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DĂ©finition DĂ©finition de rĂ©cif ​​​ Votre navigateur ne prend pas en charge audio. nom masculin Rocher ou groupe de rochers Ă  fleur d'eau, dans la mer. ➙ Ă©cueil. Faire naufrage sur des rĂ©cifs. RĂ©cif de corail. SynonymesExemplesPhrases avec le mot rĂ©cifLes rĂ©cifs coralliens ne se trouvent en effet pas uniquement dans les eaux chaudes et peu profondes des Ăźles pagaya vers le rivage, contemplant la vallĂ©e peu coutumiĂšre et le rĂ©cif incertain qui venaient Ă  Segalen 1878-1919FabriquĂ©s en bĂ©ton auquel ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s 20 % de dĂ©chets coquilliers, ces rĂ©cifs pĂšsent prĂšs de trois 30/11/2020Cela menace les rĂ©cifs coralliens et pourrait entraĂźner l'extinction de certaines espĂšces marines dans quelques 28/03/2012Dans les forĂȘts de l’ocĂ©an et les rĂ©cifs coralliens des fonds marins, oĂč les poissons sont incapables de Ces exemples proviennent de sites partenaires externes. Ils sont sĂ©lectionnĂ©s automatiquement et ne font pas l’objet d’une relecture par les Ă©quipes du Robert. En savoir plus.

rochea fleur d'eau qui menace le bateau en 3 lettres - 1 rÉponse : * Les rĂ©sultats sont triĂ©s par ordre de pertinence avec le nombre de lettres entre parenthĂšses.
En sinistre plaisance, la voie d’eau et l’envahissement reprĂ©sentent l’un des dangers les plus graves Ă  bord d’un bateau et peuvent dans certains cas, le faire couler trĂšs rapidement. Dans le cas d’une voie d’eau modĂ©rĂ©e qui engendre une prĂ©sence d’eau permanente ou occasionnelle dans les fonds, il s’agira dans un premier temps d’en dĂ©terminer l’origine. Dans le cas d’un bateau naviguant en mer et si l’eau stagnant dans les fonds n’est pas salĂ©e, il faudra orienter les recherches vers les rĂ©servoirs d’eau douce et vers leur circuit qui peuvent prĂ©senter des fuites. S’il s’agit d’eau de mer, il est probable que le problĂšme se situe sous la flottaison et celui-ci doit ĂȘtre pris trĂšs au sĂ©rieux. Il est Ă©galement courant que des dĂ©fauts d’étanchĂ©itĂ© sur le pont laissent pĂ©nĂ©trer de l’eau de pluie ou de l’eau de mer lors de navigations par gros temps. L’eau peut s’infiltrer par l’anneau de pont au niveau de l’étambrai et par les zones de montage de l’accastillage, des hublots ou des panneaux de pont si ces Ă©lĂ©ments ne sont pas installĂ©s de maniĂšre parfaitement Ă©tanche. Les passe-coque sont l’une des causes pouvant engendrer une entrĂ©e d’eau de mer sous la flottaison. Ils sont gĂ©nĂ©ralement montĂ©s sur le circuit d’admission et d’évacuation des wc marins et sur le circuit dĂ©diĂ© au refroidissement des moteurs. Les passe-coque de prise d’eau et de dĂ©charge montĂ©s sous la flottaison doivent impĂ©rativement ĂȘtre Ă©quipĂ©s d’une vanne d’arrĂȘt, souvent de type Ă  sphĂšre. Quant aux flexibles, leur matĂ©riau doit ĂȘtre adaptĂ© Ă  l’utilisation pour laquelle ils sont prĂ©vus. Les flexibles doivent ĂȘtre montĂ©s avec des colliers de serrage en inox et ceux-ci doivent ĂȘtre doublĂ©s. Afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de voie d’eau soudaine, chaque zone de montage d’un passe-coque doit ĂȘtre aisĂ©ment accessible en toutes circonstances. Surtout, ne jamais entreposer de matĂ©riel Ă  cet endroit. Des pinoches coniques en bois adaptĂ©es au diamĂštre des passe-coque doivent ĂȘtre rangĂ©es Ă  proximitĂ© de ceux-ci en cas d’une rupture de vanne et afin d’en permettre l’obturation et limiter l’envahissement. Une voie d’eau peut Ă©galement ĂȘtre engendrĂ©e par une avarie de coque, d’oĂč l’importance de disposer de pompes d’assĂšchement conformes aux rĂ©glementations en vigueur, en nombre suffisant et d’un dĂ©bit adaptĂ© Ă  la taille du bateau. Si la voie d’eau est importante et que les pompes n’étalent pas suffisamment, il faut tenter de l’aveugler au mieux en utilisant tous les moyens disponibles Ă  bord et adapter la navigation de maniĂšre Ă  minimiser l’entrĂ©e d’eau en faisant par exemple gĂźter le bateau sur le bord opposĂ© Ă  la voie d’eau. Les soufflets d’embase, les joints de transmission et les presse-Ă©toupe d’arbre d’hĂ©lice peuvent Ă©galement engendrer des voies d’eau s’ils sont vĂ©tustes ou endommagĂ©s. Ils doivent d’ailleurs faire l’objet de contrĂŽles et de remplacements pĂ©riodiques trĂšs rigoureux. Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre E. Les solutions pour ROCHE A FLEUR D EAU QUI MENACE LE BATEAU de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Roche Ă  fleur d'eau qui menace le bateau" groupe 58 – grille n°4 ecueil Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍
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Compte-rendu de la recherche pour CONTROLER UN BATEAU EN MER Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition CONTROLER UN BATEAU EN MER a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes D'autres dĂ©finitions intĂ©ressantes Solution pour REGION DU MAROCSolution pour BRILLER DE LA TETESolution pour LE LIEUTENANT EN A DEUXSolution pour TROUVAIS UN POSTESolution pour REPONSE A LA QUESTION Solution pour MOIS DEPASSESolution pour IL EST ORGANISE POUR FECONDERSolution pour PLANTE TEXTILE UN PEU FLEUR BLEUESolution pour CARRE EN AFFAIRESSolution pour OBSERVATEUR DE LA NUIT Lasalle principale Elle est Ă  peu prĂšs rectangulaire selon un axe nord-sud, et mesure 7,10 × 3,35m : les photos ci-dessus sont un peu trompeuses car elles laissent imaginer une piĂšce plus grande qu'elle n'est en rĂ©alitĂ©.Le plafond, bien aplani, se trouve Ă  2,60m de hauteur. Il est peint en rouge pour imiter le prestigieux granit d'Assouan. Nous avons presque toutes les informations sur roche Ă  fleur d eau qui menace les bateaux. 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SUR L’EAU 6 avril. Je dormais profondĂ©ment quand mon patron Bernard jeta du sable dans ma fenĂȘtre. Je l’ouvris et je reçus sur le visage, dans la poitrine et jusque dans l’ñme, le souffle froid et dĂ©licieux de la nuit. Le ciel Ă©tait limpide et bleuĂątre, rendu vivant par le frĂ©missement de feu des Ă©toiles. Le matelot, debout au pied du mur, disait — Beau temps, monsieur. — Quel vent ? — Vent de terre. — C’est bien, j’arrive. Une demi-heure plus tard, je descendais la cĂŽte Ă  grands pas. L’horizon commençait Ă  pĂąlir et je regardais au loin, derriĂšre la baie des Anges, les lumiĂšres de Nice, puis plus loin encore, le phare tournant de Villefranche. Devant moi Antibes apparaissait vaguement dans l’ombre Ă©claircie, avec ses deux tours debout sur la ville bĂątie en cĂŽne et qu’enferment encore les vieux murs de Vauban. Dans les rues, quelques chiens et quelques hommes, des ouvriers qui se lĂšvent. Dans le port, rien que le trĂšs lĂ©ger bercement des tartanes le long du quai et l’insensible clapot de l’eau qui remue Ă  peine. Parfois un bruit d’amarre qui se raidit ou le frĂŽlement d’une barque le long d’une coque. Les bateaux, les pierres, la mer elle-mĂȘme semblent dormir sous le firmament poudrĂ© d’or et sous l’Ɠil du petit phare qui, debout sur la jetĂ©e, veille sur son petit port. LĂ -bas, en face du chantier du constructeur Ardouin, j’aperçus une lueur, je sentis un mouvement, j’entendis des voix. On m’attendait. Le Bel-Ami Ă©tait prĂȘt Ă  partir. Je descendis dans le salon qu’éclairaient les deux bougies suspendues et balancĂ©es comme des boussoles, au pied des canapĂ©s qui servent de lits, la nuit venue ; j’endossai le veston de mer en peau de bĂȘte, je me coiffai d’une chaude casquette, puis je remontai sur le pont. DĂ©jĂ  les amarres de poste avaient Ă©tĂ© larguĂ©es, et les deux hommes, halant sur la chaĂźne, amenaient le yacht Ă  pic sur son ancre. Puis ils hissĂšrent la grande voile, qui s’éleva lentement avec une plainte monotone des poulies et de la mĂąture. Elle montait large et pĂąle dans la nuit, cachant le ciel et les astres, agitĂ©e dĂ©jĂ  par les souffles du vent. Il nous arrivait sec et froid de la montagne invisible encore qu’on sentait chargĂ©e de neige. Il Ă©tait trĂšs faible, Ă  peine Ă©veillĂ©, indĂ©cis et intermittent. Maintenant, les hommes embarquaient l’ancre, je pris la barre ; et le bateau, pareil Ă  un grand fantĂŽme, glissa sur l’eau tranquille. Pour sortir du port, il nous fallait louvoyer entre les tartanes et les goĂ©lettes ensommeillĂ©es. Nous allions d’un quai Ă  l’autre, doucement, traĂźnant notre canot court et rond qui nous suivait comme un petit, Ă  peine sorti de l’Ɠuf, suit un cygne. DĂšs que nous fĂ»mes dans la passe, entre la jetĂ©e et le fort carrĂ©, le yacht, plus ardent, accĂ©lĂ©ra sa marche et sembla s’animer comme si une gaietĂ© fĂ»t entrĂ©e en lui. Il dansait sur les vagues lĂ©gĂšres, innombrables et basses, sillons mouvants d’une plaine illimitĂ©e. Il sentait la vie de la mer en sortant de l’eau morte du port. Il n’y avait pas de houle, je m’engageai entre les murs de la ville et la bouĂ©e le Cinq-Cents francs qui indique le grand passage, puis laissant arriver vent arriĂšre, je fis route pour doubler le cap. Le jour naissait, les Ă©toiles s’éteignaient, le phare de Villefranche ferma pour la derniĂšre fois son Ɠil tournant, et j’aperçus dans le ciel lointain, au-dessus de Nice, encore invisible, des lueurs bizarres et roses, c’étaient les glaciers des Alpes dont l’aurore allumait les cimes. Je remis la barre Ă  Bernard pour regarder se lever le soleil. La brise, plus fraĂźche, nous faisait courir sur l’onde frĂ©missante et violette. Une cloche se mit Ă  sonner, jetant au vent les trois coups rapides de l’AngĂ©lus. Pourquoi le son des cloches semble-t-il plus alerte au jour levant et plus lourd Ă  la nuit tombante ? J’aime cette heure froide et lĂ©gĂšre du matin, lorsque l’homme dort encore et que s’éveille la terre. L’air est plein de frissons mystĂ©rieux que ne connaissent point les attardĂ©s du lit. On aspire, on boit, on voit la vie qui renaĂźt, la vie matĂ©rielle du monde, la vie qui parcourt les astres et dont le secret est notre immense tourment. Raymond disait — Nous aurons vent d’est tantĂŽt. Bernard rĂ©pondit — Je croirais plutĂŽt Ă  un vent d’ouest. Bernard, le patron, est maigre, souple, remarquablement propre, soigneux et prudent. Barbu jusqu’aux yeux, il a le regard bon et la voix bonne. C’est un dĂ©vouĂ© et un franc. Mais tout l’inquiĂšte en mer, la houle rencontrĂ©e soudain et qui annonce de la brise au large, le nuage allongĂ© sur l’Esterel, qui rĂ©vĂšle du mistral dans l’ouest, et mĂȘme le baromĂštre qui monte, car il peut indiquer une bourrasque de l’Est. Excellent marin d’ailleurs, il surveille tout sans cesse et pousse la propretĂ© jusqu’à frotter les cuivres dĂšs qu’une goutte d’eau les atteint. Raymond, son beau-frĂšre, est un fort gars, brun et moustachu, infatigable, et hardi, aussi franc et dĂ©vouĂ© que l’autre, mais moins mobile et nerveux, plus calme, plus rĂ©signĂ© aux surprises et aux traĂźtrises de la mer. Bernard, Raymond et le baromĂštre sont parfois en contradiction et me jouent une amusante comĂ©die Ă  trois personnages, dont un muet, le mieux renseignĂ©. — Sacristi, monsieur, nous marchons bien, disait Bernard. Nous avons passĂ©, en effet, le golfe de la Salis, franchi la Garoupe, et nous approchons du cap Gros, roche plate et basse allongĂ©e au ras des flots. Maintenant, toute la chaĂźne des Alpes apparaĂźt, vague monstrueuse qui menace la mer, vague de granit couronnĂ©e de neige dont tous les sommets pointus semblent des jaillissements d’écume immobile et figĂ©e. Et le soleil se lĂšve derriĂšre ces glaces, sur qui sa lumiĂšre tombe en coulĂ©e d’argent. Mais voilĂ  que, doublant le cap d’Antibes, nous dĂ©couvrons les Ăźles de LĂ©rins, et loin par derriĂšre, la chaĂźne tourmentĂ©e de l’Esterel. L’Esterel est le dĂ©cor de Cannes, charmante montagne de keepsake, bleuĂątre et dĂ©coupĂ©e Ă©lĂ©gamment, avec une fantaisie coquette et pourtant artiste, peinte Ă  l’aquarelle sur un ciel théùtral par un crĂ©ateur complaisant pour servir de modĂšle aux Anglaises paysagistes et de sujet d’admiration aux altesses phtisiques ou dĂ©sƓuvrĂ©es. À chaque heure du jour, l’Esterel change d’effet et charme les yeux du high life. La chaĂźne des monts correctement et nettement dessinĂ©e se dĂ©coupe au matin sur le ciel bleu, d’un bleu tendre et pur, d’un bleu pourpre et joli, d’un bleu idĂ©al de plage mĂ©ridionale. Mais le soir, les flancs boisĂ©s des cĂŽtes s’assombrissent et plaquent une tache noire sur un ciel de feu, sur un ciel invraisemblablement dramatique et rouge. Je n’ai jamais vu nulle part ces couchers de soleil de fĂ©erie, ces incendies de l’horizon tout entier, ces explosions de nuages, cette mise en scĂšne habile et superbe, ce renouvellement quotidien d’effets excessifs et magnifiques qui forcent l’admiration et feraient un peu sourire s’ils Ă©taient peints par des hommes. Les Ăźles de LĂ©rins, qui ferment Ă  l’est le golfe de Cannes et le sĂ©parent du golfe Juan, semblent elles-mĂȘmes deux Ăźles d’opĂ©rette placĂ©es lĂ  pour le plus grand plaisir des hivernants et des malades. De la pleine mer, oĂč nous sommes Ă  prĂ©sent, elles ressemblent Ă  deux jardins d’un vert sombre poussĂ©s dans l’eau. Au large Ă  l’extrĂ©mitĂ© de Saint-Honorat, s’élĂšve, le pied dans les flots, une ruine toute romantique, vrai chĂąteau de Walter Scott, toujours battue par les vagues, et oĂč les moines autrefois se dĂ©fendirent contre les Sarrazins, car Saint-Honorat appartint toujours Ă  des moines, sauf pendant la RĂ©volution. L’üle fut achetĂ©e par une actrice des Français. ChĂąteau fort, religieux batailleurs, aujourd’hui trappistes gras, souriants et quĂȘteurs, jolie cabotine venant sans doute cacher ses amours dans cet Ăźlot couvert de pins et de fourrĂ©s et entourĂ© d’un collier de rochers charmants, tout jusqu’à ces noms Ă  la Florian LĂ©rins, Saint-Honorat, Sainte-Marguerite », tout est aimable, coquet, romanesque, poĂ©tique et un peu fade sur ce dĂ©licieux rivage de Cannes. Pour faire pendant Ă  l’antique manoir crĂ©nelĂ©, svelte et dressĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© de Saint-Honorat, vers la pleine mer, Sainte-Marguerite est terminĂ©e vers la terre par la forteresse cĂ©lĂšbre oĂč furent enfermĂ©s le Masque de fer et Bazaine. Une passe d’un mille environ s’étend entre la pointe de la Croisette et ce chĂąteau, qui a l’aspect d’une vieille maison Ă©crasĂ©e, sans rien d’altier et de majestueux. Il semble accroupi, lourd et sournois, vraie souriciĂšre Ă  prisonniers. J’aperçois maintenant les trois golfes. Devant moi, au-delĂ  des Ăźles, celui de Cannes, plus prĂšs, le golfe Juan, et derriĂšre moi la baie des Anges, dominĂ©e par les Alpes et les sommets neigeux. Plus loin les cĂŽtes se dĂ©roulent bien au-delĂ  de la frontiĂšre italienne, et je dĂ©couvre avec ma lunette, la blanche Bordighera au bout d’un cap. Et partout, le long de ce rivage dĂ©mesurĂ©, les villes au bord de l’eau, les villages accrochĂ©s plus haut au flanc des monts, les innombrables villas semĂ©es dans la verdure ont l’air d’Ɠufs blancs pondus sur les sables, pondus sur les rocs, pondus dans les forĂȘts de pins par des oiseaux monstrueux venus pendant la nuit du pays des neiges qu’on aperçoit lĂ -haut. Sur le cap d’Antibes, longue excroissance de terre, jardin prodigieux jetĂ© entre deux mers oĂč poussent les plus belles fleurs de l’Europe, nous voyons encore des villas, et tout Ă  la pointe Eilen-Roc, ravissante et fantaisiste habitation qu’on vient visiter de Nice et de Cannes. La brise tombe, le yacht ne marche plus qu’à peine. AprĂšs le courant d’air de terre qui rĂšgne pendant la nuit, nous attendons et espĂ©rons le courant d’air de la mer, qui sera le bien reçu, d’oĂč qu’il vienne. Bernard tient toujours pour l’ouest, Raymond pour l’est, le baromĂštre est immobile un peu au-dessous de 76. Maintenant le soleil rayonne, non de la terre, rend Ă©tincelants les murs des maisons, qui, de loin, ont l’air aussi de neige Ă©parpillĂ©e, et jette sur la mer un clair vernis lumineux et bleutĂ©. Peu Ă  peu, profitant des moindres souffles, de ces caresses de l’air qu’on sent Ă  peine sur la peau et qui cependant font glisser sur l’eau plate les yachts sensibles et bien voilĂ©s, nous dĂ©passons la derniĂšre pointe du cap et nous dĂ©couvrons tout entier le golfe Juan, avec l’escadre au milieu. De loin, les cuirassĂ©s ont l’air de rocs, d’ülots, d’écueils couverts d’arbres morts. La fumĂ©e d’un train court sur la rive allant de Cannes Ă  Juan-les-Pins qui sera peut-ĂȘtre, plus tard, la plus jolie station de toute la cĂŽte. Trois tartanes avec leurs voiles latines, dont une est rouge et les deux autres blanches, sont arrĂȘtĂ©es dans le passage entre Sainte-Marguerite et la terre. C’est le calme, le calme doux et chaud d’un matin de printemps dans le midi ; et dĂ©jĂ , il me semble que j’ai quittĂ© depuis des semaines, depuis des mois, depuis des annĂ©es les gens qui parlent et qui s’agitent ; je sens entrer en moi l’ivresse d’ĂȘtre seul, l’ivresse douce du repos que rien ne troublera, ni la lettre blanche, ni la dĂ©pĂȘche bleue, ni le timbre de ma porte, ni l’aboiement de mon chien. On ne peut m’appeler, m’inviter, m’emmener, m’opprimer avec des sourires, me harceler de politesses. Je suis seul, vraiment seul, vraiment libre. Elle court, la fumĂ©e du train sur le rivage ! Moi je flotte dans un logis ailĂ© qui se balance, joli comme un oiseau, petit comme un nid, plus doux qu’un hamac et qui erre sur l’eau, au grĂ© du vent, sans tenir Ă  rien. J’ai pour me servir et me promener deux matelots qui m’obĂ©issent, quelques livres Ă  lire et des vivres pour quinze jours. Quinze jours sans parler, quelle joie ! Je fermais les yeux sous la chaleur du soleil, savourant le repos profond de la mer, quand Bernard dit Ă  mi-voix — Le brick a de l’air, lĂ -bas. LĂ -bas, en effet, trĂšs loin en face d’Agay, un brick vient vers nous. Je vois trĂšs bien avec la jumelle, ses voiles rondes pleines de vent. — Bah ! C’est le courant d’Agay, rĂ©pond Raymond, il fait calme sur le cap Roux. — Cause toujours, nous aurons du vent d’ouest, rĂ©pond Bernard. Je me penche, pour regarder le baromĂštre dans le salon. Il a baissĂ© depuis une demi-heure. Je le dis Ă  Bernard qui sourit et murmure — Il sent le vent d’ouest, monsieur. C’est fait, ma curiositĂ© s’éveille, cette curiositĂ© particuliĂšre aux voyageurs de la mer, qui fait qu’on voit tout, qu’on observe tout, qu’on se passionne pour la moindre chose. Ma lunette ne quitte plus mes yeux, je regarde Ă  l’horizon la couleur de l’eau. Elle demeure toujours claire, vernie, luisante. S’il y a du vent, il est loin encore. Quel personnage, le vent, pour les marins ! On en parle comme d’un homme, d’un souverain tout-puissant, tantĂŽt terrible, tantĂŽt bienveillant. C’est de lui qu’on s’entretient le plus, le long des jours c’est Ă  lui qu’on pense sans cesse, le long des jours et des nuits. Vous ne le connaissez point, gens de la terre ! Nous autres nous le connaissons plus que notre pĂšre ou que notre mĂšre, cet invisible, ce terrible, ce capricieux, ce sournois, ce traĂźtre, ce fĂ©roce. Nous l’aimons et nous le redoutons, nous savons ses malices et ses colĂšres que les signes du ciel et de la mer nous apprennent lentement Ă  prĂ©voir. Il nous force Ă  songer Ă  lui Ă  toute minute, Ă  toute seconde, car la lutte entre lui et nous ne s’interrompt jamais. Tout notre ĂȘtre est en Ă©veil pour cette bataille l’Ɠil qui cherche Ă  surprendre d’insaisissables apparences, la peau qui reçoit sa caresse ou son choc, l’esprit qui reconnaĂźt son humeur, prĂ©voit ses surprises, juge s’il est calme ou fantasque. Aucun ennemi, aucune femme ne nous donne autant que lui la sensation du combat, ne nous force Ă  tant de prĂ©voyance, car il est le maĂźtre de la mer, celui qu’on peut Ă©viter, utiliser ou fuir, mais qu’on ne dompte jamais. Et dans l’ñme du marin rĂšgne, comme chez les croyants, l’idĂ©e d’un Dieu irascible et formidable, la crainte mystĂ©rieuse, religieuse, infinie du vent, et le respect de sa puissance. — Le voilĂ , monsieur, me dit Bernard. LĂ -bas, tout lĂ -bas, au bout de l’horizon une ligne d’un bleu noir s’allonge sur l’eau. Ce n’est rien, une nuance, une ombre imperceptible, c’est lui. Maintenant nous l’attendons, immobiles, sous la chaleur du soleil. Je regarde l’heure, huit heures, et je dis — Bigre, il est tĂŽt, pour le vent d’ouest. — Il soufflera dur, aprĂšs midi, rĂ©pond Bernard. Je lĂšve les yeux sur la voile plate, molle, morte. Son triangle Ă©clatant semble monter jusqu’au ciel, car nous avons hissĂ© sur la misaine la grande flĂšche de beau temps dont la vergue dĂ©passe de deux mĂštres le sommet du mĂąt. Plus un mouvement on se croirait sur la terre. Le baromĂštre baisse toujours. Cependant la ligne sombre aperçue au loin s’approche. L’éclat mĂ©tallique de l’eau terni soudain se transforme en une teinte ardoisĂ©e. Le ciel est pur, sans nuage. Tout Ă  coup autour de nous, sur la mer aussi nette qu’une plaque d’acier, glissent de place en place, rapides, effacĂ©s aussitĂŽt qu’apparus, des frissons presque imperceptibles, comme si on eĂ»t jetĂ© dedans mille pincĂ©e de sable menu. La voile frĂ©mit, mais Ă  peine, puis le gui, lentement, se dĂ©place vers tribord. Un souffle maintenant me caresse la figure et les frĂ©missements de l’eau se multiplient autour de nous comme s’il y tombait une pluie continue de sable. Le cotre dĂ©jĂ  recommence Ă  marcher. Il glisse, tout droit, et un trĂšs lĂ©ger clapot s’éveille le long des flancs. La barre se raidit dans ma main, la longue barre de cuivre qui semble sous le soleil une tige de feu, et la brise, de seconde en seconde, augmente. Il va falloir louvoyer ; mais qu’importe, le bateau monte bien au vent et le vent nous mĂšnera, s’il ne faiblit pas, de bordĂ©e en bordĂ©e, Ă  Saint-RaphaĂ«l Ă  la nuit tombante. Nous approchons de l’escadre dont les six cuirassĂ©s et les deux avisos tournent lentement sur leurs angles, prĂ©sentant leur proue Ă  l’ouest. Puis nous virons de bord pour le large, pour passer les Formigues que signale une tour, au milieu du golfe. Le vent franchit de plus en plus avec une surprenante rapiditĂ© et la vague se lĂšve courte et pressĂ©e. Le yacht s’incline portant toute sa toile et court suivi toujours du youyou dont l’amarre est tendue et qui va, le nez en l’air, le cul dans l’eau, entre deux bourrelets d’écume. En approchant de l’üle Saint-Honorat, nous passons auprĂšs d’un rocher nu, rouge, hĂ©rissĂ© comme un porc-Ă©pic, tellement rugueux, armĂ© de dents, de pointes et de griffes qu’on peut Ă  peine marcher dessus ; il faut poser le pied dans les creux, entre ses dĂ©fenses, et avancer avec prĂ©caution ; on le nomme Saint-FerrĂ©ol. Un peu de terre venue on ne sait d’oĂč s’est accumulĂ©e dans les trous et les fissures de la roche ; et lĂ  dedans ont poussĂ© des sortes de lis et de charmants iris bleus, dont la graine semble tombĂ©e du ciel. C’est sur cet Ă©cueil bizarre, en pleine mer, que fut enseveli et cachĂ© pendant cinq ans le corps de Paganini. L’aventure est digne de la vie de cet artiste gĂ©nial et macabre, qu’on disait possĂ©dĂ© du diable, si Ă©trange d’allures, de corps, de visage, dont le talent surhumain et la maigreur prodigieuse firent un ĂȘtre de lĂ©gende, une espĂšce de personnage d’Hoffmann. Comme il retournait Ă  GĂȘnes, sa patrie, accompagnĂ© de son fils, qui, seul maintenant, pouvait l’entendre tant sa voix Ă©tait devenue faible, il mourut Ă  Nice, du cholĂ©ra, le 27 mai 1840. Donc, son fils embarqua sur un navire le cadavre de son pĂšre et se dirigea vers l’Italie. Mais le clergĂ© gĂ©nois refusa de donner la sĂ©pulture Ă  ce dĂ©moniaque. La cour de Rome, consultĂ©e, n’osa point accorder son autorisation. On allait cependant dĂ©barquer le corps, lorsque la municipalitĂ© s’y opposa sous prĂ©texte que l’artiste Ă©tait mort du cholĂ©ra. GĂȘnes Ă©tait alors ravagĂ©e par une Ă©pidĂ©mie de ce mal, mais on argua que la prĂ©sence de ce nouveau cadavre pouvait aggraver le flĂ©au. Le fils de Paganini revint alors Ă  Marseille, oĂč l’entrĂ©e du port lui fut interdite pour les mĂȘmes raisons. Puis, il se dirigea vers Cannes oĂč il ne put pĂ©nĂ©trer non plus. Il restait donc en mer, berçant sur la vague le cadavre du grand artiste bizarre que les hommes repoussaient de partout. Il ne savait plus que faire, oĂč aller, oĂč porter ce mort sacrĂ© pour lui, quand il vit cette roche nue de Saint-FerrĂ©ol au milieu des flots. Il y fit dĂ©barquer le cercueil qui fut enfoui au milieu de l’ülot. C’est seulement en 1845 qu’il revint avec deux amis chercher les restes de son pĂšre pour les transporter Ă  GĂȘnes, dans la villa Gajona. N’aimerait-on pas mieux que l’extraordinaire violoniste fĂ»t demeurĂ© sur l’écueil hĂ©rissĂ© oĂč chante la vague dans les Ă©tranges dĂ©coupures du roc ? Plus loin se dresse en pleine mer le chĂąteau de Saint-Honorat que nous avons aperçu en doublant le cap d’Antibes, et plus loin encore une ligne d’écueils terminĂ©e par une tour Les Moines. Ils sont Ă  prĂ©sent tout blancs, Ă©cumeux et bruyants. C’est lĂ  un des points les plus dangereux de la cĂŽte pendant la nuit, car aucun feu ne le signale et les naufrages y sont assez frĂ©quents. Une rafale brusque nous penche Ă  faire monter l’eau sur le pont, et je commande d’amener la flĂšche que le cotre ne peut plus porter sans s’exposer Ă  casser le mĂąt. La lame se creuse, s’espace et moutonne, et le vent siffle, rageur, par bourrasque, un vent de menace qui crie prenez garde ». — Nous serons obligĂ©s d’aller coucher Ă  Cannes, dit Bernard. Au bout d’une demi-heure, en effet, il fallut amener le grand foc et le remplacer par le second en prenant un ris dans la voile ; puis, un quart d’heure plus tard, nous prenions un second ris. Alors je me dĂ©cidai Ă  gagner le port de Cannes, port dangereux que rien n’abrite, rade ouverte Ă  la mer du sud-ouest qui y met tous les navires en danger. Quand on songe aux sommes considĂ©rables qu’amĂšneraient dans cette ville les grands yachts Ă©trangers, s’ils y trouvaient un abri sĂ»r, on comprend combien est puissante l’indolence des gens du midi qui n’ont pu encore obtenir de l’État ce travail indispensable. À dix heures, nous jetons l’ancre en face du vapeur le Cannois, et je descends Ă  terre, dĂ©solĂ© de ce voyage interrompu. Toute la rade est blanche d’écume.
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RocheĂ  fleur d’eau qui menace le bateau. Ă©cueil; Surnom du fils de NapolĂ©on Ier. aiglon; Personnage fĂ©tiche de Zep. titeuf; Long bĂąton pour tenir le micro pendant un tournage. perche; DĂ©partement ayant pour chef-lieu Le Mans. sarthe; Francis, il chante La Corrida. cabrel; Infection par des champignons. mycose ; Une danse trĂšs "french" cancan;
L'oursin - Méconnu et menacéPublished on Apr 6, 2015No descriptionInstitut océanographique Paul Ricard 7ErfXiL.
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