Leprincipe consiste Ă  utiliser l’épuration biologique : ce sont des bactĂ©ries qui mangent nos pollutions, et ça marche d’un point de vue rĂ©glementaire ! Cependant, toute station d’épuration produit Ă©galement des boues qu’il faut Ă©liminer. Les nuisances olfactives sont nĂ©anmoins une rĂ©alitĂ©, alors d’oĂč vient le problĂšme ? Traitement des boues d’épuration Solution LPR Communication Technique La solution adaptĂ©e de NEVE ENVIRONNEMENT pour le traitement des boues sur un site unique 1. Qu’est-ce qu’on entend par Boue d’épuration » ? Une station d’épuration produit des dĂ©chets Ă  partir des effluents liquides qui y sont collectĂ©s. Ces dĂ©chets sont prĂ©sentĂ©s sous forme de boue et sont constituĂ©s par, principalement, de matiĂšre organique. La consistance des boues d’épuration est dĂ©finie par son Ă©tat physique -Les boues sont dites liquides » si la siccitĂ© est comprise entre 0% et 10% ; -Les boues sont dites pĂąteuses » si la siccitĂ© est comprise entre 10% et 25% ; -Les boues sont dites solides » si la siccitĂ© est comprise entre 25% et 85% ; -Enfin, les boues sont dites sĂšches » si la siccitĂ© est comprise entre 85% et 100%. 2. Pourquoi faut-il traiter les boues d’épuration ? La loi du 15 Juillet 1975 rĂ©git que les boues d’épuration sont considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des dĂ©chets liquides fermentescibles. Dans le but de prĂ©server l’environnement, il est important d’assurer le devenir des boues de station d’épuration de la maniĂšre suivante -Soit par la valorisation agricole des Ă©lĂ©ments fertilisants azote, phosphore en retournant les boues Ă  la terre ; -Soit par incinĂ©ration qui permet de l’énergie Ă  issues du process d’incinĂ©ration ; -Soit en stockant les boues d’épuration dans des centres d’enfouissement techniques CET. Cas de la valorisation des boues issues des activitĂ©s agricoles Les textes rĂ©glementaires applicables sont les suivants -Le dĂ©cret N°97-1133 du 08 DĂ©cembre 1997 relatif Ă  l’épandage des boues issues du traitement des eaux usĂ©es. -L’arrĂȘtĂ© du 08 Janvier 1998 concernant les prescriptions techniques applicables aux Ă©pandages des boues sur les sols agricoles pris en application du dĂ©cret de 1997. -Et le circulaire DE/GE n° 357 du 16 Mars 1999 relative Ă  la rĂ©glementation concernant l’épandage des boues de stations d’épuration urbaines. NB La Norme NFU 44-095 de mai 2002 relative aux composts constituant des matiĂšres Ă  usage organiques requiĂšrent des valeurs limites trĂšs strictes. Ces derniĂšres ont Ă©tĂ© fixĂ©es pour permettre aux produits d’ĂȘtre commercialisĂ©s. 3. Quelles sont les impacts des boues non traitĂ©es sur l’environnement ? Les boues d’épuration non traitĂ©s ont des impacts importants sur l’environnement dont les principaux sont les suivants ProblĂšmes Dommages ToxicitĂ© humaine SantĂ© humaine Pollution de l’air SantĂ© humaine, dĂ©gradation de l’environnement Pollution du sol SantĂ© humaine, dĂ©gradation de l’environnement Épuisement des ressources biotiques DĂ©gradation de l’environnement Tableau 1 Principaux impacts des boues d’épuration non traitĂ©s sur l’environnement 4. Quelle est la solution proposĂ©e par NEVE Environnement ? NEVE Environnement, Ă  travers son bureau d’études et ses agents grands comptes vous accompagne tout au long de votre projet. Pour les problĂ©matiques de gestion des boues d’épuration, NEVE Environnement pour propose le concept Lit plantĂ© de roseaux – LPR ». DĂ©finitions a. Roseaux Dit phragmits Australis », les roseaux ont un enracinement profond en raison de ses rhizomes et de ses stolons. Ce sont des plantes vivaces semi-aquatiques et hĂ©lĂ©ophytes, d’oĂč l’efficacitĂ© de leurs utilisations dans les traitements des boues d’épuration. Ses feuillages sont de couleur verte. Ses tiges sont lisses, fines et peuvent atteindre jusqu’à 4 mĂštres de hauteur. GĂ©nĂ©ralement, les roseaux fleurissent en mois d’AoĂ»t et Septembre, soit entre la fin de l’étĂ© et le dĂ©but de l’automne Comment les roseaux Ă©liminent-ils les effluents ? Autour de ses rhizomes, les bactĂ©ries ont tendance Ă  se dĂ©velopper progressivement. Cela permet alors l’abattement des MatiĂšres en suspensions, de la DCO et de la DBO ainsi que des Ă©ventuels germes pathogĂšnes. b. Lits plantĂ©s de roseaux – LPR TrĂšs rĂ©pandu en France, les modules lits plantĂ©s de roseaux sont mis en place pour traiter, stocker et valoriser les boues d’épuration. Plus prĂ©cisĂ©ment, ils permettent -D’enlever 90% des eaux contenues dans les boues par dĂ©shydratation, ce qui rĂ©duit les dĂ©chets issus de la station d’épuration ; -D’augmenter la pĂ©riode de dĂ©pĂŽt des boues d’épurations vidange aprĂšs 10 Ă  15ans ; -Et de rĂ©duire la minĂ©ralisation des boues permettant aux dĂ©chets d’ĂȘtre valorisĂ©s, de sorte qu’ils puissent servir de compost ». Mode de fonctionnement du systĂšme Lit plantĂ© de roseaux » Le fonctionnement du systĂšme est basĂ© sur l’infiltration mĂ©canique ainsi que la dĂ©gradation biologique des eaux usĂ©es domestiques par fixations des bactĂ©ries sur les matĂ©riaux granulaires. Le systĂšme consiste Ă  faire passer les eaux brutes dans un lit rempli de substrats minĂ©raux et d’une plantation vĂ©gĂ©tale sub-aquatiques, soit une plantation de roseaux. Aussi, un phĂ©nomĂšne de dĂ©shydratation et de minĂ©ralisation des boues se fasse. Le systĂšme peut ĂȘtre constituĂ© de plusieurs lits oĂč ont envoie les boues d’épuration de façon alternĂ© grĂące Ă  des vannes, comme reprĂ©sentĂ© sur les photos ci-aprĂšs. SystĂšme Ă  plusieurs lits plantĂ©s de roseaux et ses vannes d’alimentation Il est important de respecter les dimensions maximales d’un lit afin de faciliter son exploitation. Pour cela -La hauteur maximale doit ĂȘtre de 2 m au-dessus du massif filtrant ; -La largeur maximale doit ĂȘtre de 5 m ; -Et la longueur maximale doit ĂȘtre de 20 m. La densitĂ© de roseaux est en gĂ©nĂ©ral de 4 Ă  5 pieds/m2. Le lit plantĂ© de roseaux est aussi utilisĂ© pour traiter les eaux usĂ©es. Son Ă©coulement peut ĂȘtre vertical ou horizontal et constituĂ© de plusieurs Ă©tages pour arriver au niveau de rejet dĂ©sirĂ©. Ce type de lit plantĂ© de roseaux n’est pas notre propos ici. Les avantages du systĂšme LPR Le systĂšme a l’avantage de -RĂ©duire la production des boues ; -Bien s’intĂ©grer dans une architecture naturelle ; -N’émettre aucune odeur ; -Avoir un coĂ»t d’exploitation moins onĂ©reux ; -Avoir une maintenance Ă  faible technicitĂ© ; -Produire un compost de qualitĂ© ; -Avoir un impact social sur le respect des riverains quant Ă  la pollution. 5. Analyse d’un site pilote Pour tester ce concept, nous avons opter pour un site ayant une station d’épuration de type Topaze », et bien sur avec un lit plantĂ© de roseaux pour le traitement des boues de cette derniĂšre. Le teste a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© de Septembre 2012 jusqu’au mois d’AoĂ»t 2013. SiccitĂ© Les rĂ©sultats sont les suivants. La siccitĂ© est mesurĂ©e dans le bassin de stockage des boues de la station et sur des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s avant une alimentation du lit plantĂ© de roseaux. D’aprĂšs les rĂ©sultats ci-dessus, nous constatons que la siccitĂ© des boues provenant de la station est stable et de l’ordre de 2 %. Concernant le lit plantĂ© de roseaux, nous observons qu’en dĂ©but du test, la siccitĂ© est importante environ 65 % compte tenu de la non-alimentation pendant plusieurs mois. Puis, la siccitĂ© diminue et reste stable, entre 15 et 20 % du mois de DĂ©cembre 2012 au mois de Mai 2013. Enfin, elle augmente assez rapidement au fil des mois dĂšs la fin du mois de Juin jusqu’au dĂ©but du mois de Juillet pour atteindre une siccitĂ© maximale mi-juillet 2013. En thĂ©orie et en pĂ©riode d’alimentation, la siccitĂ© moyenne des boues dans les lits est proche de 10 %. AprĂšs une mise en repos de plusieurs semaines, la siccitĂ© peut atteindre jusqu’à 25 Ă  35 % de la moyenne. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, nous constatons que le lit plantĂ© de roseaux favorise la dĂ©shydratation des boues. QualitĂ© du compost Si les boues issues du traitement des eaux sont considĂ©rĂ©es comme conforme vis-Ă -vis de l’arrĂȘtĂ© du 08 Janvier 1998, ces derniĂšres ne sont plus considĂ©rĂ©es comme un dĂ©chet mais comme un produit. Ils peuvent alors service pour les Ă©pandages. De nombreuses analyses ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur les boues du lit plantĂ© de roseaux Ă  des profondeurs diffĂ©rentes 0 cm ,10cm et 20 cm. Les rĂ©sultats moyens sont prĂ©sentĂ©s ci-aprĂšs. a. ElĂ©ments Traces MĂ©talliques Ci-dessous les valeurs des mĂ©taux dĂ©tectĂ©s dans le lit plantĂ© de roseaux, en fonction de la profondeur de celle-ci. Profondeur cm ElĂ©ments traces mĂ©talliques mg/kg de MS Cd Cr Cu Ni Pb Zn Hg Cr+Cu+Ni+Zn 0 2,5 32,3 493,4 25,2 49 1440,9 0,716 1992 10 0,5 15,6 80,3 9 17 230,6 0,132 336 20 0,5 11,9 91,2 8,2 10 255,7 0,139 367 Valeurs limites 10 1000 1000 200 800 3000 10 4000 Tableau 3 ElĂ©ments traces mĂ©talliques Figure 4 Concentration des ETM contenus dans les boues issues du site pilote Figure 5 Graphique montrant les concentrations des CTO contenus dans les boues issues du site pilote b. ComposĂ©s Traces Organiques Les valeurs des composĂ©s traces organiques sont indiquĂ©es dans le tableau suivant. Profondeur cm ComposĂ©s traces organiques mg/kg de MS FluoranthĂšne Benzo b fluoranthĂšne Benzo a pyrĂšne 0 0,018 0,037 0,01 10 0,01 0,01 0,01 20 0,011 0,022 0,01 Valeurs limites cas gĂ©nĂ©ral 5 2 Valeurs limites Ă©pandage sur pĂąturage 4 Tableau 4 ComposĂ©s traces organiques Profondeur cm 7 PCB % de la valeur limite Valeurs limites 0 8,75 10 8,75 20 8,75 Tableau 5 Valeurs limites des CTO en fonction de la profondeur de la couche du lit plantĂ© de roseaux En conclusion, nous constatons que les boues issues du traitement par LPR sont assimilĂ©es Ă  du compost et donc conformes Ă  la rĂ©glementation pour l’épandage agricole. 6. Pourquoi choisir NEVE Environnement ? ProposĂ© par NEVE Environnement, le concept Lit plantĂ© de roseaux » s’inscrit dans la dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. Aussi, les intĂ©ressĂ©s de NEVE Environnement participent Ă  la prĂ©servation de l’environnement. Pour cela, NEVE Environnement les accompagne tout au long de leur projet visite initiale sur site, une assistance Ă  la pose, une mise en service et formation, l’entretien et le suivi de l’installation avec prise d’échantillons et analyse par un laboratoire agréé COFRAC, etc
 NEVE Environnement garantie le respect de la rĂšglementation en vigueur en assurant une performance Ă©puratoire Ă©levĂ©e pour chaque solution proposĂ©e. Et Ă  travers son bureau d’études, NEVE Environnement fait en sorte que chaque projet soit spĂ©cifique et en accord avec les moindres exigences de ses intĂ©ressĂ©s. De ce fait, nous pouvons parler de retour sur investissement entre 3 et 5 ans pour la rĂ©utilisation des eaux et pour le traitement des boues pour des systĂšmes d’Assainissement Non Collectif. Nous pouvons parler, Ă©galement de l’impact positive que ce concept apporte sur l’environnement. Avec plusieurs dizaines de rĂ©fĂ©rences pour ce type de concept et avec une technique Ă©prouvĂ©e depuis plus de 20 ans, la solution NEVE ENVIRONNEMENT est fiable d’un point de vue financiĂšre, technologique et notamment environnemental. Retrouvez les rĂ©alisations de nos systĂšmes LPR en cliquant ici NEVE ENVIRONNEMENT met Ă  disposition de ses intĂ©ressĂ©s des agents grands compte repartis sur toute la France pour leur permettre de s’épanouir dans un environnement professionnel et sĂ©rieux grĂące un interface NEVE Environnement-Client » bien soignĂ©. Cette communication technique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le Bureau d’Etudes Neve Environnement N’hĂ©sitez Ă  nous contacter pour toute demande via notre site internet ou par tĂ©lĂ©phone +33 03 85 59 82 30 ou directement par mail contact
\n \n\n\n \n épandage des boues de station d épuration
Missiond’expertise : la MESE rend un avis d’expert sur les conditions d’épandage agricole des boues issues du traitement des eaux usĂ©es. Mission d’accompagnement : il s’agit d’une mission d’assistance technique des maĂźtres d’ouvrage de station d’épuration et des agriculteurs. Dans le cadre de sa mission d’assistance, la
Alors que l’Agglo utilise enfin son sable issu de sa station d’épuration Ă  Mardeuil, il ne faut pas s’attendre Ă  voir cette solution faire des Ă©mules. La question des boues d’épandage reste complexe. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1,59€/semaine. Sans engagement de durĂ©e. En profiter Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Connectez-vous
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UnarrĂȘtĂ© vient encadrer les modalitĂ©s d'Ă©pandage des boues issues de station d'Ă©puration durant la pĂ©riode de Covid-19. L'Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a en effet estimĂ© que les boues d'Ă©puration produites durant l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 ne devaient pas ĂȘtre Ă©pandues sans hygiĂ©nisation
01 janvier 2019 - ActualitĂ©s DĂ©cryptage de la rĂ©glementation relative au retour au sol ActualitĂ© extraite de la LAA 58 de Janvier 2019ReprĂ©sentant un gisement global de 1,4 Mt en 2015, la gestion des boues issues du traitement des eaux usĂ©es est un enjeu fort pour les collectivitĂ©s en charge de l’assainissement collectif. Plusieurs filiĂšres de traitement peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es le compostage, l’épandage, l’incinĂ©ration ou la mise en une logique d’économie circulaire, l’épandage des boues sur des sols cultivĂ©s est la solution de valorisation la plus utilisĂ©e et concerne 2 Ă  3% de la surface agricole utile française soit 285 600 ha Agreste RA, 2010. Le retour au sol des boues de station d’épuration STEU est trĂšs encadrĂ© afin de garantir sa traçabilitĂ© et son innocuitĂ© pour la santĂ© humaine. Cependant, la rĂ©glementation est parfois peu lisible car dense et diverse code de l’environnement, code rural et de la pĂȘche maritime, droit europĂ©en
 statut de dĂ©chet ou de produit ? Quelles autorisations nĂ©cessaires ? Est-il nĂ©cessaire de passer par un plan d’épandage ?Le double statut des boues d’épuration des dĂ©chets et des matiĂšres fertilisantesLes boues issues du traitement des eaux usĂ©es sont qualifiĂ©es de dĂ©chets Ă  l’échelle europĂ©enne directive du 12 juin 1986 comme au niveau national article R. 211-25 du code de l’environnement. Les collectivitĂ©s, en tant que producteur de ces dĂ©chets, sont ainsi responsables de leur production, leur valorisation et leur transport. Par ailleurs, les boues d’épuration possĂšdent Ă©galement le statut de matiĂšres fertilisantes » lorsqu’elles sont destinĂ©es Ă  assurer ou Ă  amĂ©liorer la nutrition des vĂ©gĂ©taux ou les propriĂ©tĂ©s physiques, chimiques et biologiques des sols » art. L. 255-1 Code rural et de la pĂȘche maritime.ConformĂ©ment Ă  l’article L. 255-12 du Code rural et de la pĂȘche maritime, les boues d’épuration pourront seulement sortir du statut de dĂ©chet » si elles obtiennent une autorisation de mise sur le marchĂ© dĂ©livrĂ©e par l’ANSES, voie jusqu’ici trĂšs peu utilisĂ©e. Seuls les digestats issus de méthaniseurs agricoles peuvent, conformĂ©ment aux nouvelles dispositions introduites par la loi Alimentation » du 30 octobre 2018, sortir du statut de dĂ©chet dĂšs lors qu’ils rĂ©pondent Ă  une norme d’application obligatoire, Ă  un rĂšglement de l’UE ou Ă  un cahier des charges approuvĂ© par voie rĂ©glementaire garantissant leur efficacitĂ© et leur diffĂ©rentes procĂ©dures permettant un retour au solSi le statut de dĂ©chets » des boues issues des eaux usĂ©es entraĂźne une responsabilitĂ© accrue des collectivitĂ©s, il n’empĂȘche pas leur retour au sol. Trois procĂ©dures permettent ainsi l’épandage de matiĂšres fertilisantes issues de boues d’ des procĂ©dures ayant pour objet le retour au sol des boues d’épuration vise Ă  garantir - Leur innocuitĂ© vis-Ă -vis de l’Homme, de la faune, de la flore et de l’environnement ;- Leur intĂ©rĂȘt agronomique ;- Leur premiĂšre procĂ©dure consiste Ă  passer par un plan d’épandage prĂ©alable, prĂ©vu au 5° de l’article L. 255-5 du Code rural et de la pĂȘche maritime et dont les modalitĂ©s sont dĂ©finies aux articles R. 211-31 et suivants du Code de l’environnement. L’arrĂȘtĂ© du 8 janvier 1998 fixe les prescriptions techniques applicables, les conditions d’épandage distances d’exclusion, dĂ©lais de rĂ©alisation et les critĂšres Ă  respecter pour garantir l’innocuitĂ© des boues notamment sur les mĂ©taux lourds et les composĂ©s-traces organiques. Enfin, l’arrĂȘtĂ© du 21 juillet 2015 vient prĂ©ciser certaines dispositions nombre d’analyses minimum par an, transmission des donnĂ©es, etc..La seconde procĂ©dure relĂšve d’une dĂ©marche individuelle de chaque producteur et consiste Ă  demander une autorisation de mise sur le marchĂ© AMM auprĂšs de l’ troisiĂšme procĂ©dure consiste Ă  produire du compost de boues normĂ© en respectant la norme NFU 44-095 Amendements organiques - Composts contenant des matiĂšres d’intĂ©rĂȘt agronomique, issues du traitement des eaux MIATE ». Celle-ci pose des exigences en termes de rĂ©sultats sur la qualitĂ© et l’innocuitĂ© du produit final, de surveillance traçabilitĂ© par lot et de marquage composition, conseils d’utilisation. Le respect de cette norme n'entraĂźne pas la sortie du statut de dĂ©chet mais permet seulement de contourner l’obligation de rĂ©aliser un plan d’ Florent COSNIER
LaCollectivitĂ© a adoptĂ© pour sa station d’Epernay-Mardeuil le procĂ©dĂ© ATHOS Âź d’Oxydation par Voie Humide des boues, dĂ©veloppĂ© par OTV, filiale de Veolia. Ce procĂ©dĂ© a permis d’éviter la production de plus de 4 600 tonnes brutes de boues par an, en les remplaçant par 800 tonnes de technosables, matĂ©riau inerte, inodore et
La Direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement a rĂ©cemment rappelĂ© Ă  l'ordre les MaĂźtres laitiers du Cotentin sur la rĂšglementation de l'Ă©pandage. Par Jean-Philippe Massieu PubliĂ© le 7 Oct 20 Ă  735 Le 22 avril, la direction rĂ©gionale de l’environnement, de l’amĂ©nagement et du logement a relevĂ© un Ă©cart par rapport Ă  la rĂ©glementation sur une zone du plan d’épandage des boues de la station d’épuration des MaĂźtres Laitiers du Cotentin. ©DPLes stations d’épuration des eaux produisent des boues qui sont ensuite Ă©pandues sur des sols agricoles, selon des plans d’épandage soumis Ă  autorisation prĂ©fectorale. Ces conditions d’épandage sont bien prĂ©cises, conditionnĂ©es Ă  une traçabilitĂ© des boues et un suivi un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral signĂ© le 19 aoĂ»t 2020 par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Laurent Simplicien, la prĂ©fecture de la Manche a mis en demeure la SCA Les MaĂźtres Laitiers du Cotentin MLC Ă  de l'inspection de la Direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DrĂ©al du 22 avril dernier, il avait Ă©tĂ© en effet constatĂ© que des Ă©pandages Ă©taient en cours par la sociĂ©tĂ© MLC Ă  une distance ne respectant pas l'Ă©loignement rĂ©glementaire par rapport aux propriĂ©tĂ©s ou 50 mĂštres si enfouissementLa DrĂ©al a alors alertĂ© l’exploitant sur cet Ă©cart rĂ©glementaire. Elle a adressĂ© le 30 avril, par courrier, le compte rendu de leur inspection en l’informant qu’il proposait au prĂ©fet un arrĂȘtĂ© de mise en arrĂȘtĂ© du 19 aoĂ»t prĂ©cisait que l’inspection des installations classĂ©es a constatĂ©, d’une part, l’épandage de boues produites sur l’ülot de parcelles LJ01 Ă  Rocheville Ă  moins de 50 mĂštres d’une habitation. Et d’autre part, l’absence d’enfouissement desdites boues ».Or, l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 30 janvier 2018 prĂ©voit un Ă©loignement de 100 mĂštres, pouvant ĂȘtre rĂ©duit Ă  50 mĂštres en cas d’enfouissement en moins de 24 heures ».Suite Ă  l'arrĂȘtĂ© de mise en demeure signĂ© le 19 aoĂ»t, l'exploitant a reconnu la en coursDepuis, toujours selon la prĂ©fecture et la DrĂ©al, la coopĂ©rative a rappelĂ© Ă  ses opĂ©rateurs assurant ces Ă©pandages la nĂ©cessitĂ© de respecter strictement les distances imposĂ©es par son autorisation ». De nouvelles vĂ©rifications inopinĂ©es pourront ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par l’inspection des ICPE Installation classĂ©e pour la protection de l’environnement dans les mois Ă  venir », ajoutent les en ce moment sur ActuContactĂ©e, la direction de la coopĂ©rative MLC a rĂ©pondu que le dossier est en cours. Mais pour l’instant, il est trop tĂŽt pour en parler ».Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Presse de la Manche dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.

Lesexploitants demandeurs d’aides au titre de la Politique Agricole Commune soumises Ă  la conditionnalitĂ©, qui acceptent l’épandage de boues issues d’installations de traitement des eaux usĂ©es domestiques, urbaines ou industrielles sur tout ou partie des terres de leur exploitation, sont concernĂ©s par cette rĂ©glementation qui relĂšve de la responsabilitĂ© du

navigationRechercheProductions & techniquesS'installer - transmettreZoom surlundi 20 juin 2022Nouveau en Occitanie crĂ©ation d’une fonciĂšre agricole rĂ©gionale, rendre possibles des installations durables avec Emmanuelle LAGANIER, Responsable amĂ©nagement et... S'installerInstallationEmploiCentre de FormalitĂ©s des EntreprisesTransmettre son exploitationTransmissionRDIGĂ©rer son exploitationAgro-environnementTerritoires Eau gestion quantitativeEau gestion qualitativeDĂ©chets - EffluentsGestion des dĂ©chetsValorisation agricole des boues issues de station d'Ă©purationDigestatsBiodiversitĂ©SolsEnergies renouvelablesChangement climatiqueEcophytoCertifications SommaireLa politique de la Chambre d'Agriculture en matiĂšre d'Ă©pandage de bouesLe rĂŽle de la Chambre d'AgricultureLes diffĂ©rentes filiĂšres de valorisation dans le LotLes boues, qu'est ce que c'est?Quel est l'intĂ©rĂȘt de l'utilisation des boues?Quels sont les risques liĂ©s Ă  leur utilisation?Quels sont les coĂ»ts?Une pratique rĂ©glementĂ©eEpandage des boues de station d'Ă©puration et conditionnalitĂ© des aides PACLes chiffres du dĂ©partement du Lot La politique de la Chambre d'Agriculture en matiĂšre d'Ă©pandage de bouesLa Chambre d’agriculture du Lot a clairement dĂ©fini sa position concernant les Ă©pandages de boues issues de stations d’épuration communales ou industrielles. Elle accepte les Ă©pandages de boues et dĂ©chets en agriculture, Ă  condition que les produits Ă©pandus prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt agronomique et respectent la rĂ©glementation qu’ils n’interviennent pas en concurrence avec les effluents agricoles la prioritĂ© est donnĂ©e aux effluents d’élevage, avant l’épandage de boues que les Ă©pandages soient rĂ©alisĂ©s en toute transparence, dans le cadre rĂ©glementaire qu’ils se fassent selon le principe du zĂ©ro euro rendu racine» transport et Ă©pandage Ă  la charge du producteur de boues mairie, syndicat, ,industriel, ... Le rĂŽle de la Chambre d'AgricultureDepuis plus de 20 ans, la Chambre d'Agriculture du Lot > Apporte un conseil et une assistanceauprĂšs des agriculteurs qui utilisent des boues sur leurs parcelles> RĂ©alise des Ă©tudes de valorisation des boues de stations d'Ă©puration> Met en Ɠuvre les suivis des Ă©pandages> Assure le suivi de la bonne exĂ©cution des plans d'Ă©pandage de bouesPour chaque agriculteur intĂ©grĂ© dans un plan d'Ă©pandage de boues de station d'Ă©puration, la Chambre d'Agriculture du Lot rĂ©alise > des prĂ©lĂšvements de sol pour analyse en laboratoire> des synthĂšses aprĂšs chaque Ă©pandage permettant d'avoir un enregistrement rĂšglementaire> une cartographie dĂ©taillĂ©e des parcelles> des conseils en fertilisation complĂ©mentaireLa Chambre d'Agriculture du Lot accompagne chaque agriculteur dans la bonne utilisation des dĂ©chets organiques produits dans le dĂ©partement. Les diffĂ©rentes filiĂšres de valorisation dans le LotIl existe 3 types d'Ă©limination des boues > Valorisation agricole- Épandage direct des boues - Compostage des boues avec des dĂ©chets verts puis Ă©pandage> IncinĂ©ration> Enfouissement technique - CET de classe II Boues non aptes Ă  un retour au sol dĂ©chets ultimes La pratique trĂšs ancienne d'Ă©pandage des boues a un double objectif > mettre Ă  profit les capacitĂ©s biologiques naturelles des sols pour "digĂ©rer" les boues et en rĂ©introduire les Ă©lĂ©ments dans les cycles naturels > fertiliser les cultures agricoles Les boues, qu'est ce que c'est? Les boues proviennent de l'Ă©puration des eaux usĂ©es communales ou industrielles, acheminĂ©es par les rĂ©seaux d'assainissements dans des stations d'Ă©puration. Elles rĂ©sultent de l'activitĂ© biologique des micro-organismes. Elles sont constituĂ©es essentiellement d'eau, de sels minĂ©raux et de matiĂšre organique Quel est l'intĂ©rĂȘt de l'utilisation des boues?De part leur nature, les boues prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt agronomique pour les cultures Ă©lĂ©ments fertilisants, apport hydrique, matiĂšres ces dĂ©chets peuvent rentrer dans lafertilisation en substitution partielle des engrais minĂ©raux. Quels sont les risques liĂ©s Ă  leur utilisation?S’agissant de sous-produits issus d’un process de traitement, ils peuvent contenir des Ă©lĂ©ments de garantir la qualitĂ© et la conformitĂ© des filiĂšres d’épandage, le producteur de boues est dans l'obligation d'effectuer rĂ©guliĂšrement des analyses de ces teneurs des boues en Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques et composĂ©s traces organiques doivent respecter des valeurs seuilsdĂ©finies par la rĂ©glementation. Quels sont les coĂ»ts?Le principe du zĂ©ro euro rendu racine» est garanti pour l’agriculteur. En effet, le producteur des dĂ©chets collectivitĂ© ou industriel est responsable de son Ă©limination complĂšte ; aussi, il prend en charge les frais de transport, d’épandage et de suivi analytique des dĂ©chets et des sols. Une pratique rĂ©glementĂ©e Le dĂ©cret n° 97-1133 du 8 dĂ©cembre 1997 article R 211-25 Ă  R 211-47 du code de l'environnement relatif Ă  l’épandage des boues issues du traitement des eaux usĂ©es urbaines, et son arrĂȘtĂ© d’application du 8 janvier 1998 modifiĂ©, fixent le cadre rĂ©glementaire que doivent respecter les Ă©pandages des boues communales. Les matiĂšres de vidange issues de l’assainissement non collectif sont soumises Ă  la mĂȘme rĂ©glementation. Tout Ă©pandage est soumis au dĂ©pĂŽt d’une Ă©tude prĂ©alable qui comprend > une caractĂ©risation des boues > une Ă©tude du pĂ©rimĂštre d’épandage > une prĂ©sentation de l’organisation des Ă©pandages > les conventions de mise Ă  disposition des parcelles d’épandage par les exploitants Les boues issues du traitement des eaux usĂ©es industrielles sont soumises Ă  une rĂ©glementation semblable Ă  celle concernant les boues des collectivitĂ©s. Les rĂšgles d’épandage applicables aux boues sont similaires Ă  celles applicables aux effluents d’élevage. Epandage des boues de station d'Ă©puration et conditionnalitĂ© des aides PACDepuis 2005, tout agriculteur recevant par Ă©pandage sur ses parcelles, des boues de stations d’épuration provenant de communes ou d’industries doit pouvoir prĂ©senter un accord Ă©crit entre lui-mĂȘme et le producteur de boues. En cas de contrĂŽle, le dĂ©faut de prĂ©sentation de ce document peut entraĂźner des pĂ©nalitĂ©s financiĂšres prĂ©levĂ©es sur les aides directes PAC. Les chiffres du dĂ©partement du Lot> 184 communes assainies collectivement> 190 stations d'Ă©puration> Plus de 250 agriculteurs conventionnĂ©s> En 2011, 665 tonnes de MS ont Ă©tĂ© Ă©pandues sur 386 hectares. ActualitĂ©sLes derniĂšres actualitĂ©s sur la Valorisation des boues Aucune actualitĂ© disponible. ServicesVous voulez utiliser des boues sur vos parcelles ?A la Chambre d’Agriculture du Lot un conseiller spĂ©cialisĂ© se chargera de vous rĂ©pondre afin d’étudier les possibilitĂ©s d’intĂ©gration dans un plan d’épandage. CHAMBRE D'AGRICULTUREDU LOTChristelle LACOMBE430 avenue Jean JaurĂšs CS60199 46004 CAHORS CEDEX 9TĂ©l. 05 65 23 22 22Mobile 06 25 76 26 18Email D'AGRICULTUREDU LOTLĂ©onie GONZALEZ430 avenue Jean JaurĂšs CS60199 46004 CAHORS CEDEX 9TĂ©l. 05 65 23 22 22Mobile 06 25 76 26 35Email Notre partenaire
lesfiltres Ă  bandes (ex : station d’épuration de Pommeuse), les centrifugeuses (ex : station d’épuration de Montry), les filtres presses (ex : station d’épuration de Champagne-sur-Seine ou de Nangis). En complĂ©ment de ces 2 derniĂšres techniques, il peut ĂȘtre annexĂ© un sĂ©chage afin d’augmenter la siccitĂ© des boues. Deux
AprÚs le traitement des eaux usées, les stations se retrouvent avec des sous-produits ou résidus solides les boues dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puration. Sur cette page, Air Liquide France vous éclaire sur les solutions de traitement des boues. Les boues dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puration sont issues du traitement des eaux usées. Cñ€ℱest le sous-produit ou résidu solide qui reste aprÚs traitement et épuration des eaux usées, qui permet de rejeter lñ€ℱeau épurée dans le milieu naturel, en général. Les boues sont constituées essentiellement de matiÚre organique et minérale, qui ont été prélevées dans les eaux usées. On trouve en particulier la majorité des micro-organismes, qui ont été les artisans du traitement des eaux usées. Les boues sont d'abord traitées... Les boues issues des stations dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puration contiennent encore beaucoup dñ€ℱeau. On va donc conserver la matiÚre organique et autre, tout en enlevant une grande partie de lñ€ℱeau, ce qui permet de réduire leurs volumes, pour faciliter leur transport. Ceci est réalisé par des opérations de filtrations, pressages, et/ou séchages dans lesquels lñ€ℱazote peut jouer un grand rÎle, en évitant leurs inflammations. Avant d'ÃÂȘtre utilisées en valorisation... En France, la valorisation des boues peut ÃÂȘtre effectuée si elles sont traitées correctement et ne contiennent pas de matiÚres dangereuses métaux par exemple. Les boues dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puration traitées sont majoritairement utilisées, en France, en épandage agricole en tant quñ€ℱengrais ou compost, elles aident les sols à se développer et ÃÂȘtre plus fertiles. Néanmoins, elle peut trouver aussi dñ€ℱautres destinations en fonction des contextes locaux. Par exemple, on peut les transformer en énergie si on les envoie dans un incinérateur, ou alors si on les envoie dans un procédé dñ€ℱoxydation avancé. Elle peut aussi ÃÂȘtre recyclée en étant utilisée dans une autre station dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©puration par exemple. Ou en élimination Si la boue ne peut pas ÃÂȘtre valorisée, elle sera incinérée ou mise en décharge. Découvrez nos solutions Articles associés En savoir plus Questions fréquentes dansles stations de traitement des eaux usĂ©es, les boues destinées à l’épandage font l’objet de plusieurs traitements : elles sont Ă©paissies et dĂ©shydratĂ©es, puis trĂšs souvent stabilisĂ©es pour bloquer la fermentation et limiter les odeurs, et enfin dans certaines stations traitĂ©es par chauffage, chaulage Ă  la chaux vive, digestion ou

ï»żUn article de Aller Ă  Navigation, Rechercher Sommaire 1 L'Ă©pandage boues d'Ă©puration ' Que sont ces boues A quoi sert l'Ă©pandage des boues usĂ©es L'Ă©pandage boues d'Ă©puration, la controverse Combien de boues Ă©pandues en France ? Ce que contiennent les boues d'Ă©puration Le danger de l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration Comment se protĂ©ger des boues d'Ă©puration Les principaux contaminants Le danger sur la santĂ© de l'Ă©pandage boues d'Ă©puration A lire Ă©galement au sujet de l'eau L'Ă©pandage boues d'Ă©puration ' Les boues d’épuration peuvent ĂȘtre urbaines ou industrielles Que sont ces boues Ces boues proviennent de l'Ă©puration des eaux usĂ©es municipales, acheminĂ©es par les rĂ©seaux d'assainissements Ă©gouts dans des stations d'Ă©puration. Elles rĂ©sultent de l'activitĂ© biologique des micro-organismes vivant dans ces stations, qui transforme les matiĂšres transportĂ©es par les eaux usĂ©es pour qu'elles puissent en ĂȘtre extraites. Elles sont constituĂ©es essentiellement d'eau, de sels minĂ©raux et de matiĂšre organique. ademe Il y a diffĂ©rentes sortes de boues d’épuration selon d'oĂč elles proviennent les boues d’épuration primaires qui proviennent, par exemple, des dĂ©canteurs digesteurs des stations d’épuration des eaux usĂ©es. Elles sont Ă  la fois riches en matiĂšres minĂ©rales microsables, terre, etc. et contiennent des matiĂšres organiques. les boues d’épuration biologiques qui sont Ă©galement appelĂ©es boues secondaires et sont issues de traitements biologiques. les boues physico-chimiques variantes des prĂ©cĂ©dentes, et sont obtenues par adjonction de rĂ©actifs sels de fer, d’aluminium pour agglomĂ©rer les fines particules dans les eaux usĂ©es. A quoi sert l'Ă©pandage des boues usĂ©es Selon leur qualitĂ© et leur composition, les boues d’épuration peuvent avoir quatre destinations finales l’épandage agricole, la mise en dĂ©charge, l’incinĂ©ration et le compostage. L’épandage permet de recycler une partie des boues et de profiter de leurs propriĂ©tĂ©s fertilisantes, en bouclant le cycle de la matiĂšre organique par retour vers le sol. Cette pratique est strictement encadrĂ©e du point de vue sanitaire et environnemental. Il faut en effet s’assurer, d'une part, de l’aptitude des sols Ă  remplir cette fonction environnementale de recyclage et d'autre part, de l’innocuitĂ© des Ă©pandages de boues vis-Ă -vis des sols, de la chaĂźne alimentaire et des autres compartiments de l’environnement, en particulier les eaux. L'Ă©pandage boues d'Ă©puration, la controverse L'Ă©pandage boues d'Ă©puration est contestĂ©e car quand elle est utilisĂ©e en ville pour remplacer le sel en cas d'enneigement, les boues sont accusĂ©es de cause des pathologies, notamment de favoriser les gastroentĂ©rites. L'Ă©pandage des boues de stations d’épuration sur sol est une solution peu coĂ»teuse de recyclage des dĂ©chets urbains. Verglas et neige, comment les enlever sans polluer ? En 1997-98,a Ă©tĂ© dĂ©fini un encadrement juridique et rĂ©glementaire de l'Ă©pandage agricole des boues d'Ă©puration qui impose un cadre strict. Les boues sont considĂ©rĂ©es comme un dĂ©chet. Combien de boues Ă©pandues en France ? L'Ă©pandage des boues de stations d'Ă©puration urbaines sur les sols Chaque annĂ©e, environ 10 millions de tonnes de produit brut, soit 1 million de tonnes de matiĂšres sĂšches de boues de station d’épuration Step sont produites en France. Ce sont Ă  52% des boues industrielles et Ă  48% des boues urbaines. En 2004, 60% de ces boues sont Ă©pandues sur les sols agricoles, dont 16% sous la forme de boues compostĂ©es. Les Ă©pandages se font sur 2 Ă  3% de la surface agricole utile française, Ă  raison de 25 tonnes par hectare de matiĂšre brute. Un dĂ©lai de 4 Ă  5 ans sĂ©pare gĂ©nĂ©ralement deux Ă©pandages consĂ©cutifs de boues de Step sur une mĂȘme parcelle. Les agriculteurs volontaires pour Ă©pandre les boues de Step sur leurs parcelles sont conseillĂ©s par les Chambres d’agriculture ou des prestataires privĂ©s, sous le contrĂŽle de l’Etat. Il y avait en France au dĂ©but des annĂ©es 2000 environ 10 000 stations d'Ă©puration dont plus des 3/4 traitaient une quantitĂ© d'eau usĂ©es correspondant Ă  moins de 2 000 EH. Chaque Français produirait 15 Ă  20 kg/an de boue en matiĂšre sĂšche 10. Les boues urbaines reprĂ©sentaient environ 963 000 t/an de matiĂšres sĂšches MS pour la mĂ©tropole en 2001, puis 1 100 000 t/an en 2004 IFEN, mais M. Adler cite 807 000 t de MS/an en 2004. Selon l'inra En moyenne, chaque Français gĂ©nĂšre 200 l d'eau usĂ©e par jour qui une fois traitĂ©e donnent 5 l de boues brutes contenant elles-mĂȘmes prĂšs de 15 g de matiĂšres sĂšches MS. Actuellement, sont produites chaque annĂ©e, 850 000 t de MS en France, et 7 500 000 t de MS au niveau de l'Union europĂ©enne. Et ces tonnages ne font que croĂźtre du fait de l'augmentation du nombre de stations d'Ă©puration. Il faut donc des processus d'Ă©limination qui soient adaptĂ©s. Ce que contiennent les boues d'Ă©puration Les boues des stations d'Ă©puration contiennent une forte proportion d'eau 70 Ă  80 %, des matiĂšres organiques Les boues de stations d'Ă©puration STEP ne renferment pas seulement des macro-Ă©lĂ©ments azote, phosphore et de la matiĂšre organique intĂ©ressants en fertilisation; ils contiennent Ă©galement 2 sortes d'Ă©lĂ©ments indĂ©sirables, car potentiellement dangereux pour l'homme, les animaux ou l'environnement ce sont les agents pathogĂšnes et les contaminants chimiques. 1. Les agents vivants pathogĂšnes. Dans les eaux usĂ©es, et donc les boues de station d'Ă©puration, on trouve une flore microbienne abondante, banale et sans danger, mais on rencontre aussi des agents pathogĂšnes, Ă©liminĂ©s par des organismes vivants, malades ou porteurs inapparents, ou bien prĂ©sents dans l'environnement. Ces bactĂ©ries, virus, parasites... dangereux sont prĂ©sents en faible concentration, mais celle-ci est trĂšs variable selon les conditions de collecte et de traitement. Lorsque le rĂ©seau est sĂ©paratif, la principale source de ces microorganismes pathogĂšnes est reprĂ©sentĂ©e par l'Ă©limination des matiĂšres fĂ©cales humaines; mais lorsque le rĂ©seau est unitaire, la contamination peut Ă©galement provenir du lessivage de dĂ©jections animales variĂ©es animaux de compagnie, oiseaux, rongeurs.... Par ailleurs, la charge des boues sera aussi augmentĂ©e lorsque la station reçoit les effluents d'industries agroalimentaires abattoirs, laiteries, Ă©quarrissages... ou d'Ă©tablissements de soins hĂŽpitaux, laboratoires.... Le danger de l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration Les BOUES d’ÉPURATION URBAINES sont donc des rĂ©sidus semi-solides de l'Ă©puration des eaux usĂ©es urbaines = eaux et excrĂ©ments domestiques, eaux pluviales rinçage des toitures et des chaussĂ©es, effluents industriels et artisanaux
 Elles CONTIENNENT, en quantitĂ©s VARIABLES selon la station Les BONS COTÉS ‱ AZOTE, PHOSPHORE, + MATIÈRES ORGANIQUES + beaucoup de Calcium quand chaulĂ©es + OLIGO-ÉLÉMENTS Cu, Zn, 
 Les MAUVAIS COTÉS MICRO-POLLUANTS ORGANIQUES HAP, PCB, antibiotiques, pesticides + ÉlĂ©ments Traces Potentiellement Toxiques = Cd, Cr, Cu, Hg, Ni, Pb, Se, Zn mais aussi As, Tl, etc. + ORGANISMES PATHOGÈNES bactĂ©ries, virus ? vers ? + ODEURS Les BOUES d'ÉPURATION URBAINES contiennent des MÉTAUX potentiellement toxiques du plomb, du cadmium, du zinc, du cuivre
. mais en quantitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes selon la station d'Ă©puration variabilitĂ© spatiale
et en quantitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes en fonction du temps
 variabilitĂ© temporelle. "Épandage de boues d'Ă©puration urbaines" formule trop vague qui ne rend pas du tout compte des diffĂ©rences colossales de quantitĂ©s de mĂ©taux apportĂ©es selon les cas en fonction des tonnages appliquĂ©s cumulĂ©s et de la composition des boues. source . L'Ă©valuation du danger rĂ©el de l'Ă©pandage agricole des boues est difficile - d'une part parce que ces agents pathogĂšnes sont trĂšs variĂ©s, souvent difficiles Ă  identifier et Ă  dĂ©nombrer dans ce milieu trĂšs particulier que reprĂ©sentent les boues de STEP - d'autre part parce que le risque que leur prĂ©sence soit source d'une infection chez l'individu qui y sera exposĂ© est trĂšs complexe Ă  Ă©valuer. En effet, s'il est possible de dĂ©finir une dose minimale infectante DMI pour l'homme ou l'animal , il est beaucoup plus hazardeux d'estimer le niveau rĂ©el auquel ceux-ci seront exposĂ©s, lors de la manipulation des boues ou aprĂšs contamination de leur alimentation. De plus, la viabilitĂ© et la virulence des agents pathogĂšnes peuvent ĂȘtre sensiblement altĂ©rĂ©es par les conditions de traitement des boues. Comment se protĂ©ger des boues d'Ă©puration Pour empĂȘcher le risque de transmission de maladies infectieuses par l'usage des boues de STEP en agriculture, on dispose donc de 2 moyens 1° L'intervention sur les pratiques et les conditions d'Ă©pandage, telle que - interdiction sur production maraĂźchĂšre et fruitiĂšre consommĂ©es Ă  l'Ă©tat de cru - respect d'un dĂ©lai avant la mise en culture ou la mise Ă  l'herbe, - enfouissement pour prĂ©venir les risques liĂ©s au ruissellement... 2° L'hygiĂ©nisation des boues, c'est Ă  dire le traitement permettant de "rĂ©duire Ă  un niveau non dĂ©tectable les agents pathogĂšnes prĂ©sents". Cette hygiĂ©nisation peut se faire par action de la chaux chaulage, par sĂ©chage ou compostage thermique. L'Ă©pandage boues d'Ă©puration Les principaux polluants Ă  surveiller en prioritĂ© sont les mĂ©taux dits "lourds", ainsi que certaines familles de molĂ©cules organiques peu biodĂ©gradables. Les principaux contaminants Ils sont principalement des mĂ©taux lourds ou Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques ETM cuivre, zinc, plomb, cadmium, chrome, nickel, mercure, auquel il faut adjoindre un mĂ©talloĂŻde le sĂ©lĂ©nium, proviennent en particulier - des dĂ©chets du mĂ©tabolisme, car plusieurs sont des oligo-Ă©lĂ©ments indispensables Ă  l'organisme Cu, Zn, Se - de diverses activitĂ©s artisanales ou industrielles - de pigments et peintures - de produits de nettoyage - de produits phytosanitaires... Une partie est liĂ©e Ă©galement au ruissellement de l'eau sur les toitures, gouttiĂšres et voies de circulation lorsque les rĂ©seaux sont unitaires. La prĂ©sence des composĂ©s organiques est la consĂ©quence de l'emploi des dĂ©rivĂ©s du pĂ©trole, des solvants, des dĂ©tergents, des produits phytosanitaires, des produits de bricolage... Deux familles sont principalement en cause - les hydrocarbures polycycliques aromatiques HPA - les polychlorobiphĂ©nyls PCB et dioxines source .c Le danger sur la santĂ© de l'Ă©pandage boues d'Ă©puration Selon l'Ademe Bien que pratiquĂ© depuis plus de 30 ans, sans aucun accident portant atteinte Ă  la santĂ© publique, l'Ă©pandage agricole de boues d'Ă©puration fait l'objet d'une vigilance et d'un effort de recherche important. La stratĂ©gie française de maĂźtrise des risques a mis en place diffĂ©rents types d'actions - le contrĂŽle des rejets dans les rĂ©seaux d'assainissement police des rĂ©seaux pour rĂ©duire la contamination des eaux usĂ©es, - le traitement des boues par des procĂ©dĂ©s biologiques, physiques ou chimiques avant Ă©pandage pour faciliter la mise en Ɠuvre des opĂ©rations, - la mise en place de rĂšgles prĂ©cises de manipulation, de transport et d'Ă©pandage, - des restrictions Ă  l'Ă©pandage selon les cultures, les conditions de terrain, de mĂ©tĂ©o et de dĂ©lai Ă  respecter, - la connaissance des contaminants chimiques et biologiques des boues et de leurs effets sur les cultures et l'environnement. En France, une cellule de veille sanitaire vĂ©tĂ©rinaire sur les Ă©pandages de boues d’épuration a Ă©tĂ© créée en 1997, co-financĂ©e et animĂ©e par l’ADEME avec l'École nationale vĂ©tĂ©rinaire de Lyon. De 97 Ă  2009, elle a reçu 51 appels, dont 18 concernant une suspicion d'implication de lien causal entre Ă©pandage de boues et pathologies animales, lien qui n'a pu ĂȘtre dĂ©montrĂ© dans aucun cas wikipedia L'Ă©pandage boues d'Ă©puration [modifier] A lire Ă©galement au sujet de l'eau Eau virtuelle QualitĂ© de l'eau comment l'amĂ©liorer au quotidien ? Pourquoi et comment recycler les eaux usagĂ©es ? L'or bleu Ă  la source du dĂ©veloppement L'eau les techniques d'irrigation en action L'eau

LesmodalitĂ©s d'Ă©pandage des boues issues de stations d'Ă©puration durant la pĂ©riode de Covid-19 vont ĂȘtre encore affinĂ©es : un projet d'arrĂȘtĂ© en consultation jusqu'au 13 avril vient dĂ©tailler les modifications. « Au vu de l'Ă©volution des connaissances sur le virus et des difficultĂ©s techniques et financiĂšres rencontrĂ©es par les collectivitĂ©s depuis prĂšs d'un an pour
>>> prenez connaissance de l’arrĂȘtĂ© d’autorisation de valorisation des boues du 23 dĂ©cembre 2014 Du lundi 18 aoĂ»t au vendredi 19 septembre 2014 s’est dĂ©roulĂ©e l’enquĂȘte publique sur le projet de plan d’épandage des boues de la station d’épuration des Trois RiviĂšres. >>>accĂšs au dossier sur le site internet de Clermont CommunautĂ© ⇒ avis d’enquĂȘte, l’atlas cartographique, annexes au dossier d’autorisation 1, annexes au dossier d’autorisation 2, document d’étude d’impact, dossier de demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau, rĂ©partition des surfaces des exploitations par commune, complĂ©ment parcellaire du plan d’épandage par commune, rĂ©sumĂ© non technique du plan d’épandage des boues. Lesnouvelles modalitĂ©s d'Ă©pandage des boues issues de stations d'Ă©puration durant la pĂ©riode de Covid-19 sont dĂ©sormais fixĂ©es : l'arrĂȘtĂ© du 20 avril 2021 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 30 avril 2020 est publiĂ© au Journal officiel du 27
Il n’est pas possible de dĂ©finir avec prĂ©cision le niveau de contamination pour les boues non traitĂ©es, ni de prĂ©ciser une pĂ©riode de stockage au-delĂ  de laquelle le virus serait inactivĂ© », affirme l’Anses. En revanche, l’agence considĂšre que le risque de contamination par le Sars-CoV-2 est faible Ă  nĂ©gligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiĂ©nisant conforme Ă  la rĂ©glementation ». Les boues issues de station de traitement des eaux usĂ©es sont utilisĂ©es Ă  plus de 70 % pour les Ă©pandages agricoles. Ces boues apportent aux sols de la matiĂšre organique et des Ă©lĂ©ments fertilisants comme de l’azote et du phosphore. Dans le contexte de l’épidĂ©mie de Covid-19, une question se pose ces boues peuvent-elles contenir et dissĂ©miner le virus ? La transmission du virus se faisant par les voies respiratoires, les prĂ©occupations concernent surtout l'exposition aux gouttelettes et aux poussières susceptibles d’ĂȘtre émises lors de l’épandage. InterrogĂ© sur le sujet, l’Anses, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail rĂ©pond dans une note datĂ©e du 2 avril. L’utilisation agricole des boues de stations d’épuration est encadrĂ©e par un arrĂȘtĂ© du 8 janvier 1998 qui fixe prĂ©cisĂ©ment les exigences Ă  respecter pour qu’une boue soit considĂ©rĂ©e comme hygiĂ©nisĂ©e », prĂ©cise l’Anses. Qu’il s’agisse du compostage, du sĂ©chage thermique, de la digestion anaĂ©robie thermophile et du chaulage, l’agence considĂšre que l’ensemble de ces traitements appliquĂ©s sont efficaces. Les données sur l’inactivation du SARS-CoV-2, coronavirus responsable de la maladie apparue en 2019 Covid-19, dans les boues et les effluents sont encore trĂšs parcellaires », prĂ©cise l’agence. Celle-ci a donc basĂ© son analyse sur les connaissances concernant d’autres virus. S’agissant des boues produites au cours de la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique et bĂ©nĂ©ficiant d’un traitement hygiĂ©nisant », l’agence estime que le risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2 peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme faible Ă  nĂ©gligeable ». Elle recommande cependant un renforcement des contrĂŽles pour vĂ©rifier la bonne mise en Ɠuvre des procédés de traitement ». De mĂȘme, il est nĂ©cessaire de vĂ©rifier le respect des mesures de protection qui doivent ĂȘtre adoptĂ©es usuellement par les travailleurs des stations de traitement des eaux usĂ©es et les professionnels rĂ©alisant l’épandage Ă©quipements de protection collective et individuelle appropriĂ©s, lavage des mains, douche en fin d’activité  », ajoute l’Anses. Les donnĂ©es actuellement disponibles ne permettent pas de dĂ©finir avec prĂ©cision le niveau de contamination par le SARS-CoV-2 des boues produites pendant l’épidĂ©mie de Covid-19 », reconnaĂźt l’agence. Elle ajoute par ailleurs que les connaissances sur la persistance et l’évolution dans le temps du pouvoir infectieux des coronavirus sont aujourd’hui insuffisantes pour dĂ©finir une pĂ©riode de stockage au-delĂ  de laquelle le virus pourrait ĂȘtre inactivĂ© ». L’Agence recommande donc de ne pas Ă©pandre ces boues d’épuration sans hygiĂ©nisation prĂ©alable. En revanche, les boues non hygiĂ©nisĂ©es produites avant le dĂ©but de l’épidĂ©mie peuvent ĂȘtre Ă©pandues, » estime l’agence tout en prĂ©cisant qu’elle restera attentive aux Ă©tudes et informations Ă  venir susceptibles de faire Ă©voluer cette Ă©valuation. Freddy PrĂ©el, dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional - EDT Normandie C’est un peu flou » Le dĂ©cret du ministre a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  tous nos adhĂ©rents », assure Freddy PrĂ©el, dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional de EDT Entrepreneurs des Territoires Normandie. Les entreprises de travaux agricoles sont donc informĂ©s que pour pouvoir ĂȘtre Ă©pandues, les boues produites depuis le dĂ©but de la crise du coronavirus doivent avoir Ă©tĂ© hygiĂ©nisĂ©es. Aux stations d’épuration et aux communautĂ©s de communes de garantir que les boues ont bien subi un traitement d’hygiĂ©nisation. Mais toutes sont-elles en mesure d’assurer ce traitement et de livrer des boues communales certifiĂ©es hygiĂ©nisĂ©es ? C’est un peu flou », reconnaĂźt Freddy PrĂ©el. Ni le prestataire de service de l’ETA entreprise de travaux agricoles, ni le donneur d’ordre agriculteur n’ont les moyens de vĂ©rifier si elles ont Ă©tĂ© hygiĂ©nisĂ©es ou pas ». Les Ă©pandages dĂ©marrent. Pour le moment, il faut surtout vider les stocks qui sont prĂ©sents chez les agriculteurs et qui ont Ă©tĂ© produits avant la crise du coronavirus. Le temps peut-ĂȘtre d’éclaircir la situation. Lire aussi Les eaux usĂ©es traitĂ©es ne sont pas assez rĂ©utilisĂ©es en agriculture »
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  • Ă©pandage des boues de station d Ă©puration