Chaquebiologiste pourrait ainsi livrer aux patients un résultat « négatif », « positif » (qui correspondrait à « une excrétion virale significative ») ou « positif faible » (soit « une excrétion
Par Vincent Marechal, Professeur de virologie, Centre de Recherche Saint Antoine Inserm, Sorbonne UniversitĂ©PubliĂ© le 23/04/2020 Ă  15h23 Le 19 avril 2020, des traces du coronavirus Ă©taient retrouvĂ©es dans le rĂ©seau d’eau non potable de Paris. Le suivi de cette prĂ©sence pourrait apporter de prĂ©cieuses informations sur l’épidĂ©mie. L’épidĂ©mie de Covid-19, due au coronavirus SARS-CoV-2, impressionne Ă  la fois par la rapiditĂ© de circulation du virus depuis dĂ©cembre 2019 et par le nombre de cas rapportĂ©s lorsque l’Organisation mondiale de la SantĂ© a officiellement dĂ©clarĂ© l’état de pandĂ©mie , le 12 mars 2020, 125 260 cas avaient Ă©tĂ© confirmĂ©s . Un mois et demi plus tard, le 22 avril, plus de 2,5 millions de cas confirmĂ©s Ă©taient dĂ©nombrĂ©s . L’émergence de ce virus n’est pas sans rappeler celle du SARS-CoV, virus de la mĂȘme famille Ă  l’origine de l’épidĂ©mie de SRAS syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre entre novembre 2002 et juillet 2003. Celle-ci a Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e en quelques mois seulement, non sans avoir touchĂ© prĂšs de 8000 personnes et fait 800 victimes dans 26 pays . Comparer les Ă©pidĂ©mies de SRAS et de Covid-19 est particuliĂšrement informatif si l’on considĂšre que les deux virus qui en sont Ă  l’origine prĂ©sentent de nombreux caractĂšres communs et qu’ils sont assez proches gĂ©nĂ©tiquement . Mais les mesures qui avaient permis d’endiguer l’épidĂ©mie de SRAS – dĂ©tection prĂ©coce et isolement des cas, mise en quarantaine des contacts, distanciation sociale et dans certains cas quarantaine collective – se sont avĂ©rĂ©es insuffisantes Ă  ce jour pour contrĂŽler la circulation du nouveau coronavirus . SRAS et Covid-19 deux diffĂ©rences majeuresAu moins deux facteurs importants distinguent les Ă©pidĂ©mies de SRAS et de Covid-19. Dans le cas du SRAS, l’excrĂ©tion du virus par les personnes infectĂ©es, essentielle Ă  sa transmission, suivait l’apparition des signes cliniques . Cette caractĂ©ristique a permis d’identifier et d’isoler rapidement les malades fiĂšvre, syndromes respiratoires et de mettre en quarantaine les personnes avec lesquelles ils Ă©taient entrĂ©s en contact, avant qu’ils ne transmettent le virus. À l’opposĂ©, pour le Covid-19, l’excrĂ©tion virale pourrait prĂ©cĂ©der l’apparition des symptĂŽmes, rendant la transmission possible avant mĂȘme que les malades ne soient identifiĂ©s et donc ailleurs, si des formes cliniques peu sĂ©vĂšres et l’existence de porteurs sains ont Ă©tĂ© rapportĂ©es lors de l’épidĂ©mie de SRAS, il semblerait que ces personnes n’aient pas transmis le virus de façon significative . Dans le cas du Covid-19, les sujets non symptomatiques, en phase d’incubation ou peu symptomatiques – dans des proportions qui restent encore Ă  prĂ©ciser – pourraient transmettre le virus .DĂ©tecter les porteurs peu ou non symptomatiquesLes porteurs silencieux-contagieux sont difficiles Ă  identifier hors de campagnes massives de dĂ©pistage. Cependant, ils pourraient introduire le virus dans les populations indemnes et contribuer Ă  la dissĂ©mination silencieuse du virus en phase tests virologiques appelĂ©s tests directs utilisĂ©s pour identifier les porteurs du virus reposent actuellement sur des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s dans le nez Ă  l’aide d’un Ă©couvillon. Les Ă©chantillons sont traitĂ©s afin d’extraire et de dĂ©tecter le gĂ©nome viral, constituĂ© d’un ARN simple brin . Cet ARN est ensuite utilisĂ© pour obtenir l’ADN correspondant, grĂące Ă  une enzyme qui produit de l’ADN Ă  partir d’ARN. Cet ADN est ensuite amplifiĂ© grĂące Ă  une autre enzyme par PCR – Polymerase Chain Reaction .Cette technique, appelĂ©e RT-PCR Reverse Transcription PCR, est remarquablement sensible. NĂ©anmoins, le rĂ©sultat de cette analyse peut ĂȘtre nĂ©gatif pour plusieurs raisons. Le sujet peut ne pas ĂȘtre infectĂ© il s’agit dans ce cas d’un vrai rĂ©sultat nĂ©gatif. Mais il peut aussi arriver que des faux nĂ©gatifs soient obtenus, alors que la personne testĂ©e est bien infectĂ©e. En effet, il se peut que le prĂ©lĂšvement et/ou la RT-PCR ne soient pas rĂ©alisĂ©s de façon optimale. Autre possibilitĂ© le sujet est effectivement infectĂ©, cependant le virus n’est que peu ou pas prĂ©sent dans le nez au moment du prĂ©lĂšvement, mais se trouve Ă  ce moment dans d’autres sites anatomiques, tels que les selles ou le sang. Cette situation est envisageable si le virus migre dans l’organisme Ă  mesure que l’infection Ă©volue, par semblerait que, pour le coronavirus SARS-CoV-2, ce cas de figure s’applique. En effet, si le cycle biologique du virus dĂ©bute et se dĂ©roule pour partie dans les voies respiratoires supĂ©rieures et infĂ©rieures – les poumons notamment –, plusieurs Ă©tudes ont aussi dĂ©tectĂ© des traces du virus dans le sang et, surtout, dans les selles. La prĂ©sence de virus dans le tube digestif est compatible avec la description de troubles gastro-intestinaux durant la maladie chez certains dĂ©couverte pose bien entendu la question d’une possible transmission par voie fĂ©cale, non formellement Ă©tablie Ă  ce jour. Mais elle a d’autres l’absence d’un dĂ©pistage systĂ©matique, massif et rĂ©pĂ©tĂ©, pour identifier les porteurs du virus, il est urgent de proposer d’autres indicateurs fiables qui permettraient d’évaluer aussi prĂ©cocement que possible l’entrĂ©e et le niveau de circulation du virus dans les populations. Pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©s Ă  l’échelle mondiale, y compris dans les pays Ă  faibles revenus, ces indicateurs doivent ĂȘtre faciles Ă  mettre en place, Ă©thiquement acceptables et financiĂšrement tests menĂ©s sur les eaux usĂ©es pourraient correspondre Ă  ces virus dĂ©tectable dans les eaux usĂ©esLa dĂ©tection du coronavirus dans les selles a incitĂ© plusieurs groupes Ă  travers le monde Ă  promouvoir l’analyse des eaux usĂ©es pour Ă©valuer sa circulation dans les eaux usĂ©es correspondent en effet Ă  l’ensemble des eaux issues des habitations et des Ă©quipements publics urbains hĂŽpitaux, Ă©coles
 ainsi que de certaines industries si elles ne nĂ©cessitent pas de traitement spĂ©cifique. Ces eaux sont acheminĂ©es, via le tout Ă  l’égout », vers les stations d’épuration ; elles y sont traitĂ©es puis rejetĂ©es dans l’ rĂ©seaux sont dits unitaires » – les eaux pluviales et les eaux usĂ©es sont mĂ©langĂ©es – tandis que d’autres sont sĂ©paratifs » – eaux pluviales et eaux usĂ©es ont chacune leur propre rĂ©seau. Il arrive que lors d’évĂšnements climatiques exceptionnels pluies abondantes ou orages violents, certains rĂ©seaux dĂ©bordent et entraĂźnent une dĂ©gradation du milieu, qui peut-ĂȘtre non seulement chimique, mais aussi microbiologique. Il est nĂ©anmoins essentiel de rappeler ici que les rĂ©seaux d’eaux usĂ©es et d’eaux non potables sont totalement distincts des rĂ©seaux de distribution d’eau potable, dont la qualitĂ© microbiologique et chimique est Ă©troitement spĂ©cificitĂ© parisienne, bien connue, concerne la prĂ©sence d’un rĂ©seau d’eau dit non potable » dont le rĂŽle est de permettre le nettoyage de la chaussĂ©e, des Ă©gouts ou le remplissage de diffĂ©rents lacs ornementaux. Ce rĂ©seau est directement alimentĂ© par de l’eau de surface puisĂ©e dans le canal de l’Ourcq ou la Seine, une eau non potable dans laquelle des traces d’ARN viral ont rĂ©cemment Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es, en trĂšs faible quantitĂ© toutefois .Selon leur taille, les stations d’épuration peuvent collecter les selles de quelques centaines Ă  plusieurs millions de personnes ; par consĂ©quent, les eaux usĂ©es qui en sont issues reflĂštent partiellement la diversitĂ© des micro-organismes hĂ©bergĂ©s dans nos intestins, Ă  l’échelle d’une premiers rĂ©sultats de rechercheUne premiĂšre Ă©tude, rĂ©alisĂ©e par Gertjan Medema et ses collaborateurs aux Pays-Bas, a dĂ©montrĂ© que le gĂ©nome du coronavirus peut ĂȘtre dĂ©tectĂ© dans plusieurs sites de prĂ©lĂšvement d’eaux usĂ©es quelques jours seulement aprĂšs l’identification du premier cas humain de Covid-19 dans ce pays. Une Ă©tude similaire a Ă©tĂ© conduite dans le Massachusetts USA.L’étude initiĂ©e depuis le 5 mars 2020 en rĂ©gion Ile-de-France, sur 3 sites de prĂ©lĂšvement d’eaux usĂ©es, confirme cette hypothĂšse. Elle dĂ©montre Ă©galement, pour la premiĂšre fois, que les quantitĂ©s de gĂ©nomes viraux dĂ©tectĂ©s dans les eaux usĂ©es augmentent en phase avec le nombre d’hospitalisations liĂ©es au Covid-19 au niveau rĂ©gional. Des rĂ©sultats prĂ©liminaires obtenus plus rĂ©cemment encore sur les mĂȘmes sites montrent une rĂ©duction trĂšs significative de la charge virale dans les eaux usĂ©es, une consĂ©quence attendue des mesures de confinement sur la circulation du rĂ©sultats nous incitent aujourd’hui Ă  proposer une surveillance rĂ©guliĂšre des eaux que le macrobiote collectif » pourrait nous direSi l’enrichissement des eaux usĂ©es en coronavirus est dĂ» Ă  des porteurs peu ou pas symptomatiques – les plus nombreux – la recherche rĂ©guliĂšre et systĂ©matique du virus sur ces Ă©chantillons pourrait permettre d’exercer une veille essentielle et complĂ©mentaire des approches Ă©pidĂ©miologiques chez l’ĂȘtre humain comptage des cas symptomatiques – confirmĂ©s ou supposĂ©s – et recherche du virus chez les sujets malades et leurs contacts notamment par RT-PCR.Cette stratĂ©gie pourrait ĂȘtre implĂ©mentĂ©e dans un plan de lutte intĂ©grĂ© contre l’épidĂ©mie. Elle pourrait notamment ĂȘtre dĂ©ployĂ©e en prioritĂ© dans les rĂ©gions – en France comme Ă  l’étranger – dans lesquelles la prĂ©valence du virus est encore trĂšs faible peu de cas rapportĂ©s voire nulle, en complĂ©ment des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques conduites chez les populations. Elle pourrait Ă©galement nous informer d’une modification dans la dynamique de circulation du virus rĂ©duction de la circulation liĂ©e au confinement par exemple, reprise de l’épidĂ©mie – souvent dĂ©signĂ©e comme une deuxiĂšme vague » – signal de rĂ©introduction dans une rĂ©gion ou l’épidĂ©mie semblait sous contrĂŽle, pour ne citer que quelques terme, la situation actuelle et les recherches en cours soulignent l’urgence d’un rĂ©seau national de surveillance des eaux usĂ©es dont le bĂ©nĂ©fice pourrait ĂȘtre Ă©valuĂ© Ă  l’occasion du suivi de l’épidĂ©mie en cours participation Ă  la stratĂ©gie de dĂ©confinement et apprĂ©hension d’une Ă©ventuelle seconde vague notamment, et plus gĂ©nĂ©ralement dans le suivi de tous les germes Ă  circulation fĂ©cale – virus des gastro-entĂ©rites hivernales, bactĂ©ries multirĂ©sistantes aux antibiotiques, acteurs en charge de l’assainissement en France sont d’ores et dĂ©jĂ  organisĂ©s pour suivre la qualitĂ© des effluents alimentant leurs installations. Cette organisation permettrait d’utiliser les installations existantes pour mettre en place un suivi trĂšs nous pourrions ainsi imaginer, dans un futur proche, utiliser les eaux usĂ©es pour Ă©valuer la santĂ© d’un macrobiote collectif » qui ferait Ă©cho aux microbiotes intestinaux individuels, dont l’importance en santĂ© humaine n’est aujourd’hui plus Ă  pouvoirs que nous prĂȘtons au microbiote intestinal
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Si Ct entre 19 et 28 inclus : le résultat est déclaré Positif = Excrétion virale significative - Si Ct entre 29 et 37 inclus : le résultat est déclaré Positif faible = Excrétion virale modérée voire
Une Ă©tude publiĂ©e le 17 septembre dans la cĂ©lĂšbre revue Annals of Internals Medicine a procĂ©dĂ© Ă  une revue de la littĂ©rature afin de faire un examen complet des preuves relatives Ă  la transmission du Coronavirus SARS-COV-2. Selon les auteurs, les preuves accumulĂ©es suggĂšrent que la transmission est essentiellement respiratoire, le virus Ă©tant en suspension soit dans des gouttelettes, soit, plus rarement, dans des aĂ©rosols. La transmission est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne selon les sujets infectĂ©s, et les Ă©vĂ©nements de super propagation jouent un rĂŽle majeur dans la dynamique de l’épidĂ©mie. Ces Ă©vĂ©nements concernent le plus souvent des personnes se trouvant dans des environnements intĂ©rieurs, mal ventilĂ©s, pendant de longues pĂ©riodes. Des contaminations aĂ©riennes Pour les auteurs, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que le virus infectieux peut ĂȘtre trouvĂ© dans des aĂ©rosols et dans des Ă©chantillons d’haleine expirĂ©s. C’est Ă  leurs yeux trĂšs clair la principale voie de transmission du SARS-CoV-2 est respiratoire. Lorsqu’un virus se propage par voie aĂ©rienne, il le fait soit avec des virions en suspension sur de grosses gouttelettes, soit avec des aĂ©rosols fins expulsĂ©s des voies respiratoires du cas primaire. Si les gouttelettes sont des particules de plus de 5 ÎŒm qui tombent au sol Ă  environ 2 mĂštres de distance, les aĂ©rosols sont de taille bien plus rĂ©duite moins de 5 ÎŒm et peuvent rester en suspension dans l’air pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es. Les auteurs soulignent que cette dichotomie peut ĂȘtre une simplification excessive, et qu’il est souvent difficile de distinguer les contaminations par gouttelettes de celles qui proviennent d’aĂ©rosols infectieux en milieu clinique. S’il est probable que le virus puisse ĂȘtre transmis Ă  distance notamment Ă  l’occasion de chants ou par le simple fait de demeurer dans des environnements intĂ©rieurs mal ventilĂ©s, la proximitĂ© est un facteur dĂ©terminant du risque de contamination. C’est ce que montre une Ă©tude portant sur 2334 cas primaires qui ont Ă©tĂ© en contact avec 72 000 cas contact Ă  l’occasion d’un voyage en train. Le taux d’attaque secondaire Ă©tait Ă©troitement liĂ© Ă  la fois Ă  la distance entre les siĂšges et Ă  la durĂ©e du voyage. Une autre enquĂȘte a cherchĂ© Ă  comprendre pourquoi un cours de fitness Ă  haute intensitĂ© a provoquĂ© 112 contaminations alors qu’un cours de Pilate avec un instructeur en phase prĂ©-symptomatique n’a donnĂ© lieu Ă  aucun cas secondaire. Si l’intensitĂ© des exercices pouvait ĂȘtre un facteur dĂ©terminant, les auteurs ont retenu que la premiĂšre salle Ă©tait bondĂ©e et que la seconde ne l’était pas et que c’est la proximitĂ© des personnes qui augmentait le risque de contamination. Ce qui pourrait indiquer que la transmission gouttelettes serait supĂ©rieure Ă  la transmission par aĂ©rosols. L’ouverture des fenĂȘtres rĂ©duit les contaminations secondaires Les auteurs mettent Ă©galement en avant que la qualitĂ© de la ventilation ou du recyclage de l’air rĂ©duit de façon significative les contaminations secondaires. Ils pointent particuliĂšrement une Ă©tude chinoise sur la transmission domestique, qui a montrĂ© que l’ouverture des fenĂȘtres en recyclant l’air permettait de rĂ©duire la contagion au sein des foyers. A contrario une ventilation de mauvaise qualitĂ© a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans de nombreux groupes de transmission, notamment dans les bars, les Ă©glises et les bus. En revanche, de tels Ă©vĂ©nements se sont rarement produits Ă  l’extĂ©rieur ou alors seulement dans le contexte d’une forte promiscuitĂ©. Le masque diminue la transmission du Coronavirus Les auteurs ont Ă©galement pointĂ© plusieurs Ă©tudes en faveur de l’efficacitĂ© des masques tant dans les hĂŽpitaux que dans la vie courante. Une Ă©tude a mĂȘme montrĂ© que l’utilisation permanente des masques au sein des foyers rĂ©duisait sensiblement le risque de transmission dans les foyers. Autant d’élĂ©ments qui semblent confirmer le rĂŽle dominant de la propagation respiratoire de ce virus. Les transmissions manuportĂ©es ne sont pas clairement Ă©tablies Selon les virologues amĂ©ricains, il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission du coronavirus SARS-COV-2 par fomite ou par contact direct chez l’homme. Sur la base des donnĂ©es actuellement disponibles, nous pensons que les niveaux d’ARN viral ou de virus vivant restant transitoirement sur les surfaces sont peu susceptibles de provoquer une infection, en particulier en dehors des environnements oĂč des cas actifs sont connus. » NĂ©anmoins une bonne hygiĂšne des mains est associĂ©e Ă  une diminution du risque de contagion. Une transmission mĂšre-enfant rare Si de nombreuses Ă©tudes ont Ă©valuĂ© la possibilitĂ© d’une transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 et bien que certains cas d’infection in utero ont Ă©tĂ© clairement Ă©tablis, pour les experts amĂ©ricains, la transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 se produit rarement. Une transmission par aĂ©rosol fĂ©cal peu probable Si la transmission fĂ©cale-orale a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e au dĂ©but de l’épidĂ©mie en raison de la forte concentration connue de rĂ©cepteurs ACE2 dans l’intestin grĂȘle, aucune preuve formelle ne permet d’étayer cette thĂ©orie Ă  ce jour. La raretĂ© des virus vivants isolĂ©s dans les selles et la faible proportion de virus qui pourraient ĂȘtre mis en aĂ©rosol par les chasses d’eau semblent trĂšs peu susceptibles de provoquer une infection, sauf dans des circonstances inhabituelles ou extraordinaires. Transmission sexuelle Si aucune preuve n’a permis d’établir des cas de contaminations par les biais du sperme ou du liquide vaginal, la proximitĂ© des partenaires et l’intensitĂ© des Ă©bats suffisent Ă  les rendre compatibles avec une contamination aĂ©rienne. Transmission sanguine La proportion de personnes ayant un ARN viral dĂ©tectable dans le sang est actuellement inconnue. À ce jour, aucun virus capable de se rĂ©pliquer n’a Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de sang, et il n’existe aucun cas documentĂ© de transmission par voie sanguine. ContagiositĂ© des sujets infectĂ©s pas de contamination aprĂšs 6 jours de symptĂŽmes Les personnes contaminĂ©es avec ou sans symptĂŽmes peuvent transmettre le virus. La transmission peut se produire Ă  partir de personnes constamment asymptomatiques, mĂȘme si elles semblent moins susceptibles de transmettre le virus que les personnes symptomatiques. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale des asymptomatiques est Ă  ce jour inconnue. On en sait plus sur la contagiositĂ© des cas symptomatiques. Une Ă©tude sur 3400 cas contact a permis d’établir que la gravitĂ© du cas index et les symptĂŽmes spĂ©cifiques de fiĂšvre et d’expectoration Ă©taient associĂ©s Ă  des infections secondaires plus nombreuses. Toutes les Ă©tudes semblent confirmer que le pic de contagiositĂ© est Ă  son paroxysme environ 1 jour avant l’apparition des symptĂŽmes et dĂ©cline rapidement malgrĂ© l’excrĂ©tion continue d’ARN pendant toute la durĂ©e des symptĂŽmes. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale se situerait entre 2-3 jours avant les premiers symptĂŽmes et 4 Ă  6 jours aprĂšs. Chez les patients atteints d’une forme lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e de la COVID-19, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant 8 jours aprĂšs les premiers symptĂŽmes, mais pas au-delĂ . Chez les patients atteints d’une forme grave ou critique, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant une pĂ©riode allant jusqu’à 20 jours aprĂšs l’apparition des premiers symptĂŽmes. S’il est possible d’isoler tardivement des virus infectieux, aucune contamination tardive n’a Ă©tĂ© documentĂ©e, y compris dans les Ă©tablissements de santĂ© pour les formes graves ou sĂ©vĂšres. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  TaĂŻwan sur plus de 3000 cas contacts Ă©troits avec 100 sujets infectĂ©s n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucun cas de transmission aprĂšs que les patients index aient eu des symptĂŽmes pendant au moins 6 jours. La contagiositĂ© des enfants n’est pas clairement Ă©tablie Si les enfants de moins de 10 ans sont deux fois moins susceptibles d’ĂȘtre contaminĂ©s que les adultes, la facilitĂ© de transmission du virus des enfants vers les adultes fait l’objet d’études contradictoires. Les animaux domestiques ne contaminent pas les hommes S’il est Ă©tabli que ce coronavirus peut infecter les animaux domestiques, y compris les chats, les chiens et les furets, il n’y a pas Ă  ce jour de cas confirmĂ©s de transmission des animaux domestiques Ă  l’homme. Des cas de contagion entre chats ainsi qu’entre chats et furets ont Ă©tĂ© documentĂ©s, mais aucun actuellement entre chiens. On suspecte des cas de transmission du virus des visons aux Ă©leveurs dans certaines rĂ©gions des États-Unis, mais les niveaux de preuve sont faibles. 10 % des cas index provoquent 80 % des cas secondaires C’est un autre enseignement majeur de cette Ă©tude. La dynamique de progression de l’épidĂ©mie est particuliĂšrement hĂ©tĂ©rogĂšne. Toutes les Ă©tudes convergent pour Ă©tablir que 10 Ă  20 % des cas primaires provoquent la contamination de 80 % des cas secondaires. Ces contaminations se produisent lors de quelques Ă©vĂ©nements de grande ampleur en termes de propagation du virus. Certains de ces Ă©vĂ©nements sont dĂ©sormais bien connus le centre d’appel corĂ©en, l’église en Arkansas, le mariage en Jordanie, la chorale Ă  Washington ainsi qu’un camp de nuit en GĂ©orgie. Une fois contaminĂ©es lors de ces grands rassemblements, les personnes infectĂ©es propagent alors le virus au sein de leurs foyers avec des rĂ©sultats variables largement influencĂ©s par la rĂ©partition par Ăąge, la densitĂ© et la ventilation de l’espace de vie. Une Ă©tude portant sur 85 cas index Ă  Wuhan et 115 cas contacts au sein des mĂȘmes foyers, a permis d'Ă©tablir le taux de contamination Ă  38% pour les foyers de 2 personnes, et Ă  50% pour les foyers de 3 personnes. En conclusion, les auteurs mettent la pression sur les autoritĂ©s sanitaires afin de prendre en compte rapidement ces nouvelles preuves dans leur politique de santĂ© publique face Ă  l’épidĂ©mie de Coronavirus SARS-COV-2. Sur le mĂȘme sujet Coronavirus 90 % des contaminations se produiraient de façon aĂ©roportĂ©e dans les lieux clos et mal ventilĂ©s 1/ Our comprehensive review of transmission of SARS-COV-2 is out in AnnalsofIM with AaronRichterman RMKGandhi PaulSaxMD — Eric Meyerowitz, MD EricMeyerowitz September 17, 2020
Résultats- La délivrance du résultat au demandeur est faite par voie électronique, donc assez rapide. En pratique, un test (60,2 %) du test de recherche d'antigÚnes du virus, et une prévalence mi-avril de 2,38 % [72], on trouve une valeur prédictive positive par test vaut 0,65 et une valeur prédictive négative 0,99 [73]. En utilisant les valeurs de spécificité (75 %) et

Question posĂ©e le 08/10/2020Bonjour,L’analyse des rĂ©sultats des tests par RT-PCR qui permettent de mesurer la charge virale de Sars-CoV-2 chez un patient fait l’objet de nombreux dĂ©bats depuis quelques mois. Ces tests permettent de dĂ©tecter l’ARN molĂ©cule proche de l’ADN du virus dans l’échantillon nasopharyngĂ© du patient, grĂące Ă  un processus d’amplification du gĂ©nome par cycles. Les techniques disponibles permettent de cibler entre 1 et 3 gĂšnes viraux. Plus il faut de cycles pour rendre l’ARN perceptible cette valeur est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 10 et 45 moins il y a de virus dans l’échantillon prĂ©levĂ©. Ce cycle-seuil CT Ă  partir duquel un rĂ©sultat est positif est au cƓur des dĂ©bats depuis quelques Etats-Unis, un article du New York Times publiĂ© fin aoĂ»t a jetĂ© le doute sur l'utilitĂ© de ces tests pratiquĂ©s dans le monde entier dans le cadre de la lutte contre l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19, comme nous l'avions expliquĂ© dans une rĂ©ponse prĂ©cĂ©dente. Avec une valeur du CT trĂšs Ă©levĂ©e, les tests par RT-PCR peuvent en effet dĂ©tecter du virus chez des personnes trĂšs peu atteintes et peu contagieuses. On trouvera ainsi des personnes positives aux profils trĂšs diffĂ©rents.ProblĂ©matique de quantitĂ© virale»Dans le quotidien amĂ©ricain, le professeur d'Ă©pidĂ©miologie Michael Mina Harvard a dĂ©noncĂ© une lecture binaire des tests qui sont donc soit positifs, soit nĂ©gatifs, sans aucune considĂ©ration, parmi les rĂ©sultats positifs, du niveau de charge virale du patient dĂ©pistĂ©. Ce qui pose, selon lui, un problĂšme dans la prise en charge des patients. Nous utilisons [la binaritĂ© du test PCR] pour tout. Pour le diagnostic clinique, pour la santĂ© publique, pour la prise de dĂ©cisions politiques. C'est vraiment irresponsable, je pense, de ne pas reconnaĂźtre qu'il s'agit d'une problĂ©matique de quantitĂ© [virale]», expose-t-il. Ainsi, tous les rĂ©sultats positifs ne justifieraient pas une mise en dĂ©bat agite dĂ©sormais aussi les spĂ©cialistes français. Un rĂ©sultat positif proche du seuil de dĂ©tection, donc avec trĂšs peu de virus, est rendu avec le mĂȘme poids qu'un autre avec un CT Ă  12 ou 15, synonyme d'une positivitĂ© certaine et d'une contagiositĂ© potentiellement trĂšs forte», dĂ©plorait ainsi Sylvie Van der Werf, responsable du Centre national de rĂ©fĂ©rence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur, dans un article d'Industrie et Technologie, le 11 septembre sur le sujet par le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, JĂ©rĂŽme Salomon, la SociĂ©tĂ© française de microbiologie SFM a rendu un avis le 25 septembre. A ce jour, aucune recommandation n'a Ă©tĂ© Ă©mise quant Ă  l'interprĂ©tation des valeurs de CT et des rĂ©sultats faiblement positifs. Cependant, la distinction entre les situations Ă  fort ou faible risque infectieux est importante pour prioriser les efforts et les prĂ©cautions Ă  mettre en place», observe le collĂšge d'experts rĂ©uni sous l'Ă©gide de la SFM et dont Sylvie Van der Werf est membre.Affiner la lecture des rĂ©sultats positifsEn se fondant sur les connaissances scientifiques actuelles, les spĂ©cialistes proposent ainsi d’affiner la lecture des rĂ©sultats positifs. Si du virus est dĂ©tectĂ©, la SFM conseille au biologiste de qualifier le rĂ©sultat en fonction de la valeur du CT et du nombre de gĂšnes ciblĂ©s et identifiĂ©s. Au-dessus d’une valeur de CT Ă  33, le rĂ©sultat passe de positif» Ă  positif faible».Le collĂšge d'experts estime donc que cette distinction peut ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©valuer si le patient risque d'ĂȘtre encore contagieux. Au-delĂ  de 33, on peut ainsi considĂ©rer que le patient est modĂ©rĂ©ment voire trĂšs faiblement contagieux. Cette interprĂ©tation n'a toutefois rien d'automatique, et doit aussi prendre en compte le tableau clinique de la personne, rappelle la SFM. Un point sur lequel Lionel Barrand, prĂ©sident du PrĂ©sident du Syndicat national des jeunes biologistes mĂ©dicaux SNJBM, insiste Ă©galement L'interprĂ©tation est clinico-biologique. Le rĂ©sultat biologique n'est pas un juge de paix. Pour le mĂȘme CT positif faible, on va interprĂ©ter lĂ  oĂč il y a un risque. Un patient peut avoir un positif faible au tout dĂ©but de la maladie et donc ne pas encore ĂȘtre contagieux, NDLR ou Ă  la fin et donc ne plus ĂȘtre contagieux.» Ce qui ne signifiera pas la mĂȘme chose en terme de gestion» du patient, lire aussiL'OMS a-t-elle reconnu que le Covid tue moins que la grippe ?A noter Ă©galement que les seuils de cycles proposĂ©s par la SFM sont aussi Ă  adapter en fonction de la sensibilitĂ© variable des diffĂ©rents tests disponibles sur le marchĂ©. Une table des concordances avec les valeurs de rĂ©fĂ©rence indiquĂ©es par la SFM est publiĂ©e en annexe de l’ mise en pratique va venir trĂšs vite»En quoi ce distinguo entre les cas positifs et positifs faibles va-t-il modifier la prise en charge des patients ? Dans l'avis, la SFM ne semble pas tirer de conclusions sur l'impact de cette nouvelle catĂ©gorisation pour les positifs faibles». Elle rappelle que dans toutes les situations, les mesures et les gestes barriĂšres doivent ĂȘtre respectĂ©s». En mĂ©decine de ville, les nouvelles recommandations ne semblent pas encore vraiment avoir infusĂ©. Ce n'est pas encore mis en pratique, mais ça va venir trĂšs vite. L'avis est encore rĂ©cent», estime Jean-Paul Ortiz, prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats mĂ©dicaux français CSMF. La note de la SFM est consultative et ne comporte d'ailleurs aucune obligation de cette dĂ©marche, d'aprĂšs Bruno Lina, virologue et membre du collĂšge d'experts, est de simplifier la gestion des patients, sans faire prendre de risque Ă  qui que ce soit». Certains rĂ©sultats donnĂ©s tardivement dans la maladie restaient positifs. Initialement, on a mis en place des tests PCR extrĂȘmement sensibles. TrĂšs rapidement, on s'est rendu compte qu'ils Ă©taient capables de dĂ©tecter de l'ARN viral chez des patients asymptomatiques et non contagieux. DĂ©sormais, on est sur une logique de rendu, non pas sur du descriptif de prĂ©sence ou non d'agent infectieux, mais plutĂŽt sur le risque de contagion», dĂ©veloppe le spĂ©cialiste. Le problĂšme actuellement, c'est si on fait un test Ă  J+7, et que le patient est positif. Dans le doute, on dit "attendez un peu"», abonde Jean-Paul les nouvelles recommandations de la SFM, la lecture des rĂ©sultats sera donc simplifiĂ©e». Pour les patients en fin de maladie avec une PCR faiblement positive, le mĂ©decin pourra recommander de reprendre la vie courante, le travail au contact des fragiles, le retour Ă  l'Ă©cole, etc.» Pour les patients asymptomatiques au moment du test et des rĂ©sultats, l'interprĂ©tation reste moins simple. Ils sont peut-ĂȘtre au dĂ©but des signes cliniques. On va replacer le test dans son contexte», explique Bruno valeur du CT fixĂ©e par les laboratoiresA l'hĂŽpital, Alexandre Bleibtreu, infectiologue Ă  la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, explique dĂ©jĂ  se rĂ©fĂ©rer Ă  l'avis de la SFM pour la prise en charge des patients positifs au Covid. Si un patient arrive pour un autre problĂšme et que le CT est supĂ©rieur Ă  33, on considĂšre qu'il n'est pas contaminant. Il n'est donc pas forcĂ©ment hospitalisĂ© dans les unitĂ©s dĂ©diĂ©es», illustre-t-il. Autre cas Quand aprĂšs quinze jours d'hospitalisation, vous voulez renvoyer un patient en Ehpad, et qu'il avait une PCR positive extrĂȘmement faible, la structure disait "Non, vous ne nous le ramenez pas"», ajoute de son cĂŽtĂ© Bruno Lina. DĂ©sormais, avec les nouvelles recommandations, le patient pourra retourner dans l' lire aussiCovid-19 La vision d'un vaccin efficace dans quelques mois est illusoire»A noter que si l’avis de la SFM crĂ©e donc deux catĂ©gories de positifs, il ne recommande aucun seuil au-delĂ  duquel le test positif devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme nĂ©gatif. Seule exception, un rĂ©sultat positif» peut aussi ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme nĂ©gatif» si un seul gĂšne sur deux ou trois ciblĂ©s est repĂ©rĂ© et que le CT est supĂ©rieur Ă  37, conseille la SFM. La valeur du CT – donc le nombre de cycles Ă  partir duquel un rĂ©sultat est positif – demeure fixĂ©e par les laboratoires, en fonction des recommandations des fournisseurs.

Unexamen de tous les 21 résultats des tests de Chris de la Vuelta a révélé que le résultat du stade 18 était dans sa plage de variation prévue et donc compatible avec une prise autorisée
Le cytomĂ©galovirus humain CMV est le plus grand et le plus complexe, du point de vue structural, des herpĂšs-virus. Il est caractĂ©risĂ©, entre autres, par la longueur de son cycle de multiplication et la mul­tiplicitĂ© des sites de possĂšde la mĂȘme morphologie et les mĂȘmes caractĂ©ristiques globales que les autres HerpĂšs virus, en particulier la mĂȘme capacitĂ© Ă  induire une primo-infection et des rĂ©currences peuvent faire suite Ă  la rĂ©activation d’une infection ancienne ou Ă  une rĂ©infection par une souche virale de surinfection. Le systĂšme immunitaire de l’hĂŽte est supposĂ© protecteur, car les manifestations cliniques sont rares chez l’hĂŽte trouve de nombreuses es­pĂšces de cytomĂ©galovirus dans le rĂšgne animal, qui toutes sont trĂšs spĂ©cifiques de l’espĂšce qu’elles contaminent ; il exis­te un seul cytomĂ©galovirus hu­main, mais avec de multiples EpidĂ©miologie Le CMV circule dans la population et il n’y a pas d’argument pour une dĂ©pendance Ă©pidĂ©mique ou la plupart des pays en voie de dĂ©veloppement, le CMV est acquis tĂŽt dans l’enfance, vraisemblablement au cours de l’allaitement maternel ou secondairement au cours de la vie en communautĂ©. Le taux de sĂ©ropositivitĂ© atteint presque 100 % dans ces populations avant l’ñge de fĂ©conditĂ©. A l’opposĂ©, la sĂ©roprĂ©valence aux Etats-Unis est dĂ©pendante de l’ñge et du statut socio-Ă©conomique. A l’ñge de fĂ©conditĂ©, la sĂ©roprĂ©valence excĂšde souvent 90 % chez les individus de basse condition socio-Ă©conomique. Chez les individus de haut niveau socio-Ă©conomique, environ 50 % des jeunes adultes sont Modes de transmission Le rĂ©servoir est strictement hu­main et la contamination se fait par contact direct – voie respiratoire, par les gouttelettes de sĂ©cré­tions salivaires et respiratoires ; c’est la principale voie de contamination chez l’enfant, en parti­culier dans les crĂšches et les collectivitĂ©s ;– transmission sexuelle ;– transfusion sangui­ne ou greffe d’organe ;– les urines des patients excrÚ­tent le virus au cours de la pri­mo-infection, pendant 6 Ă  8 mois ;– transmission materno-­fƓtale est une voie importante de transmission. La transmission materno-fƓtale est possible, quel que soit l’ñge de la grossesse. L’infection virale est tĂ©ratogĂšne, en cas de primo-infection chez la femme enceinte ; elle peut provoquer un syndrome malformatif multiorganique et un retard Anatomopathologie Bien que le CMV puisse ĂȘtre rĂ©guliĂšrement cultivĂ© in vitro sur cellules de fibroblastes humains, il peut ĂȘtre isolĂ© d’une quantitĂ© innombrable d’organes et de types de cellules provenant de patients infectĂ©s. Le CMV a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans l’endothĂ©lium vasculaire, l’épithĂ©lium de presque tous les organes incluant les organes endocrines et exocrines et les cellules neuronales du systĂšme nerveux central SNC.Les anomalies anatomopathologiques retrouvĂ©es vont de la destruction tissulaire massive aux cellules cytomĂ©galiques isolĂ©es. La cellule cytomĂ©galique typique consiste en une cellule augmentĂ©e de volume, avec un cytoplasme peu abondant Ă  rĂ©duit, contenant un noyau de grande taille avec des nuclĂ©oles importants et des inclusions Aspects cliniques Les manifestations cliniques dé­pendent de l’état immunitaire du sujet.– s’il est immunocompĂ©tent la primo-infection est souvent totalement asymptomatique 90 % des cas, sinon elle se traduit par des symptĂŽmes non spĂ©cifiques Ă©voquant un syndrome pseudo-grippal ou un syndrome mononuclĂ©osique avec fiĂšvre ou fĂ©bricule, asthĂ©nie ++, arthralgies, myalgie, lymphadĂ©nopathies, pharyngite, voire plus rarement une hĂ©patite cytolytique avec ictĂšre ou une pneumopathie interstitielle.– s’il est immunodĂ©primĂ©, qu’il s’agisse d’immunodé­pression induite receveurs de greffes d’organes ou de moelle, acquise hĂ©mopathies malignes, sida l’infection peut trĂšs sĂ©vĂšre atteintes pulmonaires, encĂ©phalites, polyradiculonĂ©vrites, rĂ©tinites, colites, pancytopé­nies, hĂ©patites parfois mor­ pneumopathie intersti­tielle Ă  CMV a long­temps Ă©tĂ© une importante cause de mortalitĂ© aprĂšs transplanta­tion. L’infection congĂ©nitale Ă  CMV prĂ©sente Ă  la naissance est frĂ©quente, reprĂ©sentant environ 1 % de toutes les naissances vivantes aux Etats-Unis. Quelque 10 % de ces enfants vont prĂ©senter des signes et des symptĂŽmes de la maladie Ă  inclusions cytomĂ©galiques MIC, qui associe pĂ©tĂ©chies, hĂ©patosplĂ©nomĂ©galie, ictĂšre et microcĂ©phalie. Une thrombopĂ©nie, une cholestase et des signes d’atteinte hĂ©patocellulaire sont des anomalies biologiques compatibles. Alors que presque toutes les atteintes viscĂ©rales sont spontanĂ©ment rĂ©solutives, les lĂ©sions du SNC associĂ©es Ă  l’infection congĂ©nitale Ă  CMV sont dĂ©finitives et entraĂźnent souvent un retard de dĂ©veloppement significatif, une Ă©pilepsie, des dĂ©ficits neurologiques graves et, plus frĂ©quemment, une congĂ©nitale asymptomatique provoque moins de sĂ©quelles neurologiques dĂ©finitives ; cependant, jusqu’à 15 % des nouveau-nĂ©s avec une infection infraclinique peuvent prĂ©senter des lĂ©sions patentes du SNC, comme une perte d’audition deux formes de l’infection congĂ©nitale entraĂźnent une excrĂ©tion chronique de virus qui peut persister pendant des annĂ©es, reprĂ©sentant alors une source importante d’exposition au CMV pour l’entourage. Le CMV est devenu une cause majeure de morbiditĂ© et de mortalitĂ© chez les patients atteints du raison de l’importance de la transmission sexuelle dans la propagation du CMV dans la population adulte, il n’est pas surprenant que le taux de sĂ©ropositivitĂ© approche 100 % dans les populations Ă  haut risque pour l’infection VIH. Les virus endogĂšnes et les expositions sexuelles frĂ©quentes aux souches virales de rĂ©infection sont donc des sources vraisemblables de CMV dans ces populations. L’importance de la coinfection par le CMV dans la progression du SIDA a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e, et les rĂ©sultats in vitro corroborent le rĂŽle potentiel du CMV sur la rĂ©plication du VIH. L’un des facteurs de risque du dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV invasive dans cette population est un taux de lymphocytes CD4+ infĂ©rieur Ă  50/mm3. De plus, on a notĂ© que le dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV avait une valeur pronostique sĂ©vĂšre, la survie Ă©tant significativement plus courte chez les patients avec une maladie Ă  CMV infections invasives chez les patients atteints de SIDA se manifestent par une maladie polyviscĂ©rale atteignant presque tous les organes, dont trois sont plus frĂ©quemment atteints le SNC, le tractus gastro-intestinal GI et le tractus pulmonaire. L’infection Ă  CMV du SNC, n’est pas exceptionnelle chez les patients infectĂ©s par le VIH. Des encĂ©phalopathies, diffuses et localisĂ©es, ainsi que des myĂ©lites et des neuropathies ont Ă©tĂ© attribuĂ©es au la plus frĂ©quente et la plus importante associĂ©e au CMV dans cette population est la rĂ©tinite. On estime entre 8 et 25 % le nombre de patients vivant avec un SIDA prolongĂ© qui dĂ©velopperont cette infection. Les atteintes gastro-intestinales comprennent des colites et des Ɠsophagites et moins frĂ©quemment des gastrites. La mise en Ă©vidence clinique et biologique d’une colite Ă  CMV est souvent associĂ©e Ă  d’autres pathogĂšnes gastro-intestinales, qui posent par consĂ©quent la question de l’importance du CMV comme pathogĂšne principal. Par ailleurs, la signification du rĂŽle du CMV comme agent Ă©tiologique frĂ©quent de pneumopathie chez les patients atteints de SIDA a Ă©tĂ© Diagnostic 1 Signes d’orientation – NFS syndrome mononuclĂ©osique environ 15 jours aprĂšs le dĂ©but de la fiĂšvre, lymphocytose atypique, et moins frĂ©quemment, une thrombopĂ©nie,– une hĂ©patite biologique augmentation des transaminases, surtout ALAT, une Diagnostic virologique Le diagnostic de l’infection Ă  CMV repose conventionnellement sur l’isolement du virus Ă  partir des urines, de la salive, du sang ou d’échantillons de biopsie de patients prĂ©sentant des symptĂŽmes compatibles avec une infection Ă  Diagnostic direct Les Ă©chantillons Ă  prĂ©lever sont fonctions des signes cliniques sang, urine, biopsies, LCR, Liquide amniotique, sĂ©crĂ©tions bronchiques
.Acheminement rapide au laboratoire ; si besoin, utiliser un milieu de transport.– Isolement viral en culture cellulaire le CMV est un virus facile Ă  isoler en culture est inoculĂ© sur des cellules fibroblastiques embryonnaires humaines.– Techniques de biologie molĂ©culaire PCR recherche du gĂ©nome techniques sont trĂšs sensibles et spĂ©cifiques, elles permettent d’obtenir un rĂ©sultat peut prĂ©lever sang, biopsies, sĂ©crĂ©tions bronchiques, rhinopharynx, LCR, urines, liquide amniotique, humeur aqueuse, prĂ©lĂšvement gĂ©nital fĂ©minin, liquide de ponction, crachat, sperme, salive
 Les biopsies doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es telles quelles dans un tube sec ; proscrire tout fixateur diagnostic nĂ©onatal repose sur la PCR dans les urines ou la salive chez le nouveau-nĂ©, dans les 3 semaines suivant la Diagnostic indirect – SĂ©rologie CMV Il existe des trousses commerciales ELISA dĂ©tectant les IgG ou les diagnostic de la primo-infection maternelle repose sur la IgM sont un bon marqueur d’infection rĂ©cente mais elles peuvent rĂ©augmenter en cas de la femme enceinte, la mesure de l’aviditĂ© des IgG CMV est recommandĂ©e en cas de positivitĂ© des IgM pour aider Ă  dater la IgM persistent 16 Ă  20 semaines aprĂšs une IgG s’élĂšvent aprĂšs une primo-infection et de nouveaux pics peuvent apparaĂźtre lors d’une rĂ©activationL’interprĂ©tation des sĂ©rologies CMV est trĂšs difficile il existe des rĂ©actions croisĂ©es lors d’autres infections herpĂ©tiques, il est difficile de diffĂ©rencier une primo-infection d’une rĂ©activation
– Examen histologique PrĂ©sence de cellules Ă  grosses inclusions intranuclĂ©aires maladie des inclusions cytomĂ©galiques.6. Traitement Uniquement chez les patients immunodĂ©primĂ©s et aprĂšs greffe d’organes – Ganciclovir sodique CYMEVAN 500 mg pdre p sol pour perf ModĂšle hospitalier ;– Foscarnet sodique FOSCAVIR 6 g/250 ml sol p perf ModĂšle hospitalier ;– Valaciclovir chlorhydrate VALACICLOVIR SANDOZ – ZELITREX
 500 mg cp Deux mĂ©dicaments, le ganciclovir et le foscarnet, ont Ă©tĂ© montrĂ©s comme Ă©tant virustatiques in vitro et in essais cliniques ont documentĂ© l’efficacitĂ© de ces agents dans le traitement de la maladie Ă  CMV invasive chez les patients transplantĂ©s ou atteints de les deux possĂšdent une toxicitĂ© non nĂ©gligeable, qui empĂȘche souvent leur administration au long ganciclovir a une toxicitĂ© hĂ©matologique qui peut limiter les doses utilisĂ©es, souvent responsable d’une neutropĂ©nie avec retentissement foscarnet a une nĂ©phrotoxicitĂ© significative, qui limite son utilisation chez les patients avec une plus, le traitement au long cours chez les patients immunodĂ©primĂ©s a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement de rĂ©sistances virales aux deux agents.
Lavaleur de Ct inférieure ou égale à 33 (c'est-à-dire une charge virale élevée) contre-indique un tel transfert. En hospitalisation classique, la prise en compte de la Ct permet « d'apprécier la
Quand SantĂ© publique France va-t-elle mettre Ă  disposition un indicateur qui diffĂ©rencie une PCR positive forte d’une PCR positive faible ? C’est pas pour demain ! et donc les rĂ©sultats seulement qualitatifs des tests RT-PCR sont non significatifs et inexploitables en terme de diagnostic clinique, en clair ils ne servent Ă  rien ou presque du moins pour tous les cas asymptomatiques. Avis du 25 septembre 2020 de la SociĂ©tĂ© Française de Microbiologie SFM relatif Ă  l’interprĂ©tation de la valeur de Ct estimation de la charge virale obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prĂ©lĂšvements cliniques rĂ©alisĂ©s Ă  des fins diagnostiques ou de dĂ©pistage Version 1 _ 25/09/2020 Date de la saisine 11 septembre 2020 Demandeur Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© DGS JĂ©rĂŽme SALOMON Bernadette WORMS 
 1. Demande Par saisine de la DGS en date du 11 septembre 2020, le Directeur GĂ©nĂ©ral Pr JĂ©rĂŽme SALOMON et la conseillĂšre mĂ©dicale Dr Bernadette WORMS cellule de gestion de crise sanitaire de la DGS ont demandĂ© Ă  la SFM en lien avec le Centre National de RĂ©fĂ©rence CNR des Virus respiratoires d’émettre un avis concernant l’interprĂ©tation de la valeur de Ct cycle threshold, estimation de la charge virale obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prĂ©lĂšvements cliniques respiratoires rĂ©alisĂ©s Ă  des fins diagnostiques ou de dĂ©pistage. 

 5. MĂ©thodologie et rĂ©ponses du groupe d’expert 
 En revanche, en raison de son caractĂšre seulement semi-quantitatif et des variations inter-techniques, le groupe d’experts ne pense pas qu’il soit recommandĂ© de faire figurer systĂ©matiquement cette valeur sur les comptes-rendus de rĂ©sultats. Le biologiste mĂ©dical reste Ă  mĂȘme de dĂ©cider si cette valeur doit ĂȘtre diffusĂ©e aux prescripteurs en fonction des besoins et expertises. Le groupe d’experts rappelle Ă©galement que pour certaines techniques de RT-PCR, le rendu est uniquement qualitatif ou exprimĂ© en valeurs numĂ©riques non corrĂ©lables aux valeurs de Ct usuelles tests non RT-PCR, tests multiplex 
 
 Le biologiste mĂ©dical peut donc, aprĂšs Ă©valuation locale ou Ă  l’aide de l’abaque des valeurs de Ct obtenue comparativement Ă  la technique du CNR IP4 cf. annexe, Ă©tablir la catĂ©gorie d’excrĂ©tion virale. Il est recommandĂ© de suivre pour les trousses commerciales les rĂšgles d’interprĂ©tation donnĂ©es par le fournisseur si elles sont disponibles. En plus de ces rĂšgles, et selon le nombre de cibles virales positives et la valeur du Ct de la cible la plus sensible, le biologiste peut rendre un rĂ©sultat qualitatif comme suit -Si toutes cibles dĂ©tectĂ©es 1/1, 2/2 ou 3/3 avec Ct de la cible la plus sensible ≀ 33,rendre Positif » -Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible ≀ 33, rendre Positif » - Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible > 33, rendre Positif faible » - Si toutes cibles dĂ©tectĂ©es 1/1, 2/2 ou 3/3 avec Ct > 33, rendre Positif faible » - Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 1 avec Ct > 33, rendre Positif faible » - Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 2 ou 3 avec Ct 33, la prĂ©sence d’ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale modĂ©rĂ©e voire trĂšs faible 
 Ainsi, la valeur de Ct de la cible la plus sensible de la technique utilisĂ©e comparĂ©e Ă  la technique de rĂ©fĂ©rence IP4 peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e concernant l’importance de l’excrĂ©tion virale comme suit cf. algorithme infra forcede la recommandation : avec rĂ©serve ‱ Pour les patients avec suspicion de pneumonie acquise en communautĂ© (PAC) sĂ©vĂšre (lorsque le patient est Ă  risque de complications, a une immunosuppression significative, nĂ©cessite des soins critiques, ou pour l’antibiogouvernance si le rĂ©sultat permettrait de cesser les antibiotiques)
Une nouvelle hausse des malades en rĂ©animation et plus de 20 000 nouveaux cas positifs. Les indicateurs de l’épidĂ©mie de Covid-19 se sont encore dĂ©tĂ©riorĂ©s ces derniĂšres 24 heures avec un nouveau record, selon les chiffres publiĂ©s par SantĂ© Publique France vendredi 9 nombre de malades du Covid-19 hospitalisĂ©s en rĂ©animation a lĂ©gĂšrement grimpĂ© vendredi, selon l’agence sanitaire. Au total, 1 439 personnes sont en rĂ©animation, soit 21 de plus que la veille, soit encore un nouveau record depuis suite aprĂšs la publicitĂ©Les nouvelles admissions en rĂ©animation, l’un des autres indicateurs importants pour suivre l’évolution de l’épidĂ©mie, puisque le principal enjeu est d’éviter que les hĂŽpitaux ne soient dĂ©bordĂ©s par un afflux massif de patients, sont en hausse Ă©galement avec 150 patients, soit 36 de plus que la pic de l’épidĂ©mie, dĂ©but avril, plus de 7 000 malades Ă©taient hospitalisĂ©s dans ces services, essentiellement ceux qui avaient besoin d’ĂȘtre placĂ©s sous respiration artificielle. Ce nombre a ensuite fortement chutĂ© jusqu’à fin juillet, puis a Ă©voluĂ© dans une fourchette comprise entre 350 et 400 patients jusqu’à fin aoĂ»t, avant de reprendre en augmentation constante. La capacitĂ© nationale actuelle est d’environ 5 000 lits de rĂ©animation. Il faut faire le deuil d’un monde sans coronavirus »De nouvelles villes en alerte maximale Les sĂ©jours Ă  l’hĂŽpital, qui englobent Ă©galement des formes un peu moins graves de la maladie, poursuivent leur augmentation continue 7 843, +240 par rapport Ă  la veille, dont 848 nouveaux 339 nouveaux cas de contamination par le coronavirus ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s au cours des derniĂšres 24 heures, un record depuis l’utilisation des tests Ă  grande suite aprĂšs la publicitĂ©Le taux de positivitĂ© des tests proportion des personnes positives sur l’ensemble des personnes testĂ©es continue sa progression et dĂ©passe pour la premiĂšre les 10 %, Ă  10,4 %.Les conseils d’un Ă©pidĂ©miologiste si vous comptez faire la fĂȘte malgrĂ© les recommandationsDans les derniĂšres 24 heures, 62 personnes sont mortes du Covid, portant le total de dĂ©cĂšs Ă  l’hĂŽpital ou en Ehpad depuis le dĂ©but de l’épidĂ©mie Ă  au moins 32 Ă  la dĂ©tĂ©rioration de la situation, le gouvernement a annoncĂ© jeudi le passage au cours du week-end de Grenoble, Saint-Etienne, Lyon et Lille en zone d’alerte maximale. Ces villes rejoignent ainsi Aix-Marseille et Paris Ă  ce niveau d’alerte synonyme de bars fermĂ©s et restaurants qui doivent limiter leur accueil, de salles de sport fermĂ©es etc..
uORRe.
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