pour Auschwitz, oĂč elle arrive le 23 septembre. Ce mĂȘme jour, Marie, petite française de dix ans, arrĂȘtĂ©e, sĂ©parĂ©e de sa maman et livrĂ©e par la police française dans le cadre de cette rafle des Innocents », sera assassinĂ©e dans les chambres Ă  gaz. Des lettres comme celles-ci, Mme Karen Taieb en a rassemblĂ©es des dizaines d’autres dans son ouvrage Je vous Ă©cris du Vel d’Hiv. ». Des lettres qui racontent l’arrestation au petit jour. Ces 16 et 17 juillet 1942, 4 500 policiers français arrĂȘtent Ă  leur domicile 13 152 Juifs, dont 4 115 enfants, tous Français. Durant ces jours sombres, la France a trahi. Elle a trahi ses citoyens. Trahi ceux qui croyaient en sa protection et qui pensaient y trouver refuge. Elle a trahi ses valeurs, celle d’un pays qui, en 1791, a Ă©tĂ© le premier d’Europe Ă  reconnaĂźtre les Juifs comme des citoyens Ă  part entiĂšre. La Rafle du Vel d’Hiv est devenue le symbole de toutes les autres, l’emblĂšme des persĂ©cutions menĂ©es contre les Juifs en ne devons pas oublier les crimes contre les populations tziganes, homosexuelles et handicapĂ©es. Ces heures noires souillent Ă  jamais notre histoire et sont une injure Ă  notre passĂ© et Ă  nos traditions». Jacques Chirac, PrĂ©sident de la RĂ©publique Le 16 juillet 1995, Ă  l’occasion des cĂ©rĂ©monies commĂ©morant le 53Ăšme anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Jacques Chirac, reconnaissait pour la premiĂšre fois la responsabilitĂ© de l’Etat français dans la dĂ©portation des Juifs. Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron, PrĂ©sident de la RĂ©publique, a rĂ©affirmĂ© la responsabilitĂ© de l’État français dans la dĂ©portation de Juifs, en juillet 1942 Oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle du VĂ©l d’Hiv puis la dĂ©portation et donc, pour presque tous, la mort, des 13 152 personnes de confession juive arrachĂ©es les 16 et 17 juillet 1942 Ă  leur domicile» Emmanuel Macron, PrĂ©sident de la RĂ©publique J’ai constatĂ© non sans une certaine amertume, en dehors du Maire et de deux adjoints, que celles et ceux qui il y a un mois encore briguaient les suffrages des StĂ©phanois n’ont pas jugĂ© utile de participer Ă  cette commĂ©moration. Cela en dit beaucoup de notre sociĂ©tĂ© malade d’une montĂ©e du communautarisme. Navigation de l’article
Celuiqui me suit aura la lumiĂšre de la vie..” (J8, 12) Tout comme le peuple hĂ©breu qui Ă  cause de son infidĂ©litĂ© a Ă©tĂ© victime de morsures mortelles de serpent, et sauvĂ© en regardant le serpent de bronze Ă©levĂ© sur un bĂąton, par MoĂŻse et ce, Ă  la demande du Seigneur. St Jean DamascĂšne Ă©crit : “Cette croix prĂ©cieuse, l’arbre de la vie que Dieu planta dans le paradis

RĂ©alisĂ© par Steven Spielberg Avec Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes, plus Titre original Schindler's List Long-mĂ©trage amĂ©ricain. Genre Historique, Drame, Guerre, DurĂ©e 3h15 min AnnĂ©e de production 1993 Distributeur United International Pictures UIP Liam Neeson La liste de Schindler Synopsis Evocation des annĂ©es de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentrĂ© Ă  Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protĂ©ger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau. À l’automne 1939, les Allemands, victorieux de la Pologne, regroupent les Juifs dans des ghettos, comptant s’en servir comme main d’Ɠuvre Ă  bon marchĂ©, en attendant de les exterminer. Industriel joueur, bon vivant et coureur de jupons, Oskar Schindler entend utiliser son sens des affaires et ses amitiĂ©s au sein du Parti nazi pour profiter de cette situation et faire rapidement fortune. ConseillĂ© par le comptable Itzhak Stern, il obtient de la communautĂ© juive les capitaux nĂ©cessaires au rachat d’une fabrique de casseroles que, nĂ©cessitĂ© aidant, il convertira plus tard en usine d’armements. Les denrĂ©es de luxe que lui procure Poldek Pfefferberg, un artiste du marchĂ© noir, lui servent Ă  soutirer aux autoritĂ©s allemandes toutes les autorisations et dĂ©rogations nĂ©cessaires. BientĂŽt, l’usine de Schindler, qui n’emploie plus que des Juifs, est connue comme une sorte de havre oĂč ces derniers peuvent, pendant un certain temps, espĂ©rer Ă©chapper au massacre. Mais la menace se prĂ©cise. À cĂŽtĂ© de l’usine, un camp de travaux forcĂ©s est dirigĂ© par le commandant SS Amon Goeth, un psychopathe qui s’amuse Ă  tirer sur les prisonniers. En mars 1943, Schindler assiste, impuissant, Ă  la liquidation du ghetto de Cracovie. DĂšs lors, il fera tout pour sauver non seulement ses» Juifs, mais bien d’autres encore, comme Helen Hirsch, qu’il gagne aux cartes contre Goeth. Sa fortune servira Ă  racheter un par un 1100 ouvriers et Ă  les transfĂ©rer dans une nouvelle usine en TchĂ©coslovaquie, oĂč ils fabriqueront des obus volontairement inutilisables. Lorsque l’Allemagne sera enfin vaincue, Schindler devra, en tant que criminel de guerre», prendre la fuite avec sa femme Emilie. Mais tous les Juifs qu’il a rĂ©ussi Ă  sauver, ainsi que leurs descendants, ne l’oublieront jamais. En 1993, les acteurs du film et les “Juifs de Schindler” rescapĂ©s lui rendent hommage sur sa tombe. ï»ż Magique ......vraiment bouleversant Critique interessante La liste de Schindler Critique Films La liste de Schindler par Kassad - "La liste de Schindler est presque impossible Ă  critiquer du simple point de vue cinĂ©matographique. Parfois l'histoire est simplement trop forte. On pourrait dire, justement, que c'est une partie du gĂ©nie de Spielberg de ne pas en avoir trop fait, mais devant la puissance d'un tel rĂ©cit ce genre de considĂ©rations est balayĂ©. La liste de Schindler est un des films les plus forts que j'ai vu Ă  ce jour. Ce n'est pas "un film de plus" sur l'hollocauste. Aussi incroyable que cela puisse paraĂźtre cette histoire est vraie, elle embrasse l'humanitĂ© toute entiĂšre du pire au meilleur. Oskar Schindler est un opportuniste, un professionel du trafic d'influences il traine dans les boĂźtes avec les officiers allemands, n'hĂ©site pas a employer des juifs sous-payĂ©s pour agrandir sa fortune, joue et boit plus que de raison, porte fiĂšrement l'emblĂȘme du parti nazi a la boutonniĂšre. Profitant de la guerre pour faire fortune en travaillant avec l'armĂ©e il n'a aucun scrupules. Oskar Schindler est un mystĂšre, un dĂ©fi Ă  la raison et Ă  la folie humaine. Il a dĂ©pensĂ© toute sa fortune pour sauver des juifs Ă  une Ă©poque oĂč le simple fait de leur parler Ă©tait risquĂ©. Il est celui qui a rĂ©ussi Ă  faire sortir 300 femmes d'Auschwitz, le seul convoi ayant jamais quittĂ© ce camp d'extermination. Il est celui qui a construit une usine d'armement de laquelle aucune munition utilisable n'est jamais sortie. La puissance de cette histoire est au delĂ  des mots et c'est toute l'intelligence de Spieblerg que de l'avoir compris. Les rapports entre Itzhak Stern, le comptable, et Oskar Schindler sont extraordinaires de sobriĂ©tĂ© et de subtilitĂ©. Au dĂ©but Schindler ne s'intĂ©resse qu'Ă  faire fortune, Ă  la fin il ne cherche plus qu'Ă  sauver des vies. Stern n'est jamais dupe, ni au dĂ©but ni Ă  la fin, et pourtant jamais ils n'abordent le sujet clairement il n'y a effectivement rien Ă  dire. Tout est clair, limpide. Le film est long 3h15 et la transformation progressive de Schindler est suggĂ©rĂ©e plus que proclamĂ©e. On voit mĂȘme Schindler essayer de se convaincre qu'il n'a jamais voulu ĂȘtre un bienfaiteur. Notamment quand il fait reproche Ă  Stern de lui avoir amenĂ© un ouvrier qui n'ayant plus qu'un bras voulait tĂ©moigner sa gratitude Ă  Schindler de l'employer et donc de lui sauver la vie. En fait Schindler fait le contraire de ce qu'il dit, de ce qu'il reprĂ©sente. C'est Ă  vous de voir, de juger par ses actes. "Celui qui sauve une vie, sauve le monde entier". La liste de Schindler ne va pas vous expliquer pourquoi le bien et le mal. Ce film montre que le bien peut se dresser face au mal et lui rĂ©sister alors mĂȘme que c'est inimaginable. Oskar Schindler n'a pas fait que sauver "ses juifs", il a sauvĂ© notre espoir en l'humanitĂ©." Un nouveau monde est Ă  inventer aprĂšs ces horreurs de la seconde guerre mondiale. Et si Oskar Schindler nous inspirait pour cette reconstruction ? "

AprĂšs« Sauve une vie 1 – Le cƓur de Cathy » sur la rĂ©animation cardio-pulmonaire (avec Cathy Immelen de la RTBF), l’équipe du projet Sauve une vie emmenĂ©e par le CHU de LiĂšge et l’ULiĂšge propose aujourd’hui « Sauve une vie 2 – Sortie de route » (avec l’humoriste Manon Lepomme). Le film est cette fois consacrĂ© Ă  la prise en charge d’un motard polytraumatisĂ©

Suite Ă  de nombreuses questions portant sur un Shin Ă  4 branches, nous donnons ici quelques Ă©lĂ©ments qui devraient aider le lecteur Ă  mieux comprendre le caractĂšre de cette lettre invisible ». Et nous le verrons si cette lettre est thĂ©urgique par essence elle se dĂ©tache nettement des dĂ©lires occulteux habituels. Ce Shin porte le nom de HaOt, le Signe, qui dĂ©rive d’Exode HaOt signifie le Signe » ou la Lettre ». Au cours du temps, cette lettre a portĂ© plusieurs noms la Lettre Manquante, la Lettre Perdue, la Lettre IntĂ©grale, la Lettre Sainte, la Lettre du Monde Ă  Venir, la 23e Lettre, la Lettre de la BontĂ© et Ot Olam, la Lettre Éternelle. Le Sefer haTemunah, un guide mystique mĂ©diĂ©val, raconte une tradition selon laquelle une lettre manquerait Ă  l’alphabet hĂ©breu. Son absence est la source de toute la douleur, tragĂ©die de ce monde. La lettre manquante sera rĂ©vĂ©lĂ©e par le Messie et elle corrigera toutes les dĂ©fections et problĂšmes du monde. Selon certains, cette lettre manquante serait le Shin Ă  quatre branches qui se trouve sur le Tefilin shel Rosh. Selon le Temunah, ce Shin serait le symbole du prochain cycle cosmique qui sera basĂ© sur Hessed, la BontĂ©. Le Sefer haTemunah nous encore dit que lorsque nous inclurons le HaOt dans notre vocabulaire et dans notre vie, nous rĂ©aliserons alors l’unitĂ© cosmique et personnelle qui existe dĂ©jĂ  en potentialitĂ©. HaOt est donc une potentialitĂ© transformative. Le HaOt, en ce sens, participe donc au Tikkun du monde. Celui qui retrouve la prononciation de cette lettre se sauve et sauve le monde. Peut-on dire alors que HaOt serait le symbole de la Parole Perdue de la Franc-Maçonnerie ? Le Shin traditionnel et le Shin Ă  quatre branches se trouvent placĂ©s sur la boĂźte des Tefilin qui est portĂ©e sur la tĂȘte. Selon certains sages, le HaOt reprĂ©sente le Olam haBa, le monde Ă  venir, le temps messianique qui verra la venue d’un monde parfait, rĂ©parĂ© et Ă©quilibrĂ©. Le HaOt est utilisĂ© au sein de techniques et de processus de mĂ©ditation. Par la priĂšre mĂ©ditative – une respiration juste, une conscience totale et une posture juste de l’esprit et du corps – a pour but d’atteindre Ă  la communication avec les sphĂšres supĂ©rieures, et le HaOt en est l’outil le plus prĂ©cieux. Lors de la priĂšre, le pieux porte sur lui les Tefilin sur lesquels nous retrouvons, comme nous l’avons dit, le Shin Ă  quatre branches. Les origines du HaOt se rattachent Ă  la rĂ©ception de la Torah sur le Mont SinaĂŻ et dans le Talmud, traitĂ© Menachot 35a, Rabbi Abaye dit Le Shin Ă  quatre branches des Tefilin est une loi donnĂ©e Ă  MoĂŻse sur le Mont SinaĂŻ ». Le HaOt fut créé lors du don de la Torah et des Commandements Ă  Moise et les sages du Talmud nous disent que les Tables de la Loi furent en fait gravĂ©es dans la pierre et qu’une marque dans la pierre derriĂšre la lettre Shin en modifia la forme afin de donner un Shin Ă  quatre branches. Ainsi Rashi en son commentaire sur Exode explique ainsi la crĂ©ation du HaOt la Torah dit 
 et les deux Tables du TĂ©moignage Ă©taient dans sa main, les Tables Ă©taient gravĂ©es de chaque cotĂ©, sur cette face et sur l’autre face il Ă©tait Ă©crit ; et les Tables Ă©taient de la main de Dieu, et l’écriture Ă©tait l’écriture de Dieu, gravĂ©e sur les Tables ». Rashi demande quelle est la signification de la phrase de chaque cĂŽtĂ© » ? Il rĂ©pond en citant Rabbi Chisda, Talmud Shabbat 104a on lisait les lettres de chaque cote en mĂȘme temps, et cela Ă©tait miraculeux ». On pouvait donc lire le texte Ă©crit sur chaque face en mĂȘme temps. Et de lĂ  provient la formation du Shin aux quatre branches. Shin shel tefillin halakha le-Moshe mi-Sinai », le Shin gravĂ© sur la boĂźte du tefilin est la Loi donnĂ©e Ă  MoĂŻse sur le SinaĂŻ. Rabbi Bachya, en son commentaire sur Exode nous dit Dieu grava plutĂŽt que posa les lettres sur les deux Tablettes car Dieu voulait qu’on puisse les lire sur les deux cotĂ©s. Ainsi, les deux cĂŽtĂ©s font rĂ©fĂ©rence Ă  la dimension rĂ©vĂ©lĂ©e et Ă  la dimension occultĂ©e de la Torah ». La lettre Shin reprĂ©sente la dimension rĂ©vĂ©lĂ©e de la Torah et le Shin Ă  quatre branches reprĂ©sente la dimension occultĂ©e de la Torah. C’est Ă  cela qu’il est fait allusion dans le Cantique des Cantiques Le Shin est la silhouette de Moise Ă©levant ses bras avec ses mains tendues. Le Shin reprĂ©sente la force Divine puisqu’il est le symbole de ShaddaĂŻ et de la PrĂ©sence Divine puisqu’il est le symbole de la Shekhinah. Alors que toutes les autres lettres ont une valeur numĂ©rique, le Shin Ă  quatre branches est inimaginable. Les quatre branches du Shin signifient le monde physique avec ses quatre dimensions, les quatre Ă©lĂ©ments, les quatre anges de Dieu – Gabriel, Michael, Uriel et RaphaĂ«l – les quatre bĂ©nĂ©dictions du Shema, les quatre groupes de juifs – Cohen, LĂ©vites, IsraĂ©lites et les Justes convertis – les Tefilin qui contiennent quatre passages de la Torah. Dans le Orah Chaim nous lisons que les quatre branches reprĂ©sentent les quatre matriarches Sarah, Rebecca, Rachel et Leah. Les trois branches du Shin et les quatre branches du HaOt font 7 les sept jours de la CrĂ©ation, les 7 jours de la Paques, les 7 branches de la Menorah. Le Zohar nous enseigne qu’avant de mettre les Tefilin, l’on doit d’abord regarder le Shin Ă  quatre branches et ensuite le Shin Ă  trois branches. Alors que le Shin Ă  trois branches se rĂ©fĂšre Ă  Shaddai, le Shin Ă  quatre branches, selon Berachot 6a, se rĂ©fĂšre Ă  YHVH, le Nom Ineffable de Dieu. Le Orach Chaim 32 dans le Beith Yosef, et Rav Isaac Abohav citant Rav Natrunai, enseigne que le Shin et le Shin Ă  quatre branches sur la boĂźte des Tefilin reprĂ©sentent les 613 Commandements de la Torah 6 SS, sesh, signifie 6; 3 le Shin Ă  3 branches; 4 le Shin Ă  4 branches; 300 en Gematria pour le Shin 3 branches; 300 en Gematria pour le Shin Ă  4 branche, car ce Shin reprĂ©sente le TĂ©tragrammaton. Selon le procĂ©dĂ© ATBaSH, le TĂ©tragramme devient Mem TsadĂ© PĂ© TzadĂ© ŚžŚŠŚ€Ś„ dont la valeur numĂ©rique devient 300. Dans Bereshit I, p. 55, Rabbi Nahum fait sans doute une allusion Ă  une mĂ©taphore sexuelle en parlant de l’union de Yesod et de la Shekhinah Yod + Shin, les principes male et femelles de la DivinitĂ©. Cette connaissance se rĂ©fĂšre au fait d’ĂȘtre joints ensemble, et cette sorte de connaissance est considĂ©rĂ©e comme entiĂšre. Cela donne au Shin sa forme Ă  quatre branches intellect et comprĂ©hension, mais au sein de l’esprit amour et crainte ». Rabbi Nahum relie donc amour et crainte avec Jethro qui ajouta YeTeR quelque chose Ă  la Torah et complĂ©ta ce Shin Ă  quatre branches » et donc unifia la Torah. Le Shin aux quatre branches, Spartakus FreeMann, Nadir de Guantanamo, aoĂ»t 2004 by Ri Butov from Pixabay

Courtecitation de Le Talmud (n°105906) « Celui qui sauve une seule vie sauve le monde entier. » Le Talmud Autres citations courtes sur « vie » et « monde » J'Ă©cris pour lutter contre le temps et l'oubli, pour m'assurer un petit supplĂ©ment de vie. Sylvain Tesson. La vie est censĂ©e ĂȘtre un dĂ©fi, car ce sont les dĂ©fis qui vous font grandir. GisĂšle Bundchen. Comme c'est terrible d
Au musĂ©e des Carrefours des Civilisations Crossroads of Civilizations Museum Ă  DubaĂŻ, "We Remember" est la premiĂšre exposition permanente de ce type Ă  commĂ©morer la Shoah dans le monde arabe. Elle prĂ©sente des tĂ©moignages de rescapĂ©s."Consolider nos racines""La communautĂ© juive s'est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©e aux Émirats arabes unis avec des juifs qui viennent d'IsraĂ«l, des États-Unis, d'Europe," indique Levi Duchman, rabbin aux Émirats arabes unis. "Alors que notre communautĂ© continue de croĂźtre, c'est trĂšs important pour nous de bĂątir les fondations de la communautĂ©," poursuit-il."Le fait que ce musĂ©e commĂ©more la mĂ©moire de la Shoah, c'est quelque chose d'important c'est un endroit oĂč l'on peut venir avec nos enfants, on peut faire venir les Ă©coles ou des communautĂ©s diffĂ©rentes pour qu'elles voient l'histoire des Juifs et de ce qu'ils ont endurĂ© en Europe," de six millions de Juifs ont Ă©tĂ© exterminĂ©s par les nazis entre 1941 et 1945. Cette exposition a pour objectif de transmettre le souvenir de la Shoah et de susciter une prise de conscience parmi les ressortissants de plus de 200 nationalitĂ©s qui vivent Ă  DubaĂŻ."Nous voulions montrer l'espoir"L'exposition intĂšgre aussi une section dĂ©diĂ©e aux Arabes et musulmans qui ont aidĂ© Ă  sauver des juifs. "C'est l'un des plus grands crimes contre l'humanitĂ© et c'est vraiment important pour nous d'Ă©voquer cela en parallĂšle de nos autres galeries oĂč il est question de la tolĂ©rance et des trois religions monothĂ©istes," prĂ©cise Yael Grafy, conservatrice au musĂ©e des Carrefours des Civilisations. "Nous voulions montrer l'espoir et prĂ©senter les personnes, les musulmans et les gens de la rĂ©gion qui ont aidĂ© Ă  sauver des juifs," rabbin Levi Duchman renchĂ©rit "Quand on regarde l'histoire de la rĂ©gion, les juifs et les Arabes ont toujours vĂ©cu ensemble. Au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Syrie ou au Liban, pour ne citer que quelques pays, il y avait de fortes communautĂ©s juives," fait-il aux personnes de la rĂ©gion qui ont sauvĂ© des juifsParmi les personnalitĂ©s prĂ©sentĂ©es au sein de la galerie, Selahattin ÜlkĂŒmen, le diplomate turc qui a sauvĂ© des juifs de Rhodes de la dĂ©portation et le docteur Mohamed Helmy, mĂ©decin Ă©gyptien qui a Ă©vitĂ© Ă  plusieurs juifs d'ĂȘtre persĂ©cutĂ©s par les nazis Ă  Berlin."Il a fait des Ă©tudes Ă  Berlin et il y est restĂ© par la suite, pendant la Seconde Guerre mondiale," raconte la conservatrice Yael Grafy. "Il a vu ce qui arrivait aux gens autour de lui et Ă  lui-mĂȘme en tant que musulman parce que le rĂ©gime nazi ne visait pas uniquement les Juifs ; il a dĂ©cidĂ© de sauver plusieurs familles et grĂące Ă  lui, elles ont Ă©chappĂ© Ă  la Shoah," explique-t-elle."Évidemment, c'est trĂšs Ă©mouvant quand on parcourt l'exposition, quand on voit toutes les photos et que l'on lit les histoires de ces personnes, mais cela renforce aussi ce souvenir," estime le rabbin Levi Duchman. "Ce qui est utile pour consolider nos racines pour nos enfants, pour les gĂ©nĂ©rations futures car on comprend l'importance du travail en commun et de la coexistence pour construire des communautĂ©s unies aux Émirats, dans la rĂ©gion et le monde entier nous avons besoin d'adhĂ©rer Ă  ces valeurs," insiste-t-il."Celui qui sauve une vie sauve le monde entier"À l'heure oĂč le Moyen-Orient s'ouvre et normalise peu Ă  peu ses relations, le fondateur du musĂ©e estime que cette exposition tombe Ă  point nommĂ©. "Il y a eu ces derniers temps, de trĂšs nombreux incidents, de nombreux signes d'une montĂ©e de l'antisĂ©mitisme et du racisme dans le monde, donc je crois que c'Ă©tait le moment pour nous de prĂ©senter cette exposition," juge Ahmed Obaid Almansoori."Aux Émirats, nous avons un systĂšme en place, la culture de l'unitĂ©, de la solidaritĂ© et c'est pour cela que les gens viennent ici, ils ne viennent pas pour le pĂ©trole ou pour l'argent, mais parce qu'ils se sentent chez eux," assure-t-il. "C'est un pays oĂč les meilleurs profils du monde entier s'installent - et il y a de la beautĂ© dans la diffĂ©rence - et oĂč les gens peuvent apprendre de notre expĂ©rience en matiĂšre d'unitĂ© et nous pouvons transmettre cela Ă  l'extĂ©rieur," son nom l'indique, le musĂ©e des Carrefours des Civilisations a Ă©tĂ© créé pour mettre en avant les valeurs d'ouverture et de multiculturalisme. Cette exposition vise Ă  montrer les leçons que l'on peut tirer de l'une des pĂ©riodes les plus sombres de notre histoire."Il y a des choses qui se passent dans l'histoire et nous devons les Ă©tudier, nous concentrer sur les aspects positifs, apprendre des erreurs et s'assurer que cela ne puisse pas se produire de nouveau," insiste Ahmed Obaid Grafy conclut "Vous pouvez lire la phrase que nous avons affichĂ©e Ă  la fin de l'exposition Celui qui sauve une vie sauve le monde entier. Quel que soit l'endroit d'oĂč vous venez, quelle que soit votre religion, en sauvant une personne, c'est le monde entier que vous changez."

Cest ce que narre - et tant d'autres merveilles - La Chatte qui a sauvĂ© le monde. " VoilĂ  d'oĂč vous venez ", rappellent ces contes et rĂ©cits, transcrits par Roman Rouguine, aux habitants des rives de l'Ob. " VoilĂ  qui vous ĂȘtes, voilĂ  ce que vos ancĂȘtres racontaient et que vous avez oubliĂ©. "

Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. Nouvelles citations novembre 4, 2015 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Une citation commune au Talmud et au Coran ne dit-elle pas Ă  peu prĂšs ceci Qui sauve une vie sauve l’humanitĂ© entiĂšre ? Mohammed AĂŻssaouiLe Dico des citations← Citation du mercredi – Parler ou causer plusieurs langues selon Barbey d’AurevillyDe tous les biens terrestres, la jeunesse physique est Ă  l’évidence le plus prĂ©cieux et nous ne croyons plus aujourd’hui qu’aux biens terrestres. → © 2001- 2022 FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou - & Dicocitations SAS - DonnĂ©es personnelles - Plan du site - Mentions lĂ©gales La base de donnĂ©es des citations est la propriĂ©tĂ© exclusive de FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou producteur du contenu .
Huitmembres Ă©minents de l’AcadĂ©mie catholique de France ont envoyĂ© au nonce apostolique et aux Ă©vĂȘques de France une analyse critique du rapport de la Commission indĂ©pendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE). Ce texte n’était pas destinĂ© Ă  la publication, mais La Croix et Le Monde en ont prĂ©sentĂ© un compte rendu qui
Bienvenue sur mon site je suis le pasteur Yvan Rheault et je vous offre 45 ans d'Ă©tudes bibliques dans la colonne des thĂšmes affichĂ©s sur votre gauche. Et si vous avez des questions, je suis disposĂ© et disponible pour y rĂ©pondre Ă  l'adresse email croixsens Vous trouvez la nourriture spirituelle bonne ? Alors vous pouvez m'honorer par un don via virement INTERAC, voici mon email yvanrheault aussi possible de faire votre semence par PAYPAL en cliquant ci-dessous. MĂȘme un seul dollar sera apprĂ©ciĂ©, ainsi je pourrai faire une action de grĂące en votre nom et appeler la bĂ©nĂ©diction de Dieu sur votre vie. Merci et soyez bĂ©nis ! En tout temps et particuliĂšrement en ces temps troublĂ©s, notre Dieu mĂ©rite notre confiance. Dieu mĂ©rite notre foi, non seulement par la manifestation de sa grandeur qui se perçoit Ă  l'oeil nu en contemplant la crĂ©ation, mais aussi et surtout en contemplant son grand amour manifestĂ© par la vie de JĂ©sus, Ă©mu de compassion devant les foules et les individus en besoin. Il a dĂ©cidĂ© d'aller jusqu'Ă  la croix, souffrir pour nous en portant nos fautes et ĂȘtre sĂ©parĂ© de son PĂšre pendant quelques heures sur la croix pour nous l'Ă©viter pendant l'Ă©ternitĂ©. Recevons avec foi et avec joie ce cadeau qui dĂ©passe l'entendement. Je suis Ă©mu aussi juste Ă  vous en parler. À partir de la derniĂšre publication Un seul Ă©cart du roi David ? En quoi consiste le mystĂšre de la piĂ©tĂ© ? Suis-moi et laisse Ă  ceux qui sont morts le soin d'enterrer leurs morts - Une parole de JĂ©sus perçue comme dure Dieu a promis une vie bĂ©nie, pas une vie facile ! Le premier miracle de JĂ©sus a Ă©tĂ© de rendre un pauvre riche ! La façon que Dieu considĂšre la mort elle est diffĂ©rente de la perception humaine La manifestation de la guĂ©rison Qu’est-ce que JĂ©sus fait au ciel prĂ©sentement? Pourquoi l'apĂŽtre Paul parle de faire reproche devant tous Ă  ceux qui pĂšchent dans 1TimothĂ©e 520 pendant que JĂ©sus Lui-mĂȘme dans Matthieu 1815-17 parle d'un processus qui doit commencer d'abord de un Ă  un ? La rĂ©ussite du chrĂ©tien Un chĂ©rien charnel peut-il hĂ©riter du royaume de Dieu ? Pourquoi appelle-t-on aussi frĂšres ou soeurs les personnes qui vivent en concubinage? Dans l'Ancien Testament, le Saint-Esprit habitait-il dans tous les croyants qui vivaient Ă  l'Ă©poque ou sur seulement quelques-uns ? Qu'est-ce qu'on mĂ©rite ? Comment se comporter avec un pasteur qui a commis l'adultĂšre mais qui s'est repenti ensuite de son pĂ©chĂ© ? Comment dĂ©finir l'hĂ©ritage du royaume de Dieu ? La fausse science contredit la rĂšgle de la vĂ©ritĂ© L'effort bĂ©ni RevĂȘtir le Seigneur JĂ©sus-Christ comme costume de super hĂ©ros Pourquoi Dieu a-t-il permis le mal ? Comment reconnaĂźtre l'action du Saint-Esprit en nous? Comment savoir si nous sommes remplis du Saint-Esprit? Priscille, une enseignante qui collaborait avec Paul Choisir entre marcher par la vue ou marcher par la foi La VALEUR est dĂ©terminĂ©e par le prix payĂ© Les anges ne sont pas omniscients ni omniprĂ©sents Pardon vis-Ă -vis Dieu et vis-Ă -vis les hommes Besoin de gens remplis de compassion Venez avec moi, dans un endroit isolĂ© et vous prendrez un peu de repos Cherchez premiĂšrement le royaume et la justice de Dieu 4 choses qui Ă©touffent la parole de Dieu et l'empĂȘchent de porter du fruit Distinction entre la louange et l'adoration Mourir Ă  soi-mĂȘme au quotidien ? Crime grave et pardonnable Le pouvoir transformateur du sel Sans rĂ©surrection, nous sommes les plus malheureux des hommes Jugement sĂ©vĂšre pour ceux qui prennent le repas du Seigneur indignement L'interprĂ©tation des langues ne signifie pas nĂ©cessairement la traduction des langues Dieu et Mamon peuvent rendre prospĂšres mais sont incompatibles Un chrĂ©tien peut-il s'armer pour se dĂ©fendre en allant Ă  l'Ă©glise ? Le Seigneur JĂ©sus est pour le corps Comment gĂ©rer nos fautes que nous rappelle notre conscience ? Le mal atteint-il le juste ou pas ? Progression grĂące Ă  la Parole et l'unitĂ© sous l'autoritĂ© Ă©tablie par Dieu J'aime la dĂ©finition thĂ©ologique de Paul La mort c’est la sĂ©paration, la vie c’est la communion Nous sommes tous des influenceurs, on nous regarde ! Peut-on expĂ©rimenter le surnaturel sans parler en langue ? Savais-tu que tu peux te sauver toi-mĂȘme et les autres ? La foi du paresseux L'appel de Paul par JĂ©sus pour le ministĂšre apostolique Dans quel sens doit-on comprendre que JĂ©sus est le Fils unique de Dieu ? Se marier ou pas avec un prĂ©tendant qui ne maĂźtrise pas sa colĂšre ? DĂ©veloppement du don de guĂ©rison dans la vie de Pierre La direction donnĂ©e au leader Le sĂ©jour des morts en trois parties La vision donnĂ©e au leader, l'unitĂ© d'esprit aux collaborateurs Hommes de Dieu qui se mettent Ă  genoux pour prier Dans sa souffrance, Job ne subissait pas la colĂšre de Dieu, JĂ©sus non plus Est-ce que Simon le magicien s'est repenti suite Ă  la rĂ©primande de l'apĂŽtre Pierre ? ConsĂ©cration d'Aaron Ă  la prĂȘtrise Un couple mariĂ© peut-il avoir des relations sexuelles pendant un temps de jeĂ»ne et priĂšre ? La peine de mort exigĂ©e pour les kidnappeurs dans la loi de MoĂŻse Une mort PRÉMÉDITÉE traitĂ©e diffĂ©remment d’une mort ACCIDENTELLE selon la loi de MoĂŻse Faux tĂ©moignage versus mensonge Parlez en bien et non en vain du nom de Dieu le PĂšre Il n'y a pas de comptabilitĂ© dans l'amour La plus grave erreur de David dĂ©boucha sur la manifestation d'une grĂące extrĂȘme Trois raisons de veiller et prier Vent contraire Message pour les couples en difficultĂ© Avez-vous remarquĂ© que MoĂŻse, n'Ă©tait pas trĂšs sĂ©rieux quand il Ă©tait reparti pour l'Égypte ? 137 Parole d'un insider Exige le respect ! La veuve et le juge inique L’un sera pris et l’autre laissĂ©, cela ne concerne pas l'enlĂšvement JĂ©sus le pĂ©dagogue avec la parabole de l'Ă©conome infidĂšle L'enfant prodigue n'est pas le seul protagoniste Ă  observer dans cette parabole Qui sont les mercenaires dans la parabole de l'enfant prodigue ? Accepter ou recevoir Christ ? Comment comprendre la parabole des conviĂ©s ? Peut-on suivre JĂ©sus aujourd'hui ? Que signifie porter sa croix est-ce encore d'actualitĂ© ? Votre proximitĂ© avec Dieu suscitera parfois l'admiration La figure annonciatrice du meilleur qui est Ă  venir Urie le Hittite Ne donnez pas accĂšs au diable en vous mettant en colĂšre pour ce que vous considĂ©rez comme une injustice ! Puissance et autoritĂ© accompagnent la manifestation du royume de Dieu 5 façons dans les Ă©vangiles d'expĂ©rimenter le salut dans cette vie Tous ceux qui dĂ©cident de changer de vie peuvent croire au pardon de JĂ©sus Compassion de JĂ©sus qui ressuscite le fils de la veuve Ă  NaĂŻn La provision suit l'obĂ©issance Honorer ses parents, qu'est-ce au juste ? Est-ce que le brisement est un concept biblique ? Les thĂ©raphims, abomination idolĂątre Comment comprendre que Lot avait des gendres et deux filles vierges ? LĂ©a et ses problĂšmes de vision qui l'handicapaient Eternel, fais-nous voir ta bontĂ© et accorde-nous ton salut! La mort est une grande faucheuse et les anges viennent ensuite cueillir les croyants Abraham, obĂ©issant Ă  son pĂšre terreste comme Ă  son pĂšre cĂ©leste Le pĂ©chĂ© a affectĂ© toute la crĂ©ation, animaux inclus Voici plusieurs exemples oĂč Dieu a exercĂ© son influence les hommes ProtĂ©gĂ©s du danger L'esprit Ă©goĂŻste et jaloux de CaĂŻn Coupe ta main ! La dĂ©monstration de puissance angĂ©lique suscite diverses rĂ©actions sur la crĂ©ation Combat dans la priĂšre pour le salut de la famille L'accĂšs au crĂ©dit comme levier Ă©conomique Étude exhaustive sur la CĂšne Dieu a-t-il augmentĂ© les souffrances des grossesses aprĂšs le pĂ©chĂ© ? JĂ©sus a-t-il Ă©crasĂ© la tĂȘte du serpent Ă  la croix ? La part d'EsaĂŒ, pas si mal aprĂšs tout Le plein d'amour, s'il vous plaĂźt Demander ou exiger une guĂ©rison ? Il ne faut pas travailler en vain HĂ©rĂ©ditĂ© spirituelle Parler en langues est une maniĂšre d'entrer dans le repos de Dieu Comment tendre l'autre joue quand on nous frappe ? DĂ©sinformation au sujet de JĂ©sus Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice Tous les juifs sont des hors-la-loi selon JĂ©sus ! Comment faire la volontĂ© de Dieu ? L'homme bon, existe-t-il ? Les narines de la colĂšre ! Le langage imagĂ©e employĂ© en hĂ©breu Tu l’as fait de peu infĂ©rieur ... Ă  Dieu ou des anges ? Le caractĂšre requis pour entrer dans le ministĂšre La libertĂ© est la limite de l'amour Est-ce que la guĂ©rison est une promesse ? Tous ceux que le PĂšre me donne viendront Ă  moi La comprĂ©hension grandissante de l'autoritĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e augmente la foi Le jeĂ»ne pour avoir le coeur lĂ©ger et sensible spirituellement Ils seront tous enseignĂ©s de Dieu La chronologie des Ă©vĂ©nements de la crucifixion Ă  la rĂ©surrection GoĂ»ter la mort Ă  trois niveaux Pourquoi est-il question d'Ă©gorger plutĂŽt que de tuer dans Jean 1010 ? C'est quoi l'affaire ! La rĂ©vĂ©lation progressive dans la Bible Pourquoi c'est mieux de lire le Nouveau Testament avant l'Ancien Testament Le sceau de Dieu sur JĂ©sus Mon verset prĂ©fĂ©rĂ© qui parle d'un Dieu plein d'amour Pourquoi la patience est-elle mentionnĂ©e en premier dans la description de l'amour ? Je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu Heureux vous qui ĂȘtes pauvres, car le royaume de Dieu est Ă  vous Y a-t-il de l'espoir de rĂ©conciliation avec des personnes qui nous ont pris en grippe ? Distinction entre repentance et conversion Les morts qui entendent la voix de JĂ©sus Est-ce que un esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© peut ĂȘtre souillĂ© ? Les anges sont des esprits mais les esprits ne sont pas tous des anges ! L'espĂ©rance est la corde qui te rattache aux promesses de Dieu Le mariage n'est pas pour tous Le jeĂ»ne est une chose intime entre toi et Dieu Le mal atteint-il le juste ou pas ? Les 5 langages d'amour Comment JĂ©sus a-t-il pu s'asseoir sur deux Ăąnes d'aprĂšs l'Ă©vangile de Matthieu ? Le Fils aussi donne la vie Ă  qui il veut Dieu guĂ©rit TOUTES tes maladies Garder son coeur plus que tout, c'est s'aimer L'enfant de l'officier du roi est guĂ©ri Ă  distance Le Messie doit venir tout rĂ©vĂ©ler Le pĂ©chĂ© entrave la croissance Quel est le cadeau de Dieu ? Le baptĂȘme de purification En relation au royaume de Dieu Le syndrome de l'intestin qui fuit – Leaky gut en anglais agir L'orgueil applique de la pression pour mal penser et mal L'art de la diversion ... Royaume de paix ! La guerre dans le ciel Le chemin de la paix passe par JĂ©sus L'Éternel des armĂ©es est un Dieu de guerre et de paix Le shalom de Dieu Vent de vie Merci Seigneur JĂ©sus pour ton pardon ! JĂ©sus est venu parce qu'il voulait sauver le monde et non le juger Amour extravagant de NicodĂšme La pleine bĂ©nĂ©diction qui vient avec l'Évangile Vous verrez dĂ©sormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme Celui qui vient aprĂšs moi m’a prĂ©cĂ©dĂ© AndrĂ© est un chercheur qui trouve Bouclier double de grĂące et de foi Un trio trĂšs attendu qui n'Ă©tait en fait que deux ! Foi et espĂ©rance insĂ©parables, mais ne les sĂ©parez pas de l'amour ! Les Ă©toiles pĂąlissantes finissent par s'Ă©teindre Est-ce que toutes les vĂ©ritĂ©s rendent libres ? La conviction apportĂ©e par le Saint-Esprit Les racines juives du baptĂȘme GrĂące, gloire, abondance, comble, plĂ©nitude et richesse Psaumes 23 Le bon berger OĂč vont les animaux aprĂšs leur mort ? Canevas pour sermon sur le mariage Promesses de protection angĂ©lique BĂ©nis et favorisĂ©s Mon tĂ©moignage du ciel Jesse Du Plantis La rĂ©conciliation offerte Ă  tous mais pas reçue par tous La colĂšre de Dieu qui se manifeste depuis que JĂ©sus l'a subie sur la croix Est-ce que les tremblements de terre sont des jugements punitifs envoyĂ©s par Dieu ? Ce n'est pas parce que nous citons la Bible que nous sommes dans la foi ! Vous qui avez mis votre foi en JĂ©sus, vous n'ĂȘtes plus maudis, vous ĂȘtes bĂ©nis ! Ananias et Saphira Ă©taient-ils nĂ©s de nouveau ? Les religieux ne voient pas Dieu agir au prĂ©sent Nous sommes des perles de grand prix ! Les promesses ont une date d'exaucement JĂ©sus-Christ est le premier-nĂ© de la crĂ©ation Tous ceux qui prendront l’épĂ©e mourront par l’épĂ©e Les prophĂ©ties sur JĂ©sus qui se sont rĂ©alisĂ©es Les consĂ©quences des dĂ©ficits astronomiques dans les budgets gouvernementaux La nourriture d'un ressuscitĂ© ! Doit-on prier les yeux fermĂ©s ? Les anges nous exhortent Ă  nous souvenir des paroles de JĂ©sus et nous activer Comment avoir un coeur brĂ»lant pour le Seigneur Deux sources de peur ; l'insuffisance et la faute Dans la dispensation de l'Ă©glise, les chrĂ©tiens doivent-ils donner la dĂźme ? Est-ce qu'une personne peut exercer plus qu'un des cinq ministĂšres mentionnĂ©s dans ÉphĂ©siens 411 ? Que faire quand on n'est pas d'accord avec l'autoritĂ© ecclĂ©siale en place ? Est-ce une bonne priĂšre de demander au Seigneur JĂ©sus de nous augmenter la foi ? La peur nous tire vers le bas tandis que la foi nous tire vers le haut Que dire au sujet des pasteurs trĂšs riches ? Dieu est un Dieu surprenant qui surprend les hommes et mĂȘme aussi les anges ! JĂ©sus se fait des ennemis en dĂ©clarant qu'il est maĂźtre du sabbat L'insigne honneur imposĂ© de force Ă  Simon de CyrĂšne Suivre JĂ©sus pour toute sorte de raisons Comment lire la Bible de maniĂšre stratĂ©gique Que JĂ©sus voulait-il dire en parlant que le nom du PĂšre soit sanctifiĂ© ? Comment se comporter avec un frĂšre ou une sƓur qui nous a offensĂ© OĂč sont les morts en Christ prĂ©sentement ? Fais attention ! Pardon accordĂ© par JĂ©sus qui avait Ă©tĂ© livrĂ© aux mains des pĂ©cheurs Serviteurs de Christ et de sa Parole Le pĂ©chĂ© te prive de la gloire communiquĂ©e gracieusement par la communion avec Dieu Est-ce que Judas n'avait pas le choix de trahir JĂ©sus ? L'ange Gabriel Pouvons-nous parler aux anges ? Le vƓu ; promesse solennelle Ă  prendre trĂšs au sĂ©rieux Dehors, l'intrus! La rigueur journalistique du mĂ©decin Luc JĂ©sus a Ă©tĂ© maudit pour nous sur la croix Autonomie de batterie de vĂ©hicule Ă©lectrique miraculeusement prolongĂ©e TannĂ© de toujours retomber dans le mĂȘme pĂ©chĂ© ? La souffrance de Dieu La colĂšre qui rend myope ! Est-ce qu'on peut croire en JĂ©sus et ne pas pourtant ĂȘtre sauvĂ© parce qu'il n'est pas le seigneur de notre vie et qu'on vit comme on veut ? La vie d'un ressuscitĂ© au ciel ! Le chien est considĂ©rĂ© le meilleur ami de l'homme, mais pas dans la Bible ! Serviteur fidĂšle comme un chien et prudent comme un serpent ! Depuis toujours, JĂ©sus savait ce qui l'attendrait en venant sur terre Vous n'arrivez pas Ă  vous dĂ©barrasser d'un pĂ©chĂ© sexuel ? La provision est celle qui a Ă©tĂ© prĂ©vue par le pourvoyeur pour voir la vision s'accomplir L'alliance de Dieu avec les animaux Les INTELLECTUELS et la Bible Dieu fait tout ce qu'il veut ... dans son royaume au ciel ! Votre sĂ©curitĂ© humaine est le cercueil de votre destinĂ©e ! Est ce que les cochons sont mĂ©chants ? Pourquoi JĂ©sus chassent les dĂ©mons dans les cochons ? AutoritĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e pendant que le Roi est en voyage Attention aux demi-vĂ©ritĂ©s voleuses de destinĂ©e! Une minoritĂ© de sauvĂ©s nombreuse au point oĂč elle ne peut ĂȘtre humainement comptĂ©e ! Comment se manifeste la foi rapportĂ©e dans les Ă©vangiles ? Certains ont un Christ embryonnaire en eux, c'est un Ă©tat sĂ©rieusement critique ! Le Seigneur en a besoin Qu’est-ce que tu veux que Dieu fasse pour toi ? Quand le royaume de Dieu se manifeste avec une grande puissance Il y a des coutumes qui sont bonnes Ă  observer JĂ©sus est le Roi qui va rĂ©gner selon ses termes ! Honneur au donneur ! La deuxiĂšme multiplication des pains plus productive que la premiĂšre La tradition ecclĂ©siastique freine des manifestations du Saint-Esprit La ruse en utilisant un moyen dĂ©tournĂ© pour en arriver Ă  ses fins au dĂ©triment des autres La premiĂšre multiplication des pains examinĂ©e Ce que JĂ©sus dit est vrai pour ceux Ă  qui il s'adressait DĂ©mocratie versus thĂ©ocratie dans la sociĂ©tĂ© et dans l'Ă©glise Affolement, stupĂ©faction et Ă©tonnement sont les marques du chrĂ©tien dont le coeur endurci qui est devenu lent Ă  comprendre Voyons ce que cela donne quand des inconvertis font de la thĂ©ologie ! La sagesse qui vient d'en haut Est-ce une obligation d'aller Ă©vangĂ©liser deux par deux ? Ma fille, ta foi t’a sauvĂ©e. Pars dans la paix et sois guĂ©rie de ton mal Elle avait entendu parler de JĂ©sus L’évangĂ©lisation en dehors d'IsraĂ«l au temps de JĂ©sus L’évangĂ©lisation se fait principalement avec deux approches Conjurer au nom de Dieu, qu'est-ce que cela signifie ? Le jeĂ»ne imprĂ©vu mais imposĂ©e par les circonstances Recommander, rĂ©primer, rĂ©primander, censurer et menacer traduisent le mĂȘme mot en grec ! Se lancer sur JĂ©sus pour le toucher et ĂȘtre ainsi guĂ©ri ! Explorons le lieu secret, notre PĂšre nous le rendra Doit-on nĂ©cessairement rompre le pain pour prendre le repas du Seigneur ? Une grande grĂące peut reposer sur vous ! L'incomprĂ©hension qui suscite de fausses conclusions Les maladies et les infirmitĂ©s sont-elles toujours d'origine dĂ©moniaque ? Voyons don ! Stimulez votre foi ! Le Seigneur JĂ©sus, le Christ qui est l'oint de Dieu Pourquoi JĂ©sus ordonne-t-il qu'on prie pour ceux qui nous persĂ©cutent ? Pourquoi dĂ©signe-t-on Dieu comme le PĂšre des lumiĂšres ? Que va-t-il se passer avec nos animaux de compagnie lors de notre enlĂšvement avec JĂ©sus dans le ciel ? Dieu ne fait pas seulement suggĂ©rer aux hommes de se repentir, il l'ordonne ! Le serviteur inutile de Luc 17 n'est pas le serviteur inutile de Matthieu 25 ! Pour un mariage TRÈS TRÈS BON ! Non pas des serviteurs inutiles mais plutĂŽt des serviteurs sans mĂ©rite particulier Approche diffĂ©rente dans la priĂšre entre un religieux et un enfant de Dieu La compassion pour ceux qui sont en prison pousse Ă  prier pour eux Comment comprendre Matthieu 24 oĂč JĂ©sus parle en privĂ© Ă  ses disciples des Ă©vĂ©nements futurs ? Les multiples facettes de l'Ă©vangile illustrĂ©es par les qualificatifs qui y sont ajoutĂ©s Est-ce que JĂ©sus revient bientĂŽt ? Dieu peut faire pĂ©rir l'Ăąme et le corps dans la GĂ©henne JĂ©sus est le plus grand des prophĂštes Comment distinguer l'hypocrisie dans un religieux ? Comment JĂ©sus peut ĂȘtre le fils de David qui l'appelle Seigneur ? Huit fois oĂč des opposants Ă  JĂ©sus ont dit la vĂ©ritĂ© Ă  son sujet ! JĂ©sus prophĂ©tise son sort et celui de son peuple rebelle en donnant la parabole des vignerons Puissance sous l'autoritĂ© divine dĂ©lĂ©guĂ©e Pouvons-nous avoir de bonnes raisons pour s'indigner ? Ce que le diable offre, ce ne sont que des mensonges ou des demie-vĂ©ritĂ©s Ă  notre dĂ©savantage L'intercession extraordinairement puissante du Saint-Esprit L'intercession vue au travers des mots grec employĂ©s L'orgueil et ses trois formes de variants contagieux Doit-on Ă©viter les amis qui ne marchent pas avec Dieu ? Le jeĂ»ne du combattant Voir les choses du bon cĂŽtĂ©, c'est meilleur pour le moral ! Glorifie Dieu en prenant soin de ton corps et de ton coeur Cette espĂšce-lĂ  ne peut sortir que par la priĂšre GrĂące, misĂ©ricorde et paix sont disponibles ! LĂ  oĂč sera le cadavre, lĂ  se rassembleront les aigles JĂ©sus annonce sept fois sa mort et sa rĂ©surrection Quel est ce type de dĂ©mon qui ne sort que par la priĂšre ? Les ouvriers de la derniĂšre heure Le renouvellement de toutes choses pendant le millĂ©nium Comment couvrir les fautes avec amour ? La volontĂ© du Bon Berger, c'est de sauver TOUTES ses brebis Dieu s'active durant notre sommeil Raisons bidons qui couvrent de ridicule Qu'est-ce que la loi spirituelle de la double rĂ©fĂ©rence ? Que veux dire avoir faim et soif de justice, rechercher la justice, pratiquer la justice, venir dans la voie de la justice ? La femme de mes rĂȘves ! On reconnaĂźt un chrĂ©tien Ă  son comportement comme on reconnaĂźt un arbre Ă  ses fruits Doit-on briser des liens gĂ©nĂ©rationnels aprĂšs notre conversion ? La priĂšre active l'intervention divine et la persĂ©vĂ©rance dans la priĂšre accĂ©lĂšre l'intervention angĂ©lique Les sentiments parfois surprenants de JĂ©sus Tout ce que vous demanderez en mon nom avec foi par la priĂšre, je le ferai Tes priĂšres d’intercession pour ta famille pourraient un jour te sauver la vie ! Je suis l'Eternel, celui qui te guĂ©rit En quoi consiste le levain des pharisiens dont on doit se mĂ©fier et s'abstenir ? Le Seigneur en a besoin La tradition qui Ă©touffe la manifestation de l'amour Parfaitement sauvĂ©s, dĂ©livrĂ©s et guĂ©ris ! Que nos yeux s'ouvrent sur la vraie rĂ©alitĂ© ! Jouer pour gagner MathĂ©matiques divines Faucon + Yaka = Rhema ! MathĂ©matiques divines Faucon + Yaka = Rhema ! Pouvons-nous accepter des transfusions sanguines ou non ? Un lieu de repos inusitĂ© pour Dieu L'origine de la chute de cheveux se trouve dans son expression mĂȘme la Chute ! Saviez-vous que la religion est une ? Emmanuel, Dieu avec nous dans nos joies et nos peines La dĂ©termination inarrĂȘtable de la foi Avez-vous le cƓur endurci ? Êtes-vous encore sans intelligence ? N'avez-vous pas de mĂ©moire ? C'est la guĂ©rison qui glorifie Dieu, pas la maladie ! Pourquoi Dieu a-t-il rejetĂ© l'offrande de CaĂŻn ? FabriquĂ©s Ă  partir de la poussiĂšre qu'on piĂ©tine Êtes-vous Ă©tonnĂ©s par la rĂ©action de JĂ©sus de maudire un figuier et le faire mourir parce qu'il ne portait pas de fruits ? Comment vivre dans ce monde sans ĂȘtre affectĂ© par le pĂ©chĂ© Les choses anciennes et les choses nouvelles La perle de grand prix Comment se procurer la perle de grand prix Un coup de filet ! Dieu est toujours celui qui guĂ©rit, que ce soit instantanĂ© ou progressivement JoĂ«l Spinks L'Église et la grande commission Changer pour le meilleur Nous serons lumineux comme le soleil ! La fondation du monde Le levain dans le royaume des cieux n'est pas l'idĂ©e de Dieu Un plan de moutarde peut-il devenir un arbre ? Sauver de ses pĂ©chĂ©s Est-ce que Marie est demeurĂ©e vierge toute sa vie ? La moisson est grande et elle est prĂȘte ! Attention aux dĂ©tails quand vous lisez, un panier n'est pas une corbeille ! Le rendement dĂ©pend de la qualitĂ© du terrain et la qualitĂ© du terrain dĂ©pend du niveau de comprĂ©hension Servir Dieu ou Mamon, c'est choisir entre deux systĂšmes Ă©conomiques dans deux royaumes diffĂ©rents Que signifie ĂȘtre scandalisé» dans la Bible ? Qu'est-ce qui fait que le quatriĂšme type de terrain soit de la bonne terre ? - Un coup de chance ? L'esprit de pauvretĂ© nous incite Ă  accepter des choix qui sont bons juste en apparence pst JoĂ«l Spinks Cherchez Ă  comprendre et appliquer les lois du royaume de Dieu Voici qui sont vraiment ma mĂšre et mes frĂšres La dynamique relationnelle entre les dĂ©mons et les hommes Un seul signe accordĂ© par JĂ©sus Races de vipĂšres Plus de 2000 autres textes sont disponibles en cliquant sur les thĂšmes dans la colonne Ă  votre gauche vers le haut de cette page. VIDÉO du mois - message apportĂ© lors de la nuit de priĂšre Il y a quelqu'un qui vient frapper Ă  votre porte aujourd'hui, vous pouvez le laisser entrer, le coronavirus n'a pas de grippe sur lui. Son nom ? Le Seigneur JĂ©sus-Christ ! Écoute, je me tiens Ă  la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. Apocalypse 320 Pour une nette croissance spirituelle, il faut d'abordnaĂźtre d'en haut Notre croissance est ensuite spĂ©cifique Ă  l’activitĂ© que Dieu a prĂ©vue pour nous et produit en nous par l'expĂ©rimentation de son amour. ÉphĂ©siens 416 C'est de lui que le corps tout entier, bien coordonnĂ© et solidement uni grĂące aux articulations dont il est muni, tire sa croissance EN FONCTION DE L'ACTIVITÉ QUI CONVIENT À CHACUNE DE SES PARTIES et s'Ă©difie lui-mĂȘme dans l'amour. 2Pierre 318 Grandissez dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ. Psaumes 1836 Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta main droite me soutient, et je deviens grand par ta bontĂ©. Ma thĂ©ologie est bien simple par rapport au salut. 1TimothĂ©e 24 Dieu VEUT que tous les hommes soient sauvĂ©s MAIS les hommes NE VEULENT PAS TOUS ĂȘtre sauvĂ©s Jean 111 Elle est venue chez les siens, et LES SIENS NE L'ONT PAS ACCUEILLIE. 12 MAIS À TOUS CEUX QUI L'ONT ACCEPTÉE, Ă  ceux qui croient en son nom, elle a donnĂ© le droit de devenir enfants de Dieu, Donc personne qui aura refusĂ© de croire en JĂ©sus ne pourra blĂąmer Dieu pour sa perdition parce que Dieu n'aurait pas voulu le "choisir". Distinction entre obĂ©issance et soumission Tu obĂ©is par devoir Tu te soumets par amour L'enfant doit obĂ©ir Ă  son parent Le disciple doit obĂ©ir Ă  son maĂźtre Le serviteur doit obĂ©ir Ă  son Seigneur L'Ă©pouse se soumet volontairement Ă  son mari par amour. Si tu obĂ©is au Seigneur parce que tu dois le faire, tu te comportes comme son enfant, son disciple, son serviteur, c'est bien. Si tu choisis de te soumettre Ă  JĂ©sus parce que tu l'aimes, tu te comportes comme son Ă©pouse, c'est mieux. Vous pouvez maintenant poser vos questions et laisser vos commentaires sur le BLOGUE de en cliquant sur cette image. Compteur installĂ© le 6 mai 2020 Nombre de visites - 99081997 . Pour une nette croissance spirituelle il y a des incontournables . Il faut d'abord passer par la nouvelle naissance Comprendre que la puissance de Dieu est dans la croix ! Lire la Bible Prier Se trouver une famille spirituelle Enlever tout ce qui entrave la croissance Ralph et Lou Sutera La souveraintĂ© de Dieu et l'autoritĂ© du croyant JoĂ«l Spinks Un mot pour les surfeurs Une vie riche, c'est possible Simpson Comprendre le sens de la croix Je me souviens La marche selon l'Esprit La route de l'homme mature Saisir Jesus-Christ L'affranchissement Chancelant ou solide ? Joseph Alleine Carcelui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie Ă  cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il Ă  gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-mĂȘme ? PriĂšre: Seigneur JĂ©sus, quand je souffre tu es mon roc, une maison fortifiĂ©e qui me sauve. Prier le psaume 31. Demande: Seigneur JĂ©sus, que je puisse toujours porter ma
La vie Marc Chagall Qui sauve une seule vie, sauve le monde entier » TraitĂ© Sanhedrin, chapitre 5, Mishna 5 
 C’est pour cela que l’homme a Ă©tĂ© créé seul, pour t’apprendre que celui qui ĂŽte la vie Ă  un fils d’IsraĂ«l, dĂ©truit un monde entier; et celui qui sauve la vie d’un fils d’IsraĂ«l, sauve un monde entier. 
 Talmud Bavli, traitĂ© Baba Batra, page11A On enseigne dans une beraĂŻta on raconte sur Benjamin le juste qui Ă©tait prĂ©posĂ© Ă  la caisse de la charitĂ©. Une femme se prĂ©senta un jour devant lui et lui dit Mon maĂźtre, nourris-moi ! Il lui rĂ©pondit Il n’y a rien dans la caisse. Rabbi, lui dit-elle, si tu ne me donnes rien, sept enfants et moi-mĂȘme allons mourir de faim ». Il lui donna alors de son propre argent. Plus tard, il tomba malade et Ă©tait Ă  l’agonie. Les archanges dirent devant le Saint bĂ©ni doit-Il MaĂźtre du monde. Tu as dit que celui qui sauve la vie d’un fils d’IsraĂ«l, sauve un monde entier » et Benjamin le juste qui a nourrit une femme et ses enfants va mourir dans un temps de vie si court
de suite son dĂ©cret fut dĂ©chirĂ©. Du point de vue du judaĂŻsme, que chaque vie humaine soit dotĂ©e d’une valeur suprĂȘme a de nombreuses sociales, politiques qu’économiques. A la lumiĂšre de cette affirmation, nous devons faire notre possible pour bĂątir un monde dans lequel chacun sera traitĂ© comme s’il Ă©tait une valeur infinie », a dit le rabbin Irwin Kula. Selon le Talmud, la preuve de la valeur infinie de la vie humaine est que Dieu, Ă  l’origine, n’a créé qu’un seul ĂȘtre humain, Adam. Si Adam avait Ă©tĂ© tuĂ©, toute l’humanitĂ© aurait donc Ă©tĂ© dĂ©truite A l’inverse, s’il Ă©tait sauvĂ©, c’est l’humanitĂ© entiĂšre qui Ă©tait sauvĂ©e. Du point de vue du judaĂŻsme, que chaque vie humaine soit dotĂ©e d’une valeur suprĂȘme a de nombreuses implications. Mais cela signifie d’abord que celui qui tue un innocent commet le plus grave des crimes tuer dix personnes de plus augmente la dimension du crime, mais pas sa gravitĂ©. Cet enseignement a aussi des implications sociales, politiques et Ă©conomiques. Comme l’a dit le rabbin Irwin Kula À la lumiĂšre de cette affirmation, nous devons faire notre possible pour bĂątir un monde dans lequel chacun sera traitĂ© comme s’il Ă©tait d’une valeur infinie. En vĂ©ritĂ©, que signifie affirmer que chaque ĂȘtre humain a une valeur infinie lorsque des gens meurent faute de l’équivalent d’un dollar de nourriture par jour ? » La Mishna tire d’autres leçons morales et thĂ©ologiques de la crĂ©ation d’Adam Un seul ĂȘtre fut créé Ă  l’origine pour le bien de la paix entre les hommes, de telle façon que nul ne puisse dire Ă  son prochain Mon pĂšre est plus grand que ton pĂšre ! Et aussi pour proclamer la grandeur du Saint, bĂ©ni soit-il. L’homme peut tirer plusieurs piĂšces de monnaie de la mĂȘme matrice, et elles se ressembleront toutes. Mais le Roi des Rois a fait chaque ĂȘtre humain avec la matrice du premier d’entre eux ; et pourtant, aucun n’est identique Ă  l’autre. En consĂ©quence, chaque individu doit dire C’est pour moi que le monde fut créé ! » Mishna, Sanhedrin 45. Les multiples facettes de chaque individu C’est triste Ă  constater, mais de nos jours, les diffĂ©rences entre individus sont principalement utilisĂ©es en matiĂšre criminelle. En effet, on sait que les empreintes digitales et gĂ©nĂ©tiques de chaque ĂȘtre humain sont absolument uniques. Celui qui voit six cent mille Juifs rĂ©unis doit rĂ©citer la bĂ©nĂ©diction suivante BĂ©nis sois-Tu, Seigneur notre Dieu, MaĂźtre de l’univers qui connais nos pensĂ©es les plus intimes [Ă  savoir qui apprĂ©cie le caractĂšre unique de chaque ĂȘtre humain] » Shoulhan Aroukh, Orah Hayim 22 45. L’esprit de chacun est diffĂ©rent de celui de l’autre, comme le visage de chacun est diffĂ©rent de celui de l’autre » Talmud de Babylone, Berakhot 38a. Chacun devrait avoir deux poches, qu’il pourrait utiliser selon ses besoins. Dans la poche droite, on lirait C’est pour moi que le monde fut créé » ; et dans l’autre Je suis cendre et poussiĂšre » Dicton hassidique. Si j’essaie d’ĂȘtre comme lui, qui sera comme moi ? » Proverbe yiddish. Le rabbin hassidique Zusha mort en 1800 avait l’habitude de dire Lorsque je mourrai et que je me prĂ©senterai devant la Cour cĂ©leste, si l’on me demande Zusha, pourquoi n’as-tu pas Ă©tĂ© aussi grand qu’Abraham ?’’, je n’aurai pas peur. Je dirai que je ne suis pas nĂ© avec les capacitĂ©s intellectuelles d’Abraham. Et si l’on me demande Zusha, pourquoi n’as-tu pas Ă©tĂ© MoĂŻse ?’’, je rĂ©pondrai que je n’avais pas son charisme. Mais quand on me demandera Zusha, pourquoi n’as-tu pas Ă©tĂ© Zusha ?’’, Ă  cette question, je n’aurai pas de rĂ©ponse. Si je suis moi parce que je suis moi, donc je suis moi et toi tu es toi. Mais si je suis moi parce que tu es toi, et que tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi, et tu n’es pas toi » Menaham Mendel de Kotzk, 1787-1859. Un seul ĂȘtre fut créé Ă  l’origine pour le bien de la paix entre les hommes, de telle façon que nul ne puisse dire Ă  son prochain Mon pĂšre est plus grand que ton pĂšre » extrait de la Mishna. tribunejuive Les Justes "Celui qui sauve une seule Ăąme est comme celui qui a sauvĂ© le monde entier" Le Talmud Le 19 aoĂ»t 1953, une loi votĂ©e par la Knesset accorde au mĂ©morial de Yad Vashem mot Ă  mot, un monument, un nom, situĂ© sur le mont Herzl, face au dĂ©sert de JudĂ©e,la fonction de rĂ©unir, rechercher et publier l'ensemble des faits relatifs Ă  la Shoah littĂ©ralement catastrophe et la Guevoura hĂ©roĂŻsme. Yad Vashem, depuis 1962, a mis en oeuvre une loi votĂ©e par le parlement israĂ©lien neuf ans auparavant, crĂ©ant le titre de "Juste des Nations". Il est du devoir des Juifs, dit cette loi, d'honorer ceux qui les ont aidĂ©s. Est dĂ©clarĂ© "Juste", toute personne ayant risquĂ© sa vie pour sauver un Juif en Europe occupĂ©e. Une commission composĂ©e de juristes et d'historiens attribue une "MĂ©daille des Justes des Nations" Ă  ceux qui le mĂ©ritent. Pour retrouver ces hommes et ces femmes, dans tous les pays autrefois occupĂ©s par les Allemands, un rĂ©seau de correspondants, collecte et centralise documents tĂ©moignages et informations, qu'ils envoient Ă  JĂ©rusalem. Un "Juste" a droit Ă  un arbre, au pied duquel est gravĂ© son nom, cyprĂšs, pin ou acacia, qui entoure le site du mĂ©morial. L'arbre est un jaillissement de vie, il se dĂ©veloppe, matĂ©rialise la durĂ©e et possĂšde le pouvoir de se reproduire. "En honorant ceux qui ont refusĂ© de se plier Ă  la fatalitĂ© de la volontĂ© exterminatrice de lÂŽidĂ©ologie nazie, la mĂ©daille des Justes contribue Ă  rĂ©tablir lÂŽHistoire dans sa vĂ©ritĂ©." Simone Veil
Celui qui sauve une vie, sauve le monde entier." Oscar Schindler et d'autres sauveurs juifs 29 2020 Juin 217 Oscar Schindler. Source: les Juifs» DÚs le début histoires sur les «complices des Juifs» devrait décider ce qui attendait les Allemands vertueux en cas de dénonciation.
Dimanche 8 aoĂ»t 2021 La paix Oui, Mon Amour est si grand que Je ne veux pas perdre ces pauvres Ăąmes ignorantes mais disposĂ©es Ă  M’aimer si elles en avaient Ă©tĂ© informĂ©es. Elles sont nombreuses ces Ăąmes dĂ©pouillĂ©es de la grĂące de la connaissance et, pourtant, si elles avaient Ă©tĂ© Ă©vangĂ©lisĂ©es, elles se seraient converties. La Sainte Eglise catholique a fait un bon travail de mission en apportant la Bonne Nouvelle aux confins du monde et puis les hommes d’église, pour beaucoup, ont pensĂ© que la libertĂ© religieuse, nouveau principe de l’Eglise depuis le dernier concile, signifiait le respect des croyances hĂ©rĂ©tiques ou fausses et que le prosĂ©lytisme Ă©tait un excĂšs car les autres religions seraient respectables. Or l’erreur est Ă  combattre, sans nuire bien sĂ»r Ă  la libertĂ© que Dieu a donnĂ©e Ă  tout homme, et tout homme est en droit de connaĂźtre son CrĂ©ateur et PĂšre, et d’ĂȘtre baptisĂ©. Il est troublant de constater que les hommes d’église ont Ă©tĂ© nombreux Ă  accepter de mettre l’unique religion vĂ©ridique sur le mĂȘme pied que les fausses religions ou celles qui enseignent l’erreur et la professent comme vraie. Ce faisant, ils ont eux-mĂȘmes professĂ© l’erreur de l’équivalence et, par ce fait mĂȘme, sont devenus eux-mĂȘmes hĂ©rĂ©tiques. La foi catholique devrait ĂȘtre la croyance universelle, car il n’y a qu’un seul Dieu en Trois Personnes, CrĂ©ateur et Sauveur, et tout homme est en droit de L’honorer, de Le connaĂźtre et de Lui ĂȘtre dĂ©vouĂ©. Tout homme est en droit de connaĂźtre l’unique religion vraie et tel est le rĂŽle de la Sainte Eglise enseigner et apporter les sacrements afin que tout homme soit sauvĂ©. Le prosĂ©lytisme de la sainte Eglise catholique est sa mission Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle Ă  toute la crĂ©ation ; celui qui croira et sera baptisĂ©, sera sauvĂ© ; celui qui ne croira pas sera condamnĂ© » Mc 16, 15-16. Et saint Mathieu dit en plus 
 leur apprenant Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit » Mt 28,20. Il est donc faux de penser que l’homme est libre de croire ce qu’il veut ou ce qu’il croit exact. La sainte Eglise a le devoir d’enseigner ce que JĂ©sus-Christ a prescrit, ce n’est pas un choix, c’est un devoir. Les autres religions telles que le protestantisme ou les religions non chrĂ©tiennes sont des refus de se soumettre Ă  l’autoritĂ© de la sainte Eglise catholique ou sont des mythes humains. Depuis le dernier concile, la libertĂ© religieuse, au nom de la dignitĂ© de l’homme, lui concĂšde la libertĂ© de croire comme il l’entend, au sein d’une religion choisie en conscience – alors que la conscience doit ĂȘtre bien formĂ©e pour bien choisir ! C’est ainsi qu’il y eut le drame de la rĂ©union d’Assise, le 27 octobre 1986, oĂč toutes les religions furent conviĂ©es pour prier pour la paix. Les uns priĂšrent Dieu et les autres leurs dieux. Ce fut une union toute humaine, non selon la volontĂ© de Dieu qui, par JĂ©sus-Christ, donne Sa Paix Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde vous la donne » Jn 14, 27. Ainsi le monde ne peut donner la paix, seul le Seigneur la donne et elle commence par le baptĂȘme et la conversion. C’est ainsi que la paix humaine ne tint pas longtemps et la guerre si meurtriĂšre de l’ex-Yougoslavie s’étendit de 1991 Ă  2001, soit Ă  peine 5 ans aprĂšs cette rĂ©union humaine de paix qui n’eut pas de rĂ©sultat. La paix que donne le Seigneur Dieu vient d’abord en l’ñme et la volontĂ© de concorde en est la consĂ©quence. Saint François d’Assise 1182-1226 avait bien compris cette paix et il en a fait sa belle priĂšre Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,LĂ  oĂč est la haine, que je mette l’amour,LĂ  oĂč est l’offense, que je mette le pardon,LĂ  oĂč est la discorde, que je mette l’union,LĂ  oĂč est l’erreur, que je mette la vĂ©ritĂ©,LĂ  oĂč est le doute, que je mette la oĂč est le dĂ©sespoir, que je mette l’espĂ©rance,LĂ  oĂč est la tristesse, que je mette la Seigneur, que je ne cherche pas tant Ă  ĂȘtre consolĂ© qu’à consoler,Ă  ĂȘtre compris qu’à comprendre,Ă  ĂȘtre aimĂ© qu’à c’est en se donnant qu’on reçoit,c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,c’est en pardonnant qu’on est pardonnĂ©,c’est en mourant qu’on ressuscite Ă  la vie Ă©ternelle. C’est cela qu’aurait dĂ» ĂȘtre la grande rencontre d’Assise pour la paix celle de JĂ©sus-Christ, celle de la vĂ©ritĂ©, celle de la foi, celle de la lumiĂšre. Viendra un temps proche, trĂšs proche, oĂč cette priĂšre deviendra la rĂ©alitĂ©. Je veux y rĂ©pondre, Je veux amener Ma paix sur la terre, celle demandĂ©e par saint François, Mon sĂ©raphique disciple, et celle demandĂ©e par tous ceux qui, aprĂšs lui, M’ont adressĂ© cette priĂšre. Oui, Je l’exaucerai et Je serai si heureux de vous combler de cette paix si douce, si bonne et si sincĂšre. Que la paix, Ma paix, soit avec vous et avec vos proches.
Toutepersonne qui aime Dieu. Toute personne qui s'approche de l'Eucharistie avec amour. Toute personne qui prie profondĂ©ment dans son cƓur. Toute personne qui s'approche de Moi, ton JĂ©sus. Toute personne qui reçoit des grĂąces dans la priĂšre, des grĂąces l'attirant vers Moi. Toute Ăąme peut ĂȘtre sauvĂ©e si elle le dĂ©sire.

01 mars 2019 Texte paru dans le n° 6 de la revue papier Ballast printemps 2017 Un beau matin, la police fran­çaise est arri­vĂ©e, on a ramas­sĂ© tout le monde, moi com­pris, et Drancy Ă  nou­veau. Mais eux ont tout de suite Ă©tĂ© dĂ©por­tĂ©s », nous raconte Adolfo Kaminsky aprĂšs nous avoir ouvert les portes de son appar­te­ment. Le jeune homme, enfant de parents exi­lĂ©s, tra­vaillait alors pour la RĂ©sistance comme faus­saire. La guerre ache­vĂ©e, le pho­to­graphe pro­lon­gea cet enga­ge­ment jus­qu’au dĂ©but des annĂ©es 1970 aux cĂŽtĂ©s d’in­dé­pen­dan­tistes algé­riens, de dis­si­dents anti­fas­cistes et d’ac­ti­vistes sud-afri­cains. Cela, per­sonne ne l’au­rait pro­ba­ble­ment jamais su si sa fille n’a­vait pas insis­tĂ© pour recueillir sa parole et la rendre publique, en 2009, dans un ouvrage bio­gra­phique. C’est ce der­nier qui nous a conduits jus­qu’à lui. ☰ Par Hassina MechaĂŻ Quand on lui demande de ses nou­velles, Adolfo Kaminsky rĂ©pond avec un sou­rire Oh, on ne rajeu­nit pas. » L’Ɠil gauche est vif, le droit Ă©teint. L’homme a les yeux noirs — la faute aux pro­duits chi­miques uti­li­sĂ©s pour ses tra­vaux de faus­saire. Ils Ă©taient verts, avant. Ceux que j’utilisais pour sau­ver les gens les ont assom­bris », pré­cise-t-il. C’était Paris, en 1943. Rester Ă©veillĂ©. Ne pas cĂ©der au som­meil. Surtout pas. Les vapeurs des pro­duits engour­dissent. La cadence est infer­nale dans le petit labo­ra­toire clan­des­tin du mou­ve­ment de rĂ©sis­tance de la 6e EIF1, au 17 de la rue des Saints-PĂšres. Adolfo Kaminsky a tout juste 18 ans. L’ñge de l’intranquillitĂ© mais non de l’insouciance dans ce Paris occu­pĂ©. Marc Hamon — nom de code Pingouin » — vient de lui pas­ser com­mande de faux papiers pour plus de trois cents enfants fran­çais de confes­sion juive. Ce membre de l’EIF a recru­tĂ© Adolfo Kaminsky pour ses talents de chi­miste dans ce labo­ra­toire clan­des­tin. Une rafle visant dix mai­sons dans la rĂ©gion pari­sienne est pré­vue par la police de PĂ©tain. Il faut de tout cartes d’alimentation, cer­ti­fi­cats de bap­tĂȘme, actes de nais­sance et lais­sez-pas­ser col­lec­tifs. Le dĂ©lai est court, trois jours seule­ment. Tout le labo­ra­toire s’attelle Ă  ce tra­vail, le souffle cou­pĂ© Ă  l’idĂ©e de ne pas y arriver. Une rafle visant dix mai­sons dans la rĂ©gion pari­sienne est pré­vue par la police de PĂ©tain. » Les papiers s’enchaĂźnent dans cet ate­lier dont la jeu­nesse des membres Ă©tonne encore aujourd’hui. Adolfo se sou­vient des cama­rades avec qui il tra­vaillait Le plus ĂągĂ© avait 24 ans. Moi, 18. Leur tra­vail Ă©tait de convoyer les enfants vers les caches, Ă  tra­vers les fron­tiĂšres aus­si, vers l’Espagne, vers la Suisse. Ils ont fait du trĂšs bon tra­vail. C’était une mis­sion pour laquelle il fal­lait d’abord des papiers. Ces papiers ser­vaient ensuite Ă  sau­ver des mil­liers d’enfants. » Il faut ĂȘtre dĂ©li­cat il ne s’agit pas seule­ment de tout four­nir en temps et en heure ; les papiers doivent ĂȘtre par­faits. Un dĂ©faut, et c’est la mort assu­rĂ©e pour ceux Ă  qui ils sont des­ti­nĂ©s. Adolfo contrĂŽle sans cesse, au bord de l’épuisement, de la syn­cope. Il l’a rĂ©su­mĂ© ain­si s’il s’endort une heure, c’est trente vies de per­dues. Alors, quand la fatigue le prend, Adolfo marche et se gifle pour se rĂ©veiller
 Qui sauve une vie sauve le monde entier », jurent Ă  la fois le Talmud et le Coran. Enfants juifs, rĂ©sis­tants, mais aus­si sur­vi­vants des camps, fel­la­ghas algé­riens, mili­tants anti­fran­quistes, anti-Salazar ou anti-apar­theid leur sur­vie est sus­pen­due aux faux papiers qu’Adolfo Kaminsky a confec­tion­nĂ©s dans ses ate­liers clandestins. Aujourd’hui, Ă  91 ans, il a der­riĂšre lui une vie presqu’entiĂšrement consa­crĂ©e Ă  sau­ver les autres. En plein hiver, nous ren­dons visite Ă  son Ă©pouse et Ă  sa fille. Un petit appar­te­ment lumi­neux et moderne, trĂšs humble dans le Paris chic. Le vieil appa­reil pho­to en bois avec souf­flet Je l’ai ache­tĂ© dans les annĂ©es 1940, et il marche encore ! » trĂŽne dans le salon. Sur les murs, des cli­chĂ©s d’un Paris d’un autre temps un libraire et ses chats, un couple sous la pluie, une ruelle vide, la nuit. Quelque cin­quante mille autres dorment dans ses archives. Adolfo nous entraĂźne dans son ate­lier une piĂšce de cinq ou six mĂštres car­rĂ©s — une seule per­sonne peut s’y tenir — qui sert de chambre de dĂ©ve­lop­pe­ment. Ce jour-lĂ , nous avons ren­con­trĂ© un mensch2. StĂ©phane Burlot Ballast Un homme Son Ă©tat civil tient en peu de mots, qui ne disent rien du moud­ja­hid qu’il fut plus tard, ni du pĂšre, grand-pĂšre, et mari de la lumi­neuse LeĂŻla qu’il est dĂ©sor­mais NĂ© en Argentine le 1er octobre 1925 de parents juifs russes. » Ils ne disent pas non plus qu’Adolfo Kaminsky Ă©tait rĂ©sis­tant, spé­cia­li­sĂ© dans la fabri­ca­tion de faux papiers pour laquelle il refu­sa tou­jours d’ĂȘtre payĂ©. J’aimerais ĂȘtre recon­nu en tant que pho­to­graphe et artiste. Ainsi, j’aurais quelque chose Ă  lais­ser Ă  mes enfants, car nous vivons sur la retraite de mon Ă©pouse. » L’homme parle dou­ce­ment, len­te­ment. Il donne ain­si corps et mots Ă  sa vie tumul­tueuse. Il pose sa voix, mĂ©ti­cu­leu­se­ment, sans jamais hĂ©si­ter sur ses sou­ve­nirs. Ils sont lĂ , pré­sents de façon Ă©vi­dente. Sur le visage trĂšs mobile passent les ombres d’une mĂ©moire sou­vent dou­lou­reuse. L’amusement, aus­si, une lĂ©gĂšre dis­tance iro­nique avec les Ă©vÚ­ne­ments. Et puis l’étonnement et l’indignation quand il Ă©voque cer­tains Ă©pi­sodes de sa vie Drancy, AloĂŻs Brunner, le fas­cisme et le colonialisme. Sur le visage trĂšs mobile passent les ombres d’une mĂ©moire sou­vent dou­lou­reuse. L’amusement, aus­si, une lĂ©gĂšre dis­tance iro­nique avec les Ă©vĂšnements. » Parfois, il arrive qu’Adolfo Kaminsky s’illumine lorsqu’il parle de sa famille et de son tra­vail de pho­to­graphe. Les yeux de ses enfants portent la trace, intense, du vert de son regard de jeune homme Sarah, comé­dienne, JosĂ© — plus connu sous son nom de rap­peur, RocĂ© » — et Atahualpa — pré­nom­mĂ© ain­si en hom­mage au poĂšte et chan­teur argen­tin Atahualpa Yupanqui. Trois enfants qu’il a eus avec LeĂŻla, son Ă©pouse algé­rienne, Ă©ga­le­ment pho­to­graphe Ă  ses heures, ren­con­trĂ©e dans le dĂ©sert du Grand Sud alors qu’elle Ă©tait Ă©tu­diante en droit dans les annĂ©es 1970. Je suis trĂšs fier de mes trois petits », glisse-t-il sou­dain sur le ton de la confi­dence, incli­nant sa longue sil­houette vers les pho­tos des petits-enfants Kaminsky que com­mente Sarah. Des sou­rires percent dans la conver­sa­tion Adolfo Kaminsky a, sans conteste, un humour trĂšs fin. Le feu du pho­to­graphe couve encore dans sa voix. Si ce mĂ©tier a consti­tuĂ© une cou­ver­ture com­mode pour son acti­vi­tĂ© de faus­saire, ain­si qu’un rĂ©el gagne-pain, il fut avant tout une sin­cĂšre pas­sion. StĂ©phane Burlot, pho­to­graphe pré­sent le jour de l’entretien, s’agite autour de lui en un bal­let dis­cret Adolfo Kaminsky observe, sans jamais prendre la pose, plus pro­fes­sion­nel que modĂšle Attendez, vou­lez-vous que j’ouvre les rideaux, je suis Ă  contre-jour ? » Puis, inter­rom­pant sou­dain ses sou­ve­nirs Ă©gre­nĂ©s et se tour­nant vers l’appareil de StĂ©phane C’est un Leica ? C’est du numé­rique, oui ? C’est beau, mais c’est lourd. » Le geste est pré­ve­nant et doux. Quand le pho­to­graphe dĂ©cide d’utiliser un flash, le modĂšle s’agite Il fal­lait me le dire, j’aurais sor­ti un pied. » Un livre rĂ©unis­sant les trĂšs nom­breux cli­chĂ©s de son pĂšre ain­si qu’une expo­si­tion sont pré­vus en 2017, nous informe Sarah. StĂ©phane Burlot Ballast Aux origines d’un engagement InterrogĂ© sur ce qui a for­gĂ© son par­cours, Adolfo Kaminsky rĂ©flé­chit d’abord lon­gue­ment avant de nous livrer deux faits fon­da­teurs. En pre­mier lieu, l’exil for­cĂ© en Argentine que subirent ses parents. Fuyant les pogroms tsa­ristes, ils s’installĂšrent d’abord en France, pays des droits de l’Homme », d’oĂč ils furent expul­sĂ©s aprĂšs la RĂ©volution russe de 1917, dĂ©si­gnĂ©s comme rouges ». Quand ils essaie­ront d’y reve­nir, un autre pĂ©riple sans fin mĂšne­ra les Kaminsky de Buenos Aires Ă  Marseille, avant qu’ils ne soient expul­sĂ©s vers la Turquie. Un nou­vel exil sur les bords du Bosphore, dans une extrĂȘme misĂšre, lais­se­ra des traces indé­lé­biles. LĂ , c’est un enfant sidé­rĂ© qui apprend la valeur des papiers d’ iden­ti­tĂ© », pré­cieux sĂ©same — seul via­tique pos­sible pour se doter d’une exis­tence juri­dique, donc plus stable. Il intĂšgre rapi­de­ment que celui qui n’a pas de papiers est condam­nĂ© Ă  une exis­tence fan­to­ma­tique. Le sans-papier est un paria », au sens dĂ©fi­ni par Hannah Arendt — celui qui est condam­nĂ© Ă  ĂȘtre en-dehors de la socié­tĂ©. Les papiers d’identitĂ©, il le com­prend, donnent le droit d’avoir des droits », et notam­ment celui de bĂ©né­fi­cier de la pro­tec­tion d’un État. Ils lui avaient racon­tĂ© ce qui s’y pas­sait, c’est-Ă -dire les chambres Ă  gaz et les expé­riences mĂ©di­cales sur les inter­nĂ©s. » Tout juste ado­les­cent, Adolfo perd sa mĂšre dans des cir­cons­tances troubles. Cette der­niĂšre est retrou­vĂ©e morte sur une voie fer­rĂ©e, Ă  Paris. On annonce Ă  la famille qu’elle serait tom­bĂ©e d’un train en marche. Pourtant, des annĂ©es aprĂšs, Adolfo s’interroge encore sur cette mort. Sa mĂšre s’était en effet ren­due dans la capi­tale afin d’avertir son frĂšre, LĂ©on, qu’il Ă©tait recher­chĂ© par la Gestapo
 Autre Ă©vÚ­ne­ment pilier pour Adolfo son inter­ne­ment Ă  Drancy. Au cours de l’étĂ© 1943, toute la famille, qui vit alors en Normandie, est arrĂȘ­tĂ©e. Dans le train en route vers le camp, le frĂšre aĂźnĂ© d’Adolfo, Paul, a la pré­sence d’esprit d’écrire plu­sieurs lettres Ă  l’intention du consul d’Argentine en pré­ci­sant les noms de cha­cun d’entre eux, rĂ©cla­mant la pro­tec­tion du pays au nom de leur citoyen­ne­tĂ©. Il sĂšme ces cour­riers tout au long du voyage, dans l’espoir que quelqu’un les trouve et les poste — espoir d’un geste de soli­da­ri­tĂ© ano­nyme qui se pro­dui­ra effectivement. À Drancy, on sĂ©lec­tionne les gens pour aller tra­vailler » en Allemagne — c’est du moins ce qu’on leur dit J’ai Ă©tĂ© trĂšs mar­quĂ© par mon inter­ne­ment. On nous disait que des enfants, des bĂ©bĂ©s, par­taient en Allemagne pour y ĂȘtre employĂ©s. J’ai mĂȘme vu une femme de 104 ans sur un bran­card, dont on disait qu’elle allait tra­vailler lĂ -bas. On pre­nait les gens pour des imbé­ciles. Depuis 1942, on savait. Mon pĂšre avait reçu des anciens du Bund3, des Allemands qui fuyaient le nazisme. Ils lui avaient racon­tĂ© ce qui s’y pas­sait, c’est-Ă -dire les chambres Ă  gaz et les expé­riences mĂ©di­cales sur les inter­nĂ©s. Radio Londres, dĂšs 1942, avait dif­fu­sĂ© des mes­sages Ă  ce sujet. Et ensuite on n’en a plus par­lĂ©. Mais c’était connu et recon­nu. » Le direc­teur du camp est AloĂŻs Brunner. L’un des maĂźtres d’Ɠuvre les plus achar­nĂ©s de l’extermination des Juifs d’Europe, notam­ment en France. Ce res­pon­sable nazi, qui aimait Ă  ins­pec­ter les pri­son­niers sur les­quels il avait droit d’enfer ou de mort, s’arrĂȘte devant le jeune Adolfo. Ce der­nier sou­tient son regard sans cil­ler. Il avait l’habitude que les gens plient devant lui, mais pour moi ce n’était pas pos­sible. Et il n’y avait aucune rai­son. Je n’avais pas Ă  bais­ser la tĂȘte et je le regar­dais droit dans les yeux », dit-il avec une indi­gna­tion intacte plus de soixante-dix ans plus tard. StĂ©phane Burlot Ballast C’est alors que l’une des lettres de Paul arrive Ă  des­ti­na­tion ; le consu­lat d’Argentine inter­vient et les Kaminsky sont libé­rĂ©s au bout de trois mois. Ils sont Ă  Paris, sans le sou, sou­mis aux lois anti­juives qui plombent le quo­ti­dien dĂ©jĂ  gris. Puis, un beau matin, la police fran­çaise est arri­vĂ©e et a ramas­sĂ© tout le monde — moi avec —, et c’était Drancy Ă  nou­veau. Pour mon cas, on a dit que c’était une erreur, et on m’a relù­chĂ©. Mais les res­sor­tis­sants argen­tins Ă©taient arrĂȘ­tĂ©s Ă  ce mĂȘme moment car les rela­tions diplo­ma­tiques avec l’Argentine Ă©taient rom­pues, et j’ai eu de la chance, Ă  quelques heures prĂšs, d’avoir Ă©tĂ© libé­rĂ© pour la seconde fois ». Suite Ă  un cafouillage admi­nis­tra­tif, les Kaminsky sont Ă  nou­veau relù­chĂ©s. J’ai sur­vé­cu au camp de Drancy. J’y ai pas­sĂ© trois mois et j’ai vu dĂ©por­ter des mil­liers de per­sonnes. Et c’est assez culpa­bi­li­sant, quand tout le monde a dis­pa­ru, d’ĂȘtre celui qui reste. » Tout l’engagement d’Adolfo tient dans ce assez culpa­bi­li­sant », sur lequel il ne s’attarde pas. Une fois Ă  Paris, la famille se disperse. Un authentique faussaire Tu sais reti­rer les taches d’encre ?, me deman­da-t-il. Oui. Et les encres indé­lé­biles ? Je lui ai rĂ©pon­du qu’il n’existait pas d’encre indé­lé­bile. » Adolfo est libre mais il doit se cacher, et tra­vailler. Pas simple Ă  conci­lier. Il fal­lait des faux papiers et il fal­lait dis­pa­raĂźtre. C’est lĂ  que mon pĂšre m’a trou­vĂ© un contact. J’avais ren­dez-vous avec un jeune des EIF, mais cela, je ne le savais pas du tout. Il m’a dit On se voit en face de la facul­tĂ© de mĂ©de­cine, Ă  telle heure, juste en-des­sous de la sta­tue. Il m’a dit qu’il aurait un jour­nal Ă  la main. On s’est trou­vĂ©s. Il m’a deman­dĂ© alors quel nom je vou­lais prendre, je l’ignorais. Il m’a dit Keller car il fal­lait gar­der les mĂȘmes ini­tiales, Adolphe Julien Keller, cela fait alsa­cien. » Adolfo dĂ©taille le sou­ve­nir de cette ren­contre fon­da­men­tale. Il me dit J’indique que tu es Ă©tu­diant. J’ai rĂ©pon­du Non, je dois tra­vailler, je n’ai pas un sou. J’ai pré­ci­sĂ© Je suis tein­tu­rier. Mon contact s’est ren­du compte, et moi aus­si du coup, que j’avais des connais­sances utiles. Tu sais reti­rer les taches d’encre ?, me deman­da-t-il. Oui. Et les encres indé­lé­biles ? Je lui ai rĂ©pon­du qu’il n’existait pas d’encre indé­lé­bile. » Enfant sans diplĂŽme atti­rĂ© par la pein­ture Mes parents ont dĂ©truit toutes mes toiles pour ne pas que j’envisage d’en faire un mĂ©tier ! », la chi­mie, et plus tard la pho­to­gra­phie, ce sin­cĂšre pas­sion­nĂ© d’encre et de papier fut trĂšs vite inté­grĂ© comme appren­ti dans une tein­tu­re­rie oĂč il acquit les tech­niques nĂ©ces­saires pour effa­cer les taches, mĂȘme les plus redou­tables, et blan­chir comme noir­cir les tis­sus. Je suis alors arri­vĂ© dans le labo­ra­toire de la 6e. Ils Ă©taient tous Ă©ton­nĂ©s de toutes les trou­vailles tech­niques que j’apportais, qui ont Ă©tĂ© ensuite par­ta­gĂ©es avec tous les autres labo­ra­toires de France. Nous sommes deve­nus un labo­ra­toire clan­des­tin trĂšs actif », raconte-t-il. Une heure de som­meil, trente vies. Le syndrome de madame Drawda Et puis il y a madame Drawda, rue Oberkampf. Une Française juive per­sua­dĂ©e que jamais la France ne les livre­ra, elle et ses quatre enfants, Ă  l’occupant nazi. Quand Adolfo Kaminsky, ombre qui se glisse dans la nuit, vient l’avertir d’une rafle pro­chaine par la police fran­çaise et lui pro­po­ser des faux papiers, madame Drawda s’en irrite presque. N’est-elle pas fran­çaise depuis plu­sieurs gĂ©né­ra­tions ? N’est-elle pas une per­sonne hon­nĂȘte ? Son refus de fuir avec les faux papiers est net. Adolfo Kaminsky en parle encore avec dou­leur Sous l’Occupation, il y a avait la police de PĂ©tain. Cette femme ne se ren­dait pas compte qu’il s’agissait de col­la­bo­ra­tion. PĂ©tain a fait tout ce que les Allemands ont vou­lu. Elle consi­dé­rait qu’elle Ă©tait une citoyenne du pays, qu’elle n’avait rien fait de mal. » Adolfo se rai­dit un peu plus, hoche la tĂȘte et mur­mure Elle ne se ren­dait pas compte
 » Cette mĂšre et ses quatre enfants, morts d’avoir cru en la France de PĂ©tain, ceux-lĂ  ont han­tĂ© sa mĂ©moire. Il n’en dit pas plus, lais­sant pla­ner un long silence. StĂ©phane Burlot Ballast Le Juif athĂ©e qu’il est accorde une place Ă  l’injonction biblique du Zakhor, Souviens-toi » ; il conclut sim­ple­ment, aprĂšs avoir rela­tĂ© ce drame Je leur ai fait une place dans mes sou­ve­nirs. Les Juifs fran­çais Ă©taient dans le piĂšge du maré­chal PĂ©tain. Ils Ă©taient fran­çais, ils Ă©taient en rĂšgle, ils avaient fait la guerre ou leur ser­vice mili­taire, ils ne se ren­daient pas compte. Jusqu’au bout. Ils pen­saient y Ă©chap­per. » Il se sou­vient par­ti­cu­liÚ­re­ment d’anciens offi­ciers de la PremiĂšre Guerre mon­diale, inter­nĂ©s comme lui dans le camp de Drancy. BardĂ©s de mĂ©dailles obte­nues pour la France, ces mili­taires Ă©taient tous juifs ; tous croyaient que le hĂ©ros de Verdun », leur hĂ©ros, le maré­chal PĂ©tain, leur serait loyal. Le vieil homme se sou­vient, lĂ  aus­si J’ai Ă©tĂ© inter­nĂ© dans un camp avec des offi­ciers de la guerre de 1914 hau­te­ment gra­dĂ©s, des grands bles­sĂ©s
 tous ces offi­ciers disaient du maré­chal PĂ©tain que c’était leur MarĂ©chal, qu’il ne leur ferait jamais de mal. Mais un beau matin, la police fran­çaise est arri­vĂ©e, on a ramas­sĂ© tout le monde, moi com­pris, et Drancy Ă  nou­veau. Mais eux ont tout de suite Ă©tĂ© dĂ©por­tĂ©s, et ensuite ça a Ă©tĂ© le four. » Court silence, puis PĂ©tain a fait tout ce que les Allemands ont vou­lu. » Silence Ă  nou­veau. TrĂšs long, cette fois. Du bon sens Mais un beau matin, la police fran­çaise est arri­vĂ©e, on a ramas­sĂ© tout le monde, moi com­pris, et Drancy Ă  nou­veau. Mais eux ont tout de suite Ă©tĂ© dĂ©por­tĂ©s, et ensuite ça a Ă©tĂ© le four. » Quels sont donc les res­sorts — poli­tiques, phi­lo­so­phiques ou Ă©thiques — de cet homme qui a ris­quĂ© sa vie, sans rien attendre en retour, pour sau­ver celle des autres ? Dans quelles forces a‑t-il pui­sĂ© pour accep­ter de se rui­ner les yeux, la san­tĂ©, devoir long­temps mettre de cĂŽtĂ© sa vie sen­ti­men­tale comme ses aspi­ra­tions artis­tiques ? Dans les idĂ©es mar­xistes de son pĂšre, peut-ĂȘtre ? Ce Juif russe exi­lĂ© en Argentine, pigiste pour le jour­nal du Bund. Ce pĂšre trop juif pour les Russes, trop rouge » pour la France, qui aura connu une vie d’expulsions. Tous les enfants Kaminsky naß­tront Ă  Buenos Aires, acqué­rant ain­si la natio­na­li­tĂ© argen­tine, qui les sau­ve­ra un temps sous l’Occupation. Quand on inter­roge Adolfo sur les concep­tions poli­tiques qui auraient pu ĂȘtre Ă  l’origine de son abné­ga­tion, il n’évoque aucune grande thĂ©o­rie. Seulement du bon sens. Je connais­sais les idĂ©es de mon pĂšre, mais elles ne m’ont pas par­ti­cu­liÚ­re­ment influen­cĂ©. » La reli­gion aurait-elle jouĂ© un rĂŽle ? C’était une Ă©du­ca­tion tota­le­ment laĂŻque. Nous n’avions pas de reli­gion. » Ni Ă©du­ca­tion sco­laire, ni lec­tures On a eu une Ă©du­ca­tion nor­male, l’école pri­maire, c’est tout. D’ailleurs, quand je suis entrĂ© dans le monde du tra­vail, j’avais 13 ans. » Alors quoi, mon­sieur Kaminsky ? Mes parents m’ont appris qu’un ĂȘtre humain Ă©gale un autre ĂȘtre humain. Qu’il soit blanc, noir, quelle que soit sa reli­gion, sa croyance. C’est un ĂȘtre humain, et tous sont Ă©gaux. C’était cela, ma bataille. Il n’y a pas de reli­gion supé­rieure, il n’y a pas de race supé­rieure, il n’y a pas de natio­na­li­tĂ© supé­rieure. La race humaine est seule et unique. Les gens uti­li­saient le racisme, c’est com­plÚ­te­ment imbé­cile, car les races n’existent pas », rĂ©pon­dra-t-il sim­ple­ment. Mais encore ? Rien du cĂŽtĂ© du Parti com­mu­niste, des len­de­mains qui chantent, de la lutte des classes ? Aucune influence, vrai­ment ? Tout juste admet­tra-il Philosophiquement, je me sen­tais paci­fiste. » Puis il mur­mure, comme pour lui-mĂȘme J’étais contre la vio­lence et mĂȘme contre la mort de l’ennemi. Ce n’est pas comme cela qu’on rĂ©sout les pro­blĂšmes, en s’entretuant. » StĂ©phane Burlot Ballast DĂšs le dĂ©but de son acti­vi­tĂ© de faus­saire, Adolfo Kaminsky Ă©vi­ta l’engagement par­ti­san et refu­sa tou­jours d’ĂȘtre payĂ© pour ses acti­vi­tĂ©s. Ne pas ĂȘtre payĂ© signi­fiait pour lui n’avoir Ă  obĂ©ir Ă  aucun ordre et, plus impor­tant encore, ne pas ĂȘtre consi­dé­rĂ© comme un mer­ce­naire Être payĂ©, c’est ĂȘtre dĂ©pen­dant. Quand quelque chose ne me plai­sait pas, je le disais et je ne le fai­sais pas. Car dans tous les mou­ve­ments, quels qu’ils soient, il y a tou­jours des extré­mistes, des gens vio­lents, mĂȘme pour la bonne cause. Je disais alors, Oui, lĂ  je fais et LĂ , non, je ne suis pas d’accord. J’ai Ă©vi­tĂ© ain­si pas mal de morts, de tous cĂŽtĂ©s. Si j’avais Ă©tĂ© payĂ©, je serais deve­nu un employĂ© qui aurait dĂ» obĂ©ir et exé­cu­ter. J’étais donc indé­pen­dant ; quelle que soit la force du par­ti poli­tique, je pou­vais dire des choses comme LĂ  je ne suis pas d’accord. Je pense que j’ai Ă©vi­tĂ© ain­si pas mal de dĂ©sastres », ajoute-t-il en sou­riant. L’encartage dans un groupe poli­tique ne lui sem­blait pas non plus com­pa­tible avec ses acti­vi­tĂ©s Je n’étais pas enga­gĂ© dans un par­ti, car ĂȘtre enga­gĂ© signi­fie ĂȘtre connu. On ne peut pas mener une action clan­des­tine en Ă©tant dans un par­ti offi­ciel. » Il ajoute Je ne suis jamais d’accord Ă  100 %. Donc je fais ce pour quoi je suis d’accord, et pas les choses qu’un par­ti veut impo­ser, mĂȘme si c’est la bonne cause. Il y a plu­sieurs façons de se battre. » Si j’avais Ă©tĂ© payĂ©, je serais deve­nu un employĂ© qui aurait dĂ» obĂ©ir et exé­cu­ter. » Deux Ă©pi­sodes de ses acti­vi­tĂ©s de faus­saire illus­trent ce refus d’obĂ©issance. Le pre­mier se passe sous l’Occupation, quand l’un de ses amis lui demande de l’aide, sous cou­vert de rĂ©unir tous les cou­rants de rĂ©sis­tance juifs les EIF et la 6e, le Mouvement de la jeu­nesse sio­niste et l’ArmĂ©e juive sous l’appellation d’une hypo­thé­tique LĂ©gion juive ». Il le lui assure, la volon­tĂ© de rĂ©a­li­ser cette union a direc­te­ment pour ori­gine des direc­tives de Londres, d’ailleurs des armes sont prĂȘtes Ă  ĂȘtre livrĂ©es — c’est du moins ce qu’il affirme au jeune Adolfo. Pour cela, il lui faut tous les noms et adresses des membres du labo­ra­toire de la rue des Saints-PĂšres et des autres rĂ©seaux. Refus caté­go­rique du jeune faus­saire. Kaminsky ne don­ne­ra aucun nom, mĂȘme Ă  son cher ami Ernest. Il n’en livre­ra aucun, au risque de perdre l’amitiĂ© de cette figure tuté­laire, ren­con­trĂ©e Ă  Drancy. Leurs liens se dĂ©noue­ront alors ; le temps don­ne­ra rai­son Ă  Adolfo, qui aura sau­vĂ© son ate­lier. L’agent de Londres men­tion­nĂ© par Ernest, qui avait fait la demande de liste, se rĂ©vé­la ĂȘtre un membre de la Gestapo. Dans cette opé­ra­tion, tous les prin­ci­paux res­pon­sables des MJS et de l’AJ furent arrĂȘ­tĂ©s. Et liquidĂ©s. L’aliyah4 des rescapĂ©s des camps AprĂšs la guerre, le jeune homme refuse de reprendre ses acti­vi­tĂ©s. TerminĂ© les bains de chi­mie, les nuits com­plĂštes Ă  veiller. L’heure est Ă  par­cou­rir Paris, sa chambre de bois sous le bras, Ă  prendre les cli­chĂ©s d’une ville, certes libre, mais encore endo­lo­rie et vide. C’est Ă  cette pĂ©riode qu’il est appro­chĂ© par un ancien membre de l’ArmĂ©e juive qui lui demande, de nou­veau, de pro­duire de faux papiers pour les res­ca­pĂ©s juifs lais­sĂ©s Ă  l’abandon, et pour ceux, citoyens ven­dus par les pays euro­pĂ©ens qui les ont livrĂ©s sans Ă©tats d’ñme aux nazis. Se posait dĂ©sor­mais pour eux cette ques­tion oĂč aller ? Adolfo Kaminsky reprend ses acti­vi­tĂ©s de faus­saire afin d’aider les res­ca­pĂ©s des camps Ă  Ă©mi­grer vers la Palestine. D’abord rĂ©ti­cent, il finit par accep­ter aprĂšs s’ĂȘtre ren­du briÚ­ve­ment en Allemagne pour consta­ter par lui-mĂȘme le sort de ces res­ca­pĂ©s. LĂ , aux abords d’un camp, il voit des hordes d’enfants, tota­le­ment lais­sĂ©s Ă  l’abandon, errant dans les bois avoisinants. StĂ©phane Burlot Ballast Aujourd’hui, il se sou­vient encore de ces gens qui y vivaient, pré­sences fan­to­ma­tiques aux vĂȘte­ments rayĂ©s, atten­dant un visa pour la Palestine. Adolfo nous raconte cette visite dans ce camp libé­rĂ©, qui l’a tant mar­quĂ© Ils n’avaient nulle part oĂč aller. Ils ne vou­laient plus retour­ner en Pologne, ni en Allemagne, car ils avaient Ă©tĂ© tra­his. La Palestine Ă©tait sous pro­tec­to­rat bri­tan­nique et seul un trĂšs petit nombre avait le droit d’y aller par annĂ©e. Ces gens-lĂ  Ă©taient res­tĂ©s dans les camps, ils n’étaient plus mal­trai­tĂ©s, ils Ă©taient mieux nour­ris, mais ils mou­raient quand mĂȘme dans la misĂšre. C’étaient des Polonais, des Français
 Tous ces gens ne vou­laient plus ĂȘtre Ă©tran­gers dans leur pays. En Palestine, les deux com­mu­nau­tĂ©s vivaient encore en paix, les Juifs et les Arabes, ils coha­bi­taient. Cela aurait pu conti­nuer ain­si, c’était trĂšs bien. J’avais moi-mĂȘme l’intention d’y aller mais quand il y a eu la crĂ©a­tion de l’État d’IsraĂ«l avec une reli­gion d’État, pour moi c’était inad­mis­sible, c’était recom­men­cer les injus­tices et le racisme. » Adolfo Kaminsky ne se consi­dĂšre pas comme sio­niste. Simplement, l’idĂ©e que chaque indi­vi­du, sur­tout s’il est en dan­ger, doit pou­voir cir­cu­ler libre­ment reste fondamentale. En Palestine, les deux com­mu­nau­tĂ©s vivaient encore en paix, les Juifs et les Arabes, ils coha­bi­taient. Cela aurait pu conti­nuer ain­si, c’était trĂšs bien. » C’est ain­si qu’il s’engage un temps au ser­vice de l’Aliyah Beth, un rĂ©seau clan­des­tin d’immigration des res­ca­pĂ©s des camps, jusqu’à ce que le groupe Stern, trĂšs actif, lui com­mande un jour un sys­tĂšme d’horlogerie Ă  retar­de­ment, visi­ble­ment des­ti­nĂ© Ă  une action ter­ro­riste — chose Ă  laquelle Adolfo, paci­fiste convain­cu, s’est tou­jours oppo­sĂ©. L’attentat vise Ernest Bevin, ministre des Affaires Ă©tran­gĂšres de Grande-Bretagne, grand oppo­sant Ă  l’immigration juive et anti­sé­mite notoire. Mais Adolfo refuse de par­ti­ci­per Ă  la mort de quelqu’un, mĂȘme en sachant qu’un autre se char­ge­ra de le faire. Il fera le choix de fabri­quer la montre qui devait enclen­cher le dĂ©to­na­teur de la bombe
 tout en s’assurant qu’elle ne puisse jamais exploser. De l’antifascisme Ă  l’anticolonialisme Sans son enga­ge­ment pour les AlgĂ©riens, le rĂ©cit de la vie d’Adolfo Kaminsky serait incom­plet. Le faus­saire a en effet Ă©tĂ© membre des rĂ©seaux Curiel et Jeanson qui aidĂšrent Ă  la lutte pour l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie. LĂ  encore, il se rĂ©volte contre le racisme et l’injustice. Le sort des AlgĂ©riens de mĂ©tro­pole, vic­times de dis­cri­mi­na­tion et humi­lia­tions publiques », lui est insup­por­table Toutes ces guerres, y com­pris la guerre d’AlgĂ©rie, c’étaient des guerres inutiles. Pour l’AlgĂ©rie, la dĂ©co­lo­ni­sa­tion Ă©tait irré­ver­sible. Donc il fal­lait qu’il y ait le moins de morts des deux cĂŽtĂ©s. Je ne me suis pas bat­tu pour les AlgĂ©riens contre les Français. C’était pour qu’ils ne s’entretuent pas et vivent en paix. C’était cela ma bataille. » Il se met, Ă  nou­veau, Ă  fabri­quer des faux papiers et par­ti­cipe Ă  un pro­jet rocam­bo­lesque d’inonder la France de fausse mon­naie si le pays devait refu­ser d’ouvrir les nĂ©go­cia­tions. Mais les accords d’Évian sont signĂ©s, et l’énorme quan­ti­tĂ© de fausse mon­naie brĂ»le en un grand feu de joie. StĂ©phane Burlot Ballast Si la suite le dĂ©sen­chante — rĂ©vol­tĂ© qu’il est par les luttes fra­tri­cides entre les AlgĂ©riens, deve­nus sou­ve­rains —, il demeure fier d’avoir contri­buĂ© Ă  ce com­bat Je suis un ancien moud­ja­hid pour l’AlgĂ©rie », glisse-t-il en se redres­sant lĂ©gÚ­re­ment. On m’invite sou­vent lĂ -bas ». LĂ -bas », c’est ce pays oĂč il vivra une dizaine d’annĂ©es, dans la dĂ©cen­nie 1970, pour y fon­der une famille. Et lĂ  encore, ses connais­sances en chi­mie se rĂ©vĂšlent pré­cieuses J’ai créé en AlgĂ©rie un labo­ra­toire spé­cia­li­sĂ© pour aider les ouvriers Ă  dĂ©ter­mi­ner les tra­vaux dan­ge­reux et leur apprendre Ă  se pro­té­ger. On m’a bom­bar­dĂ© ingé­nieur en hygiĂšne et sĂ©cu­ri­tĂ©. C’était mon titre. » Qu’IsraĂ«l ne soit pas deve­nu un pays mixte et qu’une reli­gion d’État y soit la rĂšgle lui cause alors une autre grande dĂ©s­illu­sion. En tant qu’athĂ©e convain­cu, Adolfo Kaminsky n’entend plus faire son aliyah ce qui l’intĂ©resse, c’est la pers­pec­tive d’un pays soli­daire, col­lec­ti­viste et sur­tout laĂŻc. Utopiste ? Oui, en un sens je suis et reste uto­piste. Pour moi, l’égalitĂ© abso­lue doit ĂȘtre la seule base », reconnaĂźt-il. LĂ -bas, c’est ce pays oĂč il vivra une dizaine d’annĂ©es, dans la dĂ©cen­nie 1970, pour y fon­der une famille. » D’autres causes sui­vront des luttes de libé­ra­tion sud-amé­ri­caines Ă  celles menĂ©es contre le Portugal de Salazar, l’Espagne de Franco, la GrĂšce des colo­nels, contre l’apartheid et en sou­tien Ă  l’ANC — mis­sion qui sera pour lui la der­niĂšre, sa clan­des­ti­ni­tĂ© lui Ă©tant moins Ă©vi­dente Ă  garan­tir. De faux papiers encore, tou­jours, des causes Ă  sou­te­nir, Ă  aider, avec la paix en ligne de mire. Et aujourd’hui, pour quelle cause s’engagerait-il ?, lui deman­dons-nous. Adolfo rĂ©flé­chit Des causes, il y en a des mil­liers. Il y a aujourd’hui tous ces gens qui fuient leur pays en guerre, mais ce n’est pas pos­sible, cela a pris des pro­por­tions qui ne devraient pas exis­ter. » Et puis le monde actuel, oĂč tout devient imma­té­riel, papiers d’identitĂ© comme argent, l’indiffĂšre On peut tou­jours fal­si­fier des papiers. Mais c’est un autre monde ; il y a les gens qui traquent les cartes ban­caires, qui arrivent Ă  sor­tir de l’argent d’autres per­sonnes par Internet. Je ne connais pas ce monde et il ne m’intĂ©resse pas. » Quand on Ă©voque avec lui les bases de don­nĂ©es qui recensent les noms de tant de per­sonnes sous pré­texte de sĂ©cu­ri­tĂ© », il hausse lĂ©gÚ­re­ment les Ă©paules et rĂ©pond De toute façon le monde ne change pas. Malheureusement. Ce qui dif­fĂšre, ce sont les appel­la­tions, c’est tout. » Adolfo Kaminsky en convient il est dif­fi­cile de dĂ©ter­mi­ner contre quoi lut­ter, dĂ©sor­mais, dans une socié­tĂ© oĂč tout semble diluĂ© et sans Ă©lan. Aujourd’hui, on est dans une guerre de l’argent. Les tra­vailleurs sont pres­sĂ©s au maxi­mum, on ne parle que d’emplois sup­pri­mĂ©s. C’est l’argent avant tout, l’argent pour enri­chir les riches. C’est cela, la France d’aujourd’hui. L’argent et les inté­rĂȘts de quelques-uns. » Mais, Ă©ter­nel opti­miste, Adolfo tem­pĂšre Il y a l’espoir du rĂ©veil de la conscience des gens. Moi, je ne peux plus rien faire. S’ils ne se rĂ©veillent pas, ils le regret­te­ront... » StĂ©phane Burlot Ballast Un faussaire sans papiers Quel para­doxe pour ce faus­saire que de s’ĂȘtre retrou­vĂ© si sou­vent sans papiers ! On pour­rait y voir un clin d’Ɠil facé­tieux de la vie. Au len­de­main de la guerre, Adolfo Kaminsky est mena­cĂ© d’une mesure d’éloignement, faute de pou­voir prou­ver sa natio­na­li­tĂ©. Il s’en indigne. Et quand il rejoint le rĂ©seau de l’Aliyah Beth, les pre­miers papiers qu’il fabrique sont
 pour lui, lui qui a com­bat­tu pour la libé­ra­tion d’un pays dans lequel il estime alors dĂ©sor­mais avoir toute sa place. Des annĂ©es plus tard, l’histoire se rĂ©pĂšte en AlgĂ©rie, quand il sou­haite Ă©pou­ser LeĂŻla Adolfo n’étant pas musul­man, le mariage doit ĂȘtre contrac­tĂ© Ă  GenĂšve. Et comme ce mariage n’a pas Ă©tĂ© enre­gis­trĂ© en AlgĂ©rie, son fils aĂźnĂ©, Atahualpa, sera dĂ©cla­rĂ© au consu­lat
 argen­tin Ce n’était pas simple », admet-il, constam­ment Ă©ton­nĂ© de ces mĂ©andres admi­nis­tra­tifs qui enferment l’ĂȘtre humain dans des rets absurdes. Lorsqu’il dĂ©cide de ren­trer en France Ă  la fin des annĂ©es 1980 en rai­son de la mon­tĂ©e de l’islamisme en AlgĂ©rie, il se heur­te­ra au mĂȘme Ă©cueil. Par ailleurs, la recon­nais­sance de son pas­sĂ© a pris du temps, par l’État fran­çais ». Nulle amer­tume dans sa voix un simple constat. Adolfo Kaminsky a tou­jours inter­ro­gĂ© son action. Avec intran­si­geance. S’il fal­lait trans­gres­ser la loi pour sau­ver des gens, il l’a fait sans ater­moie­ments ni Ă©tats d’ñme. Mais il aura tou­jours Ă©tĂ© atten­tif Ă  ce que ses connais­sances et son savoir-faire ne servent que des causes qui lui paraissent lĂ©gi­times. Pour lui, toutes ses actions n’ont Ă©tĂ© que la suite logique de son enga­ge­ment dans la RĂ©sistance. Ses enfants eux-mĂȘmes appren­dront sur le tard, et presque par hasard, le pas­sĂ© de leur pĂšre. Sa fille, Sarah, lui consa­cre­ra un livre, basĂ© sur leurs entre­tiens, Adolfo Kaminsky, une vie de faus­saire En 1944, j’ai com­pris que la liber­tĂ© pou­vait se gagner par la dĂ©ter­mi­na­tion et la bra­voure d’une poi­gnĂ©e d’hommes. L’illĂ©galitĂ©, tant qu’elle ne bafouait ni l’honneur ni les valeurs huma­nistes, Ă©tait un moyen sĂ©rieux et effi­cace Ă  envi­sa­ger. À ma façon, et avec les seules armes Ă  ma dis­po­si­tion — celles des connais­sances tech­niques, de l’ingĂ©niositĂ© et des uto­pies inĂ©bran­lables —, j’ai pen­dant presque trente ans com­bat­tu une rĂ©a­li­tĂ© trop pĂ©nible Ă  obser­ver ou Ă  subir sans rien faire, grĂące Ă  la convic­tion de dĂ©te­nir le pou­voir de modi­fier le cours des choses, qu’un monde meilleur res­tait Ă  inven­ter et que je pou­vais y appor­ter mon concours. Un monde oĂč plus per­sonne n’aurait besoin d’un faus­saire. J’en rĂȘve encore. » Au cours de la conver­sa­tion, nous lui par­lons d’une petite fille de notre connais­sance, ĂągĂ©e de 8 ans, incon­so­lable depuis qu’elle a appris l’existence de ces camps oĂč des enfants de son Ăąge ont per­du la vie. Cette petite fille n’a pu ĂȘtre cal­mĂ©e qu’en appre­nant que des hommes comme lui exis­taient ; Adolfo, atten­tif, se tait, sou­rit de nou­veau et dit, lĂ©gÚ­re­ment Je sers au moins Ă  quelque chose. » Éclaireurs israé­lites de France.↑Mensch signi­fie, en alle­mand, ĂȘtre humain ». Et, en yid­dish, per­sonne d’in­té­gri­tĂ© et d’honneur ».↑FondĂ© en 1897, ce mou­ve­ment enten­dait dĂ©fendre les Juifs dans une optique socia­liste et anti­sio­niste.↑L’aliyah est un mot hĂ©breu dĂ©signant l’acte d’immigration en Terre sainte » par un Juif.↑ REBONDS ☰ Lire notre entre­tien avec Dominique Vidal La lutte contre l’an­ti­sé­mi­tisme doit se mener en Occident comme dans le monde ara­bo-musul­man », juin 2018 ☰ Lire notre entre­tien avec Michel Warschawski Il y a une civi­li­sa­tion judĂ©o-musul­mane », mars 2017 ☰ Lire notre entre­tien avec Edgar Morin Il y a tou­jours eu deux France », fĂ©vrier 2017 ☰ Lire notre entre­tien avec Alain Gresh On peut ĂȘtre croyant et rĂ©vo­lu­tion­naire », novembre 2016 ☰ Lire notre entre­tien avec Ivan SegrĂ© Être Ă  l’affut de toutes les conver­gences pro­gres­sistes », sep­tembre 2016 ☰ Lire notre article Marek Edelman rĂ©sis­ter », Émile Carme, novembre 2015 PubliĂ© le 01 mars 2019 dans Antiracisme, Histoire, Portraits

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