Agressionsde gardiens : INTOLERABLE >> 29 décembre 2012 6 29 / 12 / décembre / 2012 09:55. Deux gardiens d’immeubles d’Argenteuil agressés Un jeune du Val-d’Argent s’en est pris à deux agents de l’office HLM de sa cité qui refusaient de lui ouvrir un local où étaient entreposés des objets volés. Sa famille s’expose à une possible exclusion. Argenteuil, hier.
Actualités Le traitement des poubelles sélectives a évolué et les manipulations de conteneurs ont augmenté avec la distinction des déchets dans un volume total de déchets quasi constant. Le tri sélectif en vigueur dans les immeubles consiste désormais à présenter les différents conteneurs aux collectes correspondantes selon leur contenu, à les nettoyer et désinfecter en tant que de besoin ainsi qu’à les stocker dans les endroits prévus à cet effet. Partant de ce constat, les partenaires sociaux ont modifié les règles relatives à la prime de tri sélectif dans un accord applicable depuis le 1er avril 2020. Ainsi, les employés d’immeuble catégorie A qui sont chargés de ces tâches se voient attribuer le nombre d’heures de travail nécessaires à leur accomplissement. Les gardiens catégorie B chargés de ces tâches qui font partie de la tâche générale du traitement des ordures ménagères perçoivent, quant à eux, une prime mensuelle de tri sélectif. Son montant est de 1,15 € par lot principal dont est en charge le gardien, avec un minimum de 23 € brut et un maximum de 184 € brut ; le nombre de conteneurs nécessaire au tri n’intervient pas dans l’attribution de la prime. Lorsqu’il y a plusieurs gardiens qui assurent ce service au sein de l’ensemble immobilier, la prime est répartie au prorata du nombre de lots principaux attribué à chaque prime doit figurer sur le bulletin de paie et est incluse dans l’indemnité de congés payés, mais est exclue de la gratification treizième mois » . Par ailleurs, les partenaires sociaux ont revalorisé les salaires minima conventionnels au 1er avril 2020, portant la valeur fixe à 779 €, celle du point catégorie A à 1,3266 et celle du point catégorie B à 1,5567. Les montants à retenir pour l’évaluation des avantages en nature liés au logement de fonction sont aussi augmentés notamment, le prix du kWh d’électricité à retenir pour l’évaluation du salaire en nature complémentaire est fixé à 0,1605 €. Violaine MAGNIER Pour en savoir plus sur cette question, voir Mémento Gestion immobilière n° 41165 Suivez les dernières actualités et assurez la reprise de l’activité pour vos clients ou votre entreprise en télétravail avec Navis Vous êtes abonné ? Accédez à Navis à distance depuis votre domicile Pas encore abonné ? Nous vous offrons un accès au fonds documentaire NAVIS pendant 10 jours. * Si vous rencontrez le moindre problème de connexion à votre Navis, contactez notre Service Relations Clients au 01 41 05 22 22 ou notre Hotline Technique au 01 41 05 77 00, du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Avenant 100 du 10-2-2020 BOCC 2020/19 du 23-5-2020 Source 29 juillet 2020/
Lemétier de gardien d’immeuble trouve ses origines dans l’entremêlement des métiers de « portier » et de « concierge ». Le terme de concierge vient du latin conservius de cum (avec) et servus (esclave) qui signifie « compagnon d’esclavage ». [1] On trouve sa trace dès l’empire Romain, période pendant laquelle il occupe la Le Deal du moment Cartes Pokémon sortie d’un nouveau ... Voir le deal GARDIEN-CONCIERGE Votre 1ère catégorie Votre 1er forum AuteurMessageyurakuMessages 1Date d'inscription 11/10/2010Sujet LES Gardiens Et Concierges VOUS ATTENDENT SUR CE FORUM Jeu 21 Oct - 703 cliquez sur ce lien LES Gardiens Et Concierges VOUS ATTENDENT SUR CE FORUM Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumGARDIEN-CONCIERGE Votre 1ère catégorie Votre 1er forumSauter versGardiende maison et Home paris - Gardien d'immeuble - paris 15 - contactez HABIB . Publiez une annonce gratuite* Inscription Connexion . Comment ça marche ? Aide Conseils Actualités A la une Bons plans < 10 août 2022 à 01h30 : Marie a été contacté(e) > < 10 août 2022 à 01h29 : Cesarina a été contacté(e) > < 10 août 2022 à 01h27 : Yvette a été
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Sil'auteur du bruit ne veut rien entendre, adressez-lui un courrier simple, puis recommandé avec avis de réception. Vous pouvez aussi recourir à une tierce personne pour tenter de régler le conflit, le gardien de votre immeuble, par exemple. Il est également possible de recourir gratuitement à un conciliateur de justice en s'adressant à Conditions générales de travail 1. Les salariés relevant de la présente convention se rattachent A. Soit au régime de droit commun catégorie A lorsqu'ils travaillent dans un cadre horaire 151,67 heures, correspondant à un emploi à temps complet ; l'horaire mensuel contractuel H devant être précisé sur le contrat de modalités de répartition de cet horaire sont celles fixées par la réglementation en vigueur, étant précisé que les dérogations prévues dans la partie 3, livre I, titre II, chapitre II du code du travail peuvent être mises en œuvre soit par accord d'entreprise, soit par annexe à la présente convention pour un secteur d'activité lorsque l'une ou plusieurs de ces dispositions répond aux nécessités de l'exploitation et s'inscrit dans les usages dudit secteur d' Soit au régime dérogatoire catégorie B défini par les articles L. 7211-1 et L. 7211-2 du code du travail excluant toute référence à un horaire lorsque leur emploi répond à la définition légale du concierge 1.Leur taux d'emploi étant déterminé par l'application du barème d'évaluation des tâches en unités de valeur UV constituant l'annexe I à la convention a Emploi à service completSont considérés les salariés totalisant entre 10 000 UV et 12 000 UV de tâches exercées dans le cadre de l'amplitude définie au paragraphe 3 partie des UV excédant 10 000 doit être majorées de 25 % pour déterminer le total effectif des UV, soit 12 500 UV maximum paragraphe I à V de l'annexe I susvisée.b Emploi à service permanentSont considérés les salariés qui totalisent au moins 3 400 UV et moins de 9 000 UV de tâches, qui assurent la permanence de présence vigilante définie au paragraphe VI de la même annexe, hors le temps consacré à l'exécution de leurs tâches pendant la durée de l'amplitude définie au paragraphe 3. Il leur est possible, pendant cette permanence, de travailler à leur domicile sous réserve que cette activité ne soit ni bruyante ni malsaine ou portant préjudice à l'immeuble ou à ses Emploi à service partielSont considérés les salariés qui totalisent moins de 9 000 UV de tâches et n'exerçant pas de permanence. Dans cette situation, le salarié a le droit inconditionnel, hors l'accomplissement de ses tâches définies au contrat de travail, de travailler soit à son domicile sous réserve que cette activité ne soit ni bruyante ni malsaine ou portant préjudice à l'immeuble ou ses occupants, soit à l'extérieur et de s'absenter à toute heure du jour. Ses tâches sont limitées à l'entretien et au nettoyage des parties communes de l'immeuble, à la sortie et la rentrée des poubelles, à la distribution du courrier une fois par jour, éventuellement à la perception des décompte des unités de valeur selon modèle joint au paragraphe VII de l'annexe I susvisée doit être annexé au contrat de Le caractère saisonnier de certaines tâches ne peut entraîner aucune modification du salaire tel qu'il résulte de l'application des articles 21 à 24 de la présente La période d'exécution des tâches et de permanence amplitude des journées de travail minorée des périodes de repos ne peut excéder une durée de 47 h les contrats antérieurs au 26 novembre 2014 entrée en vigueur de l'avenant n° 84, dont la période visée ci-dessus était supérieure à 47 h 30, la répartition de la réduction de la période d'exécution des tâches et de permanence sur la journée de travail est fixée à 1 demi-heure par jour du lundi au vendredi sauf dispositions contractuelles entre salarié et de la journée de travail, convenue au contrat de travail, ne peut excéder 13 heures incluant 4 heures de temps de repos pris en une ou deux fois une des périodes devant être au moins égale à 3/4 du temps de repos total, soit une période d'exécution des tâches et de permanence de 9 temps de repos peut, en outre, être limité à 3 heures dans une amplitude de 13 heures, pour les salariés de catégorie B à service complet ou permanent qui, dans ce cas, bénéficient de 4 demi-journées consécutives incluant la journée complète du dimanche au lieu du samedi après-midi ou du lundi matin, comme prévu à l'article 19, 3e paragraphe, soit une période d'exécution des tâches et de permanence de 10 de ces durées 13 heures/4 heures et 13 heures/3 heures peut être réduit ; la réduction étant d'égale durée pour l'amplitude et la période de repos, étant entendu que la période de repos ne pourra être inférieure à 1 heure et que les périodes d'exécution des tâches et de permanence 9 et 10 heures restent les heures de repos, fixées selon les nécessités du service prises simultanément lorsque le mari et l'épouse disposent conjointement du même logement de fonction, les salariés peut peuvent s'absenter pour des motifs personnels ou familiaux. Ils devront faire application des dispositions prises par l'employeur pour assurer les services nécessaires à la sécurité de l'immeuble pendant leur Les heures d'ouverture de la loge sont précisées dans le contrat de travail, dans le respect de l'amplitude diminuée des heures de repos et éventuellement du temps d'exécution des tâches matinales ou tardives, telles que par exemple le service des portes et des ordures Astreinte de nuit ce paragraphe ne concerne que les contrats antérieurs au 1er janvier 2003, date de la suppression de l'astreinte de nuit dans toute la mesure du possible, les employeurs prendront les mesures nécessaires pour, en dehors de l'amplitude définie ci-avant, regrouper les alarmes fonctionnant sur des tableaux installés dans les logements de fonction, de manière à faire assurer par roulement l'astreinte de nuit exigée par les impératifs de sécurité. Le salarié auquel il est ainsi demandé de ne pas s'absenter de son logement de fonction pendant la nuit est chargé de faire appel d'urgence au service approprié et d'avertir l'employeur et perçoit un complément de rémunération mensuel égale à 150 € conformément à l'avenant n° 85, divisé s'il y a lieu par le nombre de salariés se partageant le même service d'astreinte de nuit. Il ne peut y avoir astreinte de nuit pendant les nuits incluses dans le repos hebdomadaire. Lorsque le jour férié tombe en semaine, il ne peut y avoir astreinte de nuit dans la nuit qui précède l'attribution de ce jour n'est pas possible pour les salariés à service partiel. Sa durée est limitée à 11 L'employeur doit fournir les équipements de protection individuelle rendus nécessaires à l'exécution de certaines tâches de manipulation et d'entretien.1 Art. L. 7211-2 Est considérée comme concierge, employé d'immeubles, femme ou homme de ménage d'immeuble à usage d'habitation toute personne salariée par le propriétaire ou par le principal locataire et qui, logeant dans l'immeuble au titre d'accessoire au contrat de travail, est chargée d'en assurer la garde, la surveillance et l'entretien ou une partie de ces fonctions. » Consulteznos 226 offres d'emploi gardienne d immeuble en France en CDI, CDD ou Intérim publiées sur Optioncarriere. Tous les postes à pourvoir en une seule recherche. Recherche d'emploi Dernières recherches Postez votre CV Publier une offre Se connecter Rechercher Filtre Offres d'emploi : gardienne d immeuble Tous Nouveaux Filtre 226 offres d'emploi Créer une CopropriétéÀ défaut d’unanimité des voix pour décider de la vente d’une loge de gardien, quels sont les recours possibles pour les copropriétaires en cas de blocage ?Le député, M. Jean-Noël Barrot, attire l’attention de M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement sur la vente d’une loge de gardien dans une copropriété. L’article 26 de la Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis précise que celle-ci ne peut, sauf à l’unanimité des voix de tous les copropriétaires, décider l’aliénation des parties communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de l’ l’unanimité des voix est nécessaire pour décider de la vente d’une loge de gardien. Quels sont les recours possibles pour les copropriétaires en cas de blocage ?RÉPONSEDans les immeubles régis par la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, l’aliénation du logement affecté à un gardien et appartenant au syndicat des copropriétaires requiert en principe la double majorité de l’article 26, soit la majorité des membres du syndicat des copropriétaires représentant au moins les deux tiers des dans le cas où l’aliénation du logement affecté au gardien porte atteinte à la destination de l’immeuble ou aux modalités de jouissance des parties privatives tel que prévu par le règlement de copropriété, l’article 26 précité exige un vote à l’unanimité des Gouvernement est conscient que la prise de décision par le syndicat des copropriétaires, et plus largement le statut de la copropriété, pose certaines difficultés d’application, dont certaines peuvent justifier de clarifier, d’adapter, voire de moderniser le cadre applicable. C’est d’ailleurs dans cette perspective que l’article 215 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique Elan a autorisé le Gouvernement à prendre par ordonnance les mesures relevant du domaine de la loi qui permettront, notamment, d’améliorer la gestion des immeubles en réforme, pour laquelle une réflexion est actuellement en cours sous le pilotage du ministère de la justice, pourrait à terme permettre de faire évoluer les règles relatives à la prise de décision par le syndicat des copropriétaires. À cette occasion, la difficulté soulevée pourra faire l’objet d’un examen attentif pour permettre, le cas échéant, une évolution de la réglementation applicable.[pro_ad_display_adzone id= »43025″]Vente d’un bien indivis dans une copropriété Question N° 14377 de M. Jean-Noël Barrot Mouvement Démocrate et apparentés – Yvelines Question publiée au JO le 20/11/2018 page 10435 Réponse publiée au JO le 02/07/2019 page 6224Rédactrice en chef de Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre fondatrice de la Fédération Française de l'Immobilier sur Internet et membre de l’AJIBAT l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site en avril 2000. Vouspourriez aussi faire part de ces désagréments à votre Syndic. Si l’immeuble est en copropriété, le syndic se chargera de prévenir le propriétaire. N’y a-t-il pas un gardien d'immeuble pour surveiller le hall ? Toutefois, l’idée que Domilegrand a proposé pourrait être plus efficace et plus rapide : se mettre d’accord avec tous les voisins et se liguer contre L’abus de faiblesse correspond au fait de profiter de la vulnérabilité d’une personne afin de lui faire faire des choses qu’elle n’aurait pas faites autrement. Il s’agit d’un délit qui est caractérisé à l’article 223-15-2 du Code pénal. C’est le cas par exemple du dépanneur qui abuserait d’une personne âgée pour lui faire accepter un devis d’un montant exorbitant. La victime peut porter plainte pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits. Elle peut aussi obtenir l’annulation du contrat souscrit » De cette définition générale, l’on peut retenir deux éléments un état de faiblesse ou d’ignorance, et l’abus de cet état par un tiers, pour obtenir un avantage excessif. L’abus de faiblesse correspond donc au fait de profiter de la vulnérabilité d’une personne afin de la forcer à faire des choses qu’elle n’aurait pas faites autrement. Il s’agit d’un délit qui est caractérisé à l’article 223-15-2 du Code pénal. Cet article dispose Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse soit d’un mineur, soit d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur, soit d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». En outre, l’article 223-15-2 du Code pénal prévoit une sanction pour l’auteur des faits préjudiciables d’un montant de 375 000 euros d’amende, assorti d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. L’abus de faiblesse est grave, afin de le comprendre, le combattre et de vous en protéger voici les éléments caractéristiques de l’abus de faiblesse I, puis la procédure de dépôt de plainte II et enfin les recommandations permettant de se prémunir d’un abus de faiblesse III Avant de porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée, il est nécessaire de prouver l’abus de faiblesse. Pour cela, il est nécessaire de réunir deux éléments un élément matériel et un élément intentionnel. Pour la résolution de vos problèmes relatifs de succession, nos avocats sont disposés à vous aider. Téléphonez-nous au 01 43 37 75 63 ou remplissez le formulaire en cliquant sur le lien La qualité de la victime. Avant de porter plainte pour abus de faiblesse, il est nécessaire de réunir plusieurs conditions tenant tout d’abord à la qualité de la victime, condition préalable même pour porter plainte dans un tel cas, de l’existence d’un élément matériel et d’un élément intentionnel. En ce qui concerne la condition préalable, il apparaît que la personne victime d’un abus de faiblesse, doit être soit un mineur, soit concerner une personne particulièrement vulnérable pour que la sanction de l’article L223-15-2 soit applicable. La loi fixe pour cela une liste de critères de vulnérabilité, notamment l’âge ou la déficience physique ou psychique, soit encore l’état de sujétion psychologique d’une personne. Même si l’on ne peut nier que la lucidité de la victime lors de la conclusion de l’acte est au cœur de la notion de vulnérabilité, on ne peut que constater que l’article 223-15-2 du Code pénal ne fait aucune référence expresse à l’exigence d’un consentement libre et éclairé, condition de validité des conventions, ni à l’insanité d’esprit cause de nullité des libéralités. Il apparaît donc que le critère principal pour caractériser la vulnérabilité de la personne est donc la vulnérabilité même de la victime et non un critère découlant du droit des contrats ou applicable aux donations. Aucune référence non plus à l’existence d’un régime de protection, tutelle ou curatelle, qui permet l’annulation de certains actes antérieurs au jugement d’ouverture. L’élément matériel. S’agissant de l’élément matériel du délit, cela consiste en un abus » de la situation de vulnérabilité de la personne. La formule n’est pas très claire, mais la chambre criminelle de la Cour de cassation a refusé de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité QPC, alléguant sa non-conformité à l’exigence de clarté et de précision des textes en matière pénale. Ce qui importe donc, c’est que l’abus ait conduit la victime à un acte ou une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». La jurisprudence n’exige pas que l’auteur ait eu recours à la contrainte ou à des manœuvres frauduleuses au sens du délit d’escroquerie. Ce qui importe donc, c’est l’état de vulnérabilité initial, et le profit tiré de cet état de vulnérabilité, qui impacte le patrimoine ou la personne même victime. Par exemple, en présence de celles que l’on peut appeler les victimes privilégiées » de l’abus de faiblesse, à savoir les personnes âgées, fortunées, seules et sans héritiers directs, l’abus consiste en général à s’immiscer dans la vie quotidienne de la victime, à se rendre indispensable, à l’isoler encore plus qu’elle ne l’est, allant parfois jusqu’à organiser autour d’elle un réseau de personnes aptes à diriger ses décisions patrimoniales. La complicité de ces personnes qualifiées peut alors conduire à la ruine de la victime, par des manœuvres plus que frauduleuses. L’auteur cherche ainsi à devenir la personne de confiance, voire le fils ou la fille de substitution de la victime. Il devient alors aisé d’obtenir d’elle des actes variés permettant de la dépouiller afin de s’enrichir à ses dépens. Pour ne donner qu’un exemple, a été condamné le maire d’une commune qui, ayant rencontré la victime à l’occasion de l’organisation des obsèques de son époux et ayant décelé sa solitude et son état de santé déficient, s’était mis à lui rendre régulièrement visite, l’avait sensibilisée à ses problèmes financiers, et avait fini par lui réclamer de l’argent, de plus en plus d’argent, demandes auxquelles elle n’osait pas s’opposer, à tel point qu’elle s’était mise dans une situation financière précaire, avait dû souscrire un emprunt et s’est retrouvée interdite bancaire. Cette particulière malice dans le détournement de sommes importantes montre l’abus même et la vulnérabilité affective et matérielle de la victime, l’élément matériel de l’infraction est donc particulièrement facile à caractériser ici. Ainsi, il est d’abord nécessaire de réunir un élément matériel qui correspond à la démonstration de la vulnérabilité de la personne. Il faut souligner qu’à ce titre, le médecin peut s’affranchir du secret professionnel afin de livrer les éléments permettant d’évaluer l’état d’esprit de la victime. L’élément intentionnel. Dans un second temps, il est nécessaire de démontrer la présence d’un deuxième élément l’élément intentionnel. Celui-ci, un peu plus difficile à prouver, correspond à la preuve que la personne accusée voulait abuser de la victime en ayant conscience de son état.Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 12 janvier 2000, En d’autres termes, il s’agit ici de démontrer que la personne accusée de l’abus de faiblesse avait conscience de l’état de la victime et avait pour clair objectif d’abuser de celle-ci, et donc de vicier son consentement. L’élément intentionnel est difficile à caractériser, mais les formations de jugement peuvent procéder par déduction, par faisceau d’indices concordants. En effet, une personne proche, abusant matériellement d’une personne vulnérable ne pouvait avoir pour volonté, qu’un dessein frauduleux. L’étude des éléments matériels, sommes versée, opérations bancaires et patrimoniales réalisées, permettra de mettre en avant le projet malicieux de la personne soupçonnée d’abuser de la vulnérabilité d’une personne. II. Plainte pour abus de faiblesse sur personne agée la procédure Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée est possible en suivant une certaine procédure. Il faut cependant préciser au lecteur qu’il s’agit d’une procédure longue et complexe, dont il est nécessaire de prendre conscience de son ampleur. L’accompagnement par un avocat est vivement conseillé. Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée l’action civile. L’action civile devant le juge pénal est ouverte à toute personne ayant subi un préjudice certain et personnel découlant directement de l’infraction. C’est-à -dire la victime elle-même, mais aussi ses enfants ou héritiers, si leurs droits ont été atteints. Elle est alors jointe à l’action publique et est recevable pour tous les chefs de dommages aussi bien matériels que corporels ou moraux, découlant des faits objet de la poursuite. Le juge pénal statuera ainsi sur les demandes civiles, découlant de l’action pénale. En d’autres termes, de la sentence pénale dépendra la réparation pécuniaire aux demandeurs. Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée reviendrait donc à la victime directe du délit, c’est-à -dire la personne vulnérable dès qu’elle a pris conscience de l’abus, elle peut se constituer partie civile et agir, par voie d’action ou d’intervention, devant le juge pénal. Il est cependant fréquent, lorsque la victime est une personne très âgée, qu’elle ait été ensuite placée sous un régime de protection tutelle, curatelle, sauvegarde de justice …. Dans ce cas, l’action pourra être exercée par la personne qui détient le pouvoir de réaliser une telle action le tuteur ou le curateur, avec ou sans l’accompagnement de la victime le cas échéant. Toutefois, il arrive que la victime n’ait pas conscience d’avoir été abusée et, en conséquence, ne porte pas plainte. Cela n’est pas un obstacle à la saisine du juge pénal. Rappelons que le consentement de la victime n’est pas un fait justificatif en droit pénal c’est-à -dire que des poursuites seront possibles néanmoins son acquiescement aux actes litigieux en cause, et que la poursuite du chef d’abus de faiblesse n’est pas conditionnée à une plainte de cette dernière. Après le décès de la victime, une action est également envisageable par les héritiers de cette dernière ou par l’administrateur de la succession, en vue de la reconstitution de l’actif successoral. En la matière, l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a consacré la transmissibilité de l’action civile de la victime directe à ses héritiers, au visa des articles 2 et 3 du Code de procédure pénale, et de l’article 731 du Code civil, tout en l’entourant de strictes conditions. Ces articles disposent L’action civile en réparation du dommage causé par un crime, un délit ou une contravention appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction. La renonciation à l’action civile ne peut arrêter ni suspendre l’exercice de l’action publique, sous réserve des cas visés à l’alinéa 3 de l’article 6. » article 2 du Code de procédure pénale. Que L’action civile peut être exercée en même temps que l’action publique et devant la même juridiction. Elle sera recevable pour tous chefs de dommages, aussi bien matériels que corporels ou moraux, qui découleront des faits objet de la poursuite » article 3 du Code de procédure pénale. Les héritiers peuvent toujours, bien sûr, poursuivre l’action engagée au pénal de son vivant par la victime. Mais, si elle n’a pas agi, ils ne peuvent se constituer parties civiles devant le juge que par voie d’intervention, c’est-à -dire si le ministère public a déjà engagé l’action, et si leur auteur n’avait pas renoncé, de son vivant, à l’action civile. Il est, en effet, possible de mener une action au civil pour vice du consentement s’il y a eu dol, violences physiques ou morales. Il est en conséquence possible de mener une action en annulation pour trouble mental. L’article 414-1 du Code civil dispose en la matière Pour faire un acte valable, il faut être sain d’esprit. C’est à ceux qui agissent en nullité pour cette cause de prouver l’existence d’un trouble mental au moment de l’acte ». L’article 414-2 du Code civil poursuit De son vivant, l’action en nullité n’appartient qu’à l’intéressé. Après sa mort, les actes faits par lui, autres que la donation entre vifs et le testament, ne peuvent être attaqués par ses héritiers, pour insanité d’esprit, que dans les cas suivants 1° Si l’acte porte en lui-même la preuve d’un trouble mental ; 2° S’il a été fait alors que l’intéressé était placé sous sauvegarde de justice ; 3° Si une action a été introduite avant son décès aux fins d’ouverture d’une curatelle ou d’une tutelle ou aux fins d’habilitation familiale ou si effet a été donné au mandat de protection future. L’action en nullité s’éteint par le délai de cinq ans prévu à l’article 2224 ». L’inconvénient de cette procédure réside dans le fait que c’est la victime qui doit porter plainte ; ce qui peut s’avérer particulièrement difficile dans la mesure où celle-ci n’est pas nécessaire consciente d’avoir été abusée. III. Abus de faiblesse s’en protéger Afin de se prémunir de ces abus commis sur des personnes vulnérables, il est peut apparaître comme fortement recommandé de surveiller le plus possible les personnes vulnérables, d’être présent et vigilant. Par ailleurs, la majorité des personnes touchées par les abus de faiblesse sont des personnes présentant une certaine vulnérabilité due à l’âge. Il est possible de distinguer trois principales catégories de personnes touchées par de tels abus les mineurs, les personnes en état de sujétion psychologique et physique et les personnes souffrant d’une vulnérabilité particulière. Il faut ici souligner que des procédés, tels que la curatelle, sont disponibles afin de protéger vos proches avant d’avoir à porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée. La tutelle ou la curatelle permettent ainsi d’accompagner la personnel vulnérable en fonction de son degré d’atteinte, et lui permettre de faire des actes valables, qui n’atteignent pas abusivement son patrimoine. Ces deux procédés sont, en effet, très bien encadrés et un équilibre entre pouvoirs et contre-pouvoirs permet de sécuriser le patrimoine de la personne vulnérable et les actes réalisés par le tuteur ou le curateur. SOURCES ABUS DE FAIBLESSE, ARTICLES L223-15-2 ET SUIVANT DU CODE PÉNAL COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, DU 12 JANVIER 2000, ARTICLE 1137 DU CODE CIVIL ARTICLE 8 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE ARTICLE 414-1 ET 414-2 DU CODE CIVIL ARTICLE 2 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE ARTICLE 3 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Cet article a été rédigé pour offrir des informations utiles, des conseils juridiques pour une utilisation personnelle, ou professionnelle. Il est mis à jour régulièrement, dans la mesure du possible, les lois évoluant régulièrement. Le cabinet ne peut donc être responsable de toute péremption ou de toute erreur juridique dans les articles du site. Mais chaque cas est unique. Si vous avez une question précise à poser au cabinet d’avocats, dont vous ne trouvez pas la réponse sur le site, vous pouvez nous téléphoner au 01 43 37 75 63.Or l’entrée en vigueur d’un décret de 2012 imposant à un certain nombre de gardiens de participer au coût de leur logement de fonction ne pourra avoir que des conséquences dommageables dans les immeubles sociaux concernés et entraînera, inexorablement, la disparition de cette profession.
Comment concilier le fonctionnement de la copropriété avec le confinement obligatoire de la population ? La crise sanitaire de 2020 conduit syndics, conseils syndicaux et syndicats de copropriétaires à se poser de nombreuses questions Que devient une copropriété qui ne peut pas tenir d’assemblée générale ?Doit-on continuer de régler ses charges ?Comment assurer aux gardiens d’immeubles des conditions de travail exemptes de risque ? Pour répondre à ces interrogations, nous vous proposons d’aborder successivement 3 thèmes Ce qui change pendant le confinement, Ce qui ne change pas dans le fonctionnement de la copropriété, Et l’attention particulière qu’il convient d’apporter aux conditions de travail des gardiens d’immeubles. Les deux premiers thèmes sont traités par le cabinet SOUSSENS Avocats, expert en copropriété ; tandis que le troisième thème est traité par Maître Virginie LANGLET, avocat expert en droit du travail. Sommaire1 Adaptation des règles de la copropriété au confinement 2 Ce qui ne change pas dans la copropriété confinée3 Les gardiens d’immeubles obligation de sécurité et droit de Exercice du droit de retrait par le gardien d’immeuble Adaptation des règles de la copropriété au confinement En raison du confinement, il n’est évidemment plus possible de tenir les assemblées générales de copropriété. Les copropriétaires ne peuvent en effet quitter leur lieu de confinement pour y assister. Les qui étaient déjà convoquées ont donc été annulées et reportées sine die. Entre la fin de l’état d’urgence sanitaire, c’est à dire le 10 juillet 2020, et le re-confinement, les copropriétaires ont, de nouveau, pu se réunir, au sein du conseil syndical et en assemblée générale. Et, depuis le 15 décembre 2020, les syndics peuvent de nouveau envisager la tenue des assemblées. De nombreux copropriétaires vont donc recevoir une convocation à l’assemblée générale de copropriété. Le report des pose quelques difficultés dont la plus importante concernait le mandat du syndic. Imaginons un syndic dont le mandat devait prendre fin le 30 avril 2020. L’ qui devait normalement statuer sur ce thème renouvellement du syndic ou changement de prestataire est annulée. Le mandat du syndic prend donc fin sans être renouvelé ou sans qu’un nouveau syndic soit désigné. Ce n’est pas en soi chose très grave, l’immeuble continuera d’être habitable…. La difficulté tient au fait qu’après l’expiration de son mandat le syndic ne peut plus valablement convoquer l’ forcément puis qu’il n’est plus le syndic de l’immeuble. C’est pour cette raison que le Gouvernement a décidé du renouvellement automatique des mandats des syndics de copropriété et des conseils syndicaux qui devaient prendre fin entre le 12 mars et le 10 septembre 2020;et entre le 29 octobre et le 31 décembre 2020. Ceux qui devaient être redésignés ou remplacés, ils obtiennent en quelque sorte un sursis » et continuent d’exercer leur mission, aux mêmes conditions financières, jusqu’à sa re-désignation ou à l’entrée en fonction d’un nouveau syndic. Passé ce délai, la copropriété sera dépourvue de syndic. Le mandat des membres du conseil syndical est également renouvelé de manière automatique. Le nouveau conseil syndical sera lui aussi désigné lors de la première post-confinement ». Les délais pour convoquer l’ Pour les mandats qui expiraient pendant le premier confinement, l’AG doit être convoquée avant le 11 mai 2021; Et, pour les mandats qui expiraient pendant le second confinement, l’AG doit se tenir avant le 1er février 2021. Et, jusqu’au 1er juillet 2021,l les assemblées générales peuvent peuvent se tenir en visioconférence ou par correspondance. Ce qui ne change pas dans la copropriété confinée L’ensemble des occupants, copropriétaires ou non, continuent de pouvoir utiliser les parties communes de l’immeuble. Il n’est pas envisageable d’interdire à des occupants de les utiliser. Il n’est pas non plus admissible – moralement et en droit – de demander à un infirmer de ne pas toucher les éléments des parties communes » de l’immeuble qu’il occupe, comme dans l’affaire lyonnaise dont la presse s’est fait l’écho. Confinement ou pas, le règlement de copropriété s’applique à tous et sans distinction. Naturellement, chacun doit adapter son comportement aux contraintes du confinement et tout mettre en œuvre pour ne pas déranger les autres occupants. Rappelons encore que les charges de copropriété doivent continuer d’être réglées, quand bien même les travaux entrepris seraient interrompus ou les services habituels réduits, notamment les missions du gardien de l’immeuble. Les gardiens d’immeubles obligation de sécurité et droit de retrait Les syndicats de copropriétaires sont les employeurs des gardiens d’immeubles. Ils doivent donc se conformer aux règles du droit du travail. Parmi ces obligations, figure l’obligation de sécurité. Obligation de sécurité L’obligation de sécurité impose à tout employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses salariés et protéger leur santé physique et mentale L’employeur doit ainsi prendre des mesures de prévention suffisantes dès lors qu’un risque professionnel est identifié, avant même toute manifestation d’un risque. Dans le contexte de l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement en France, les syndicats de copropriétaires doivent faire preuve d’une vigilance renforcée. Conformément à leur obligation de sécurité à l’égard des gardiens d’immeuble, ils doivent prendre des mesures de prévention adaptées pour éviter tout risque de contamination. Ils doivent leur permettre d’accomplir leurs fonctions tout en minimisant les risques de contamination. Les syndicats de copropriétaires, via les syndics, doivent informer les résidents de l’immeuble des mesures prises et des mesures à prendre pour protéger la santé du gardien. Il est important de faire respecter les gestes barrières. Le syndic peut procéder par voie d’affichage dans l’immeuble pour informer les résidents des mesures prises et des préconisations pour protéger la santé du gardien. Cet affichage peut comporter des consignes à l’attention des résidents de l’immeuble, par exemple pour leur demander d’éviter tout contact non urgent avec le gardien, ou, lorsque le contact ou l’échange est inévitable, de respecter la distanciation sociale d’un mètre, afin de limiter le risque de propagation du virus, y compris dans la loge du gardien, ne pas rentrer dans la loge, ne pas discuter avec le gardien devant la porte d’entrée de la loge mais se tenir à une distance plus éloignée d’au moins 1 mètre. Le syndic doit fournir au gardien le matériel approprié pour protéger sa santé gants jetables, lunettes de protection, chiffons jetables, gel hydroalcoolique ou permettre au gardien de se laver les mains avec du savon de manière fréquente, etc. Les tâches des gardiens d’immeubles peuvent être aménagées et réduites aux missions essentielles principales afin de limiter l’exposition du gardien au risque de contamination, tout en assurant le niveau d’hygiène minimum requis pour limiter la propagation du virus le nettoyage et la désinfection régulière des parties communes de l’immeuble les plus empruntées et des surfaces les plus utilisées par les résidents de l’immeuble poignées des portes les plus utilisées, les digicodes, les boutons, boutons d’appel et parois d’ascenseurs, rampes de main courante d’escaliers, etc., l’entrée et la sortie des bacs à ordures, la remise des courriers et colis limitée dépose sous le paillasson et non plus remise en main propre, colis stockés dans la loge sans obligation d’une remise en main propre par exemple, afin de limiter le plus possible les contacts avec les résidents. Exercice du droit de retrait par le gardien d’immeuble Le droit de retrait concerne la situation professionnelle dans laquelle un salarié a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Il a le droit de se retirer de cette situation, en veillant néanmoins à ne pas créer pour autrui un autre salarié ou un tiers une nouvelle situation de risque grave et imminent. Le salarié doit en informer l’employeur ou son représentant, de préférence par écrit le mail est possible. Le salarié décide ainsi de suspendre son activité. Attention le droit de retrait tel que prévu par le code du travail vise une situation particulière de travail et non une situation générale de pandémie. Dans le contexte actuel de covid-19, l’exercice du droit de retrait n’est pas forcément légitime, les salariés doivent en faire un usage approprié. Cela s’applique également aux gardiens d’immeuble qui doivent veiller à ne pas abuser de ce droit de retrait. Si le syndicat de copropriétaires a mis en œuvre les mesures de prévention appropriées et les recommandations visant à protéger la santé et à assurer la sécurité du gardien, celui-ci ne peut, par principe, valablement faire valoir son droit individuel de retrait. Le gardien d’immeuble ne pourra valablement faire valoir son droit de retrait que s’il a une raison objective de penser que les mesures prises par le syndicat de copropriété sont insuffisantes et s’il estime alors qu’il n’a pas d’autre option que d’exercer son droit de retrait pour éviter tout risque de contamination. Et, si le syndicat de copropriété estime que le gardien d’immeuble n’avait pas de motif raisonnable de cesser son travail et qu’il a abusivement exercé son droit de retrait, il pourra le sanctionner et procéder à une retenue de salaire pour les heures non travaillées. Pour contacter le cabinet LANGLET Avocats, experts en droit social, droit du travail Pour contacter le cabinet SOUSSENS Avocats, experts en droit immobilierDesrègles de savoir vivre. Les simples règles de savoir-vivre suffisent en principe à gérer l’utilisation de la cour de l’immeuble : pas d’appropriation intempestive par les occupants du rez de chaussée, pas d’encombrement par les deux-roues, pas de discussions bruyantes, de jeux et cris en soirée, pas de barbecue sauvage générant des fumées odorantes dans toute la Bonjour, Je suis gardien d'immeuble d'une copropriété de 179 logements et je suis actuelement en accident du travail depuis le 24 septembre 2020. Un membre du conseil syndical demande le rembourrsement de l'avantage en nature que je perçois soit 192 € par mois, d'accident de travail, pour l'appartement de fonction que j'occupe. Je precise que ce logement sert aussi de loge pour la reception des colis et l'accueil des résidents. Suis-je obligé de rembourser ? et puis-je préténde aux remboursements des 55 KW d'electricité puisque je n'ai pas de loge ? Merci et cordialement. Dernière modification 12/04/2021 - par Tisuisse Superviseur Bonjour, Vous n'avez rien à rembourser et vous pourriez vous référer à l'Arrêt de la Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 26 janvier 2011, Publié au bulletin la non-exécution par le salarié des permanences et des astreintes n'autorisait pas l'employeur à réclamer pour l'occupation, à titre personnel et professionnel, du logement de fonction, le paiement d'un loyer et de charges locatives, non prévu par les dispositions contractuelles et conventionnelles __________________________Cordialement. L'Arrêt précité est à rapprocher sur le principe de l'avantage en nature, même s'il s'agit d'un véhicule de fonction, de l'Arrêt de la Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 24 mars 2010, Publié au bulletin Attendu, d'autre part, qu'un véhicule de fonction, dont le salarié conserve l'usage dans sa vie personnelle, ne peut, sauf stipulation contraire, être retiré à l'intéressé pendant une période de suspension du contrat de travail ; Et attendu qu'ayant constaté que l'employeur avait repris, lors de l'arrêt de travail de Mme X..., le véhicule de fonction qui lui était attribué, la cour d'appel en a exactement déduit que ce comportement était fautif et a ainsi justifié l'allocation de dommages et intérêts pour le préjudice subi du fait de cette privation ; Vont dans le même sens que mon analyse élargie à tout avantage en nature de logement de fonction ces dossiers - n° 1 - n° 2 __________________________Cordialement. Je rappelle ce qui nous est exposé un membre du conseil syndical demande le remboursement de l'avantage en nature que je perçois Faire rembourser au salarié un avantage en nature, il me semble que c'est le retirer et je réponds donc à la question que c'est interdit sauf si c'est prévu au contrat de travail ou à la Convention Collective applicable... Il n'est pas question d'avantage en nature supplémentaire ni de loyer... __________________________Cordialement. Bonjour, Voici maintenant que c'est la personne qui nous interroge qui pose mal le problème selon vous parce qu'il faudrait que ça puisse vous donner raison... Mais la réponse que vous avez formulée l'est tout autant puisque nvous parliez de loyer, ce qui n'est pas le cas même si vous prétendez que ça revient au même... Ce qui revient au même c'est que le salaire en nature fait partie intégrante de la rémunération globale contractuelle et que donc l'employeur n'est pas fondé à en demander le remboursement pendant la suspension du contrat de travail et en particulier pendant un arrêt pour accident de travail.... C'est vous qui dîtes que l'employeur doit suspendre le versement du salaire pendant un atrrêt pour accident du travail contrairement à ce qui est prévu à l'art. 30 de la Convention collective nationale des gardiens, concierges et employés d'immeubles... Demander le remboursement d'une partie des indemnités journalières de la Sécurité Sociale me paraît être un enregistrement sans cause pour l'employeur et va à l'encontre de toutes les règles lorsque dans certains cas elles sont plus éleves que la rémunération mensuelle... __________________________Cordialement. Les experts-comptables et les rédacteurs du Lamy doivent être des ignorants pour considérer eux aussi que que le salaire en nature correspond à un avantge en nature comme ce dossier et bien d'autres... Vous, vous ne vous êtes pas encore aperçue qu'un loyer on le paie alors qu'un avantage ou un salaire en nature on le perçoit... Il me semble que d'entrée j'ai souligné en citant l'Arrêt de la cour de Casastion que c'est en absence de clause au contrat de travail ou de disposition à la Convention Collective applicable qu'il n'y a rien à rembourser et m^me si vous avez une déficience de compréhension, je ne vais pas le répéter à chaque message... Vous alez même jusqu'à faire diversion en estimant que les avantages en nature sont sous-évalués et à trouver aberrant les indemnisations prévues par la Sécurité Sociale et les Conventions Collectives, ce qui démontre si on en avait besoin votre mauvaise foi... Je ne vais pas discuter avec vous sur la Jurisprudence qui prévoit que si les indemnités journalières sont plus élevées que le salaire habituel, elles doivent être reversées au salarié si l'employeur bénéficie d'une subrogation ou conservées par le salarié s'il les perçoit directement car ce serait vous instruire et je suis là avant tout pour informer l'intéressé par des Jurisprudences et dossiers contrairement à vous... Heureusement que pour vous la discussion est terminée cela vous évitera d'amplifier le ton polémique auquel j'ai été obligé de répondre et surtout de continuer à raconter des bétises car ce que vous trouvez normal est avant tout des hérésies dues à votre ignorance que vous consentez à reconnaître à demi-mots... Je reste bien sûr à la disposition de l'auteur du sujet pour parler sérieusement de Droit du Travail... __________________________Cordialement. Avez-vous déjà un compte sur le site ? 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